Les secrets du passé
Séquelle de "Les Recrues du Passé"



les secrets du passé Auteur: Kitsune
Adresse: a.kitsune@wanadoo.fr
Base: Gundam Wing
Genre: Marie Sue; OOC


Chapitre 1



-Général. Les MS de type Caballus sont achevés.
-Bien. Quand commenceront les essaies ?
-Nous nous en sommes déjà chargés. Ils seront opérationnels sous peu.
-Bien. Je suppose que vos mécaniciens n'ont pas besoin de vous pour les derniers réglages ?
-Non, évidemment.
-Alors, je peux vous donner un nouveau projet. Dites-moi, Toubaroff, seriez-vous capable de fabriquer une machine à remonter le temps ?
-Pardon ?
-Vous avez parfaitement bien entendu. Une machine à remonter le temps. Seriez-vous capable d'en fabriquer une ?
-Euh…Je…Je ne suis pas sûr…
-Si nos ancêtres ont pu créer une brèche spatio-temporelle pour voyager dans le futur il y a deux cents ans, nous pourrions aisément faire de même pour nous rendre dans le passé.
-Effectivement… Peut-être qu'en inversant le processus, nous réussirions à nous transporter dans le passé. C'est une chose possible. Je vais rechercher les plans de la brèche spatio-temporelle, et essayer d'inverser les résultat.

L'ingénieur sortit du bureau où avait eu lieu l'entretient. Cette fois encore, le général attendit que l'homme se soit suffisamment éloigné de façon à ne plus pouvoir entendre les discutions qui pouvaient avoir lieu dans la pièce du général.

-Une machine à remonter le temps ? Mon pauvre Treize !Tu lis beaucoup trop de livres de science-fiction !
-Milliardo, celui qui a inventé la brèche temporelle était peut-être encore plus taré que moi, alors s'il te plaît, épargne-moi tes sarcasmes. J'aurais juste un service à te demander…
-Quoi donc ?
-Recrute le plus de soldats possible, nous allons devoir tout recommencer depuis le début, mais sans les colonies, et donc sans ces fichus rebelles…Il y a deux cents ans.
-Tu ne vas tout de même pas envahir la Terre dans le monde d'il y a deux cents ans ?
-Et pourquoi pas ? Nous sommes en temps de guerre, ne l'oublie pas.
-Je n'oublie pas, assura le blond avec un sourire. Mais c'est une époque quand même assez archaïque. Et puis encore faut-il que ça fonctionne. Combien de soldats te faudra-t-il ?
-Autant que possible pour une invasion totale.
-Je vais voir si je trouve tout ça…Même si nous en avons déjà beaucoup qui attendent pour être envoyés en mission.
-Prends ceux-là en priorité. Ils veulent de l'action, ils en auront.

*****

-De l'air !De l'air !C'est juste une question de survie ! Un peu d'air ! De l'air ! De l'air ! C'est juste une question de surv…
-Tais-toi Duo, tu commence à me donner mal à la tête, s'exaspéra Momigie en interrompant Duo dans sa chanson. Moi aussi, j'aimerai un peu d'air !

Toute l'équipe, rebelles et recrues du passé, était dans le salon, se reposant après une éprouvante partie de water-polo dans la piscine des Winners, quand…

TIPTIPTIP

-C'est quoi ?demanda Duo en entendant le bip. Le téléphone ?

TIPTIPTIP

-Ca fait quatre mois que nous sommes ici, et tu n'as toujours pas enregistré la sonnerie du tél' ?s'étonna Momigie.

TIPTIPTIP

-Arrêtez de vous chamailler, vous deux, fit Heero en passant. C'est mon ordi qui sonne. Les profs ont du nous retrouver.

Il ouvrit son appareil, et établit la communication entre ceux qui l'appelaient et lui. Le visage colérique de J apparut sur l'écran.

-Heero ! Où étais-tu ? demanda le vieillard au Japonais qui avait repris ses airs impassibles dès qu'il avait vu son mentor.
-Nous sommes chez les Winners.
-Et qu'est-ce que vous y faites ?
-C'est une cachette comme une autre. D'ailleurs, depuis que nous sommes ici, aucun officier de Oz n'est venu nous attaquer.
-Mmm…Alors tant mieux pour vous tous…Je vois que l'équipe s'est agrandie, et qu'ils se sont bien adaptés, fit J en voyant Momigie calée contre Trowa, et Shichi dans les bras de Wufei, installée sur les genoux du Chinois. Mais trêve de bavardage, je ne vous ai pas appelé pour discuter, mais pour vous informer de votre prochaine mission.
-Et de quoi s'agit-il cette fois ?s'enquit Wufei.
-Wufei !Je te déconseille de trop t'attacher à cette fille !s'exclama le mentor du Chinois en apparaissant derrière le docteur J.
-Et pourquoi donc ? demanda le concerné en haussant un sourcil de surprise. Elle ne m'a pas encore tué, que je sache.
-Elle ne te tuera pas physiquement, mais mentalement, elle le peut sans problème ! Elle est même entraînée pour ça ! rétorqua le professeur tandis que Shichi lui envoyait un regard noir de menaces. Et toi, cesse de me regarder comme ça, petite vipère !
-Tais-toi !ordonna J à son collègue. Bon, pour votre mission, il faut que vous sachiez que Oz a terminé de mettre au point les Caballus ! Mais ce n'est plus la peine de détruire leurs plans de construction. Non, ils se sont attaqués à un tout autre projet, et lorsqu'ils auront réussit, ils envahiront un monde où, pour l'instant, règne plus la paix que la guerre, contrairement à chez nous. Vous devrez vous rendre dans ce monde, mais ce sera impossible sans les plans de leur machine. Votre mission sera donc de voler ces plans dans l'ordinateur central. Seulement…
-Quel est le problème ?demanda Heero.
-Il sera impossible de détruire les informations après votre passage. Vous ne pourrez que les copier. Bon, à vous les studios ! s'exclama J en coupant la communication.

Les pilotes se regardèrent tous entre eux, se posant des questions sur ce qui avait bien pu passer par la tête du mentor de Heero.

-Il a fait un stage dans les studios de la télé ou quoi ?demanda Duo.
-Ou peut-être tous simplement qu'il a chopé un de ces virus informatiques que laisse toujours traîner Heero n'importe où, suggéra Shichi en s'attirant un regard de la mort qui tue de la part du bordélique en question.
-Qu'a voulu dire le professeur disant que tu étais entraînée pour tue mentalement ?demanda Quatre à la Française.
-Aucune idée, répondit-elle en fuyant le regard de l'Arabe.

Elle avait de plus en plus de mal à se cacher face au pouvoir du jeune homme qui ne demandait qu'à tout savoir sur ses camarades. Mais il arriverait un jour où il faudrait qu'elle avoue toute la vérité à son sujet. Pour l'instant, seul Wufei connaissait deux ou trois petite chose sur elle, mais pas l'essentiel. Elle espérait sincèrement que les profs ne leur disent rien sur son compte !

" Je vois. Un jour ou l'autre, nous saurons bien qui tu es "lui murmura Quatre à l'oreille en évitant de se faire entendre de Wufei.
-J'espère que non, répliqua-t-elle.
-Et pour la mission ? Qui va-t-on y mettre ?demanda Trowa.
-Ah !Ca !C'est Heero qui s'y colle !répondit Duo en jetant un coup d'œil au japonais. C'est le meilleur du groupe en informatique ! Il faudrait aussi un autre pour l'aider en cas d'embrouille…Disons…Shichi.
-D'accord, et pour protéger nos arrières? fit Shichi.
-Ceux qui ont des Gundam pourraient faire le guet, en évitant de se faire repérer, proposa Eniko.
-Bonne idée, approuva Quatre. Quand attaquerons-nous ?
-Ce soir, répondit Heero.
-Ce…Ce soir ?
-Oui, le plus tôt sera le mieux. Préparez-vous, nous partons dans…deux heures, ajouta Heero en regardant l'horloge du salon sur laquelle il était marqué 18 :00.
-On était pourtant bien tranquille sans les profs et nos missions suicidaires, soupira Duo en se levant pour se rendre dans sa chambre.
-Je me demande bien quel est ce monde, se demanda Quatre en imitant l'Américain. Peut-être une nouvelle planète, qui sait ?
"C'est peut-être même notre monde" songea Shichi en se levant des genoux de Wufei afin qu'ils puissent tous deux aller préparer leurs affaires.

*****

-Allez Heero !Dépêchedépêchedépêche !répétait Shichi en surveillant l'entré de la salle des ordinateurs.
-Tais-toi ! Je travaille ! rétorqua le Japonais. Hé la!!! Mais…Ah non, alors ! C'est pas possible !
-Quoi? demanda Shichi en s'approchant de lui. Y'a un problème?
-La machine… C'est la brèche temporelle, mais son processus est inversé, ce qui doit donner un tout autre résultat.
-Lequel?
-Un voyage dans le passé, répondit une voix venant de l'entrée de la salle.

Ils se retournèrent, et virent l'ingénieur en chef lui-même dans l'encadrement de la porte. Mécontent de s'être fait prendre dans sa mission, Heero dégaina son arme, et visa l'homme. Celui-ci tituba, se raccrochant à la poignet de la porte ouverte, ayant été atteint à la jambe. Heero se précipita sur Toubaroff, l'écartant brutalement de son passage par un coup dans les côtes qui acheva de mettre l'ingénieur à terre, ce qui permis à Shichi de suivre le pilote dans les couloirs sans trop de difficultés jusqu'à une bouche d'aération que le Japonais ouvrit avant de s'engouffrer dans les canaux, suivit de la Française. C'était exactement le même chemin qu'il avait emprunté lorsqu'il avait saboté les ordinateurs de Oz avec le virus de "I love you", il y a quatre mois environs.

-Dépêche-toi ! pressa Heero sans se retourner quand ils sortirent du labyrinthe. Le scooter est là-bas !

Ils coururent jusqu'à l'engin, et s'installèrent dessus. Au moment où ils démarrèrent, des soldats apparurent, armés, mais trop tard !les rebelles étaient déjà repartis au manoir des Winners. Heero, pendant qu'il conduisait, sortit un talkie walki de la sacoche qu'il avait autour de la taille, et entreprit de contacter les autres pilotes.

-Zéro un à zéro quatre, zéro un à zéro quatre, appela-t-il.

<<=Ici zéro quatre, à toi zéro un>> répondit la voix de Quatre dans l'interphone.

-Mission terminée, vous pouvez rentrer. Tu peux le dire aux autres.

<<=Bien, zéro cinq est avec moi. Est-ce que zéro sept est là?>>

-Elle écoute.

<<=Tu lui manque zéro sept! {paf !} Aïe !Wufei !Ca fait mal ! Euh…Terminé.>>

-Terminé.
-Alors tu as pu avoir les plans ? demanda Shichi.
-Oui. Et j'ai bien l'impression que nous allons faire connaissance avec vos familles, puisque nous ne pouvons pas détruire ces plans.
-Vraiment ? fit Shichi gênée. C'est génial.
-Ca n'a pas l'air de t'enchanter, remarqua Heero en l'entendant parler. Tu ne veux pas que nous les connaissions ?
-Heuuuuh…
-D'ailleurs, maintenant que j'y pense, tu n'as jamais parlé de ta famille, sauf de ton frère, une fois, mais en disant qu'il n'était plus.
-NE ME PARLE PLUS DE MA FAMILLE!!! hurla-t-elle, rageuse.
-Bon, bon, d'accord, de toute façon, moi, ce que j'en disais.
-Je préférais encore le Heero de glace, grogna-t-elle.
-Fallait y penser avant. On est arrivé.

Le Japonais stoppa le scooter devant la maison des Winners dont les fenêtres étaient éclairées, signe qu'une personne était debout. Peut-être un des pilotes ? Normalement, les autres étaient déjà arrivés, mais en ces temps de guerre il fallait être méfiant.
Ils entrèrent à l'intérieur, et virent Duo qui faisait l'idiot dans le vestibule, en pyjama et pieds nus.

-Duo ! Qu'est-ce que tu fais à cette heure-ci? demanda Shichi.
-J'arrivais pas à dormir, répondit l'Américain. Alors je me défoule.
-Ca se voit. Mais moi, je suis fatiguée, et je n'aurais sûrement pas tout ce mal pour m'endormir.
-Ah! Au fait, je crois bien que Wufei t'attend, la lumière était encore allumée quand je suis passé devant la porte.

La jeune fille passa à une couleur tomate trop mûre, tandis que Duo s'enfuyait dans les couloirs en riant.

-Ca, c'était un coup très bas Duo, souffla-t-elle en le regardant s'enfuire.
-Dis-moi, Shichi, fit soudain Heero. Est-ce que, par hasard, Wufei et toi, vous seriez…
-Tu ne vas tout de même pas t'y mettre, toi aussi?! s'exclama Shichi en le regardant avec des yeux ronds.
-Non non, répondit-il en regardant ailleurs. Tu ferais mieux d'aller te coucher, tu as l'air fatigué.
-Mouais, salut.
-Nh.

Elle se rendit à sa chambre où, effectivement, attendait Wufei, en train de lire un livre. Il redressa la tête en entendant la porte s'ouvrir.

-Vous venez d'arriver ?
-Ouais, mais Duo m'a un peu charrié sur ton compte quand nous sommes entrés.
-Ca lui passera.
-J'espère.

Elle enleva son pantalon, puis alla s'allonger avec le Chinois, comme ils le faisaient depuis maintenant quatre mois.

-Tu sais, commença Shichi, nous allons peut-être finallment puvoir partir d'ici, en fin de compte…
-Pourquoi dis-tu ça ?
-Les plans que nous avons copié, ce sont les plans d'une machine à remonter le temps. Et comme nous n'avons pas pu les détruire, Oz va parachever sa construction. Je me demande si les profs vont réussir eux aussi ?
-Ils en sont bien capables… Shichi?
-Mh?
-L'autre fois, tu as dit que tu n'avais plus de famille…Où loges-tu?
-Dans…Un centre. Oui, c'est ça, je loge dans un centre avec d'autres.
-Tu n'es pas dans un orphelinat ?
-Non, ceux qui vont dans ce genre d'endroit ont eu des parents, mais moi, je n'en ai jamais eu.
-Comment ça ? Tout le monde en a eu un jour.
-Mais pas moi. Ni ceux qui sont dans le même centre que moi. Mais on en parlera une autre fois, là, je suis fatiguée, termina-t-elle en se blottissant contre Wufei.

A suivre [Chapitre 2]


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