Silent Hill 2.5



silent hill 2.5 Auteur: Durendal
Style: Histoire d'amour sur le thème de Silent Hill (En fait, on pourrait dire que c'est une suite de Silent Hill inédite), yaoi, sérieux, parfois crade (ben vi, c'est du Silent Hill)
Base: SILENT HILL ! Vous êtes bouchées ou quoi ?
Chapitre: 1/?


Chapitre 1



D'abord, petite présentation des personnages :

Greg : Le héros de l'aventure. Ancien flic décoré pour ses exploits, il a démissionné lorsque son petit ami est mort.

Mark : Le petit ami défunt de Greg. Après une engueulade avec son amant, il a fait ses valises et est partit. 1 heure après son départ, on retrouvait sa voiture dans un fossé. Mais pas son corps. Déclaré décédé.

Voilà, la scène se passe dans la maison de Greg, 1 ans après la disparition de Mark.


Oo@oO


Assit sur une chaise, seul, avec pour unique bruit celui de l'horloge. Seul… Incroyablement seul…

Ca fait pourtant un an qu'il est mort, je devrais m'en être remit…

Il s'enfonça un peu plus sur sa chaise, sans relever la tête. Les yeux bouffis à force de pleurer, les cheveux gras détachés qui lui arrivaient maintenant au milieu du dos. Il observa un instant les traînées poisseuses du sang sur sa chemise, au niveau de l'avant bras, dus à sa récente scarification. Comme il avait aimé faire couler son sang… Il tourna la tête vers une petite table munie d'un tiroir.

Quel imbécile ! Comment pourrai-je m'en remettre ? C'est à cause de moi qu'il est partit, c'est moi qui l'ai tué… C'est ma faute, tout est ma faute ! Si je ne l'avais pas engueulé pour cette stupide histoire, il serait encore la…

J'ai tué la personne que j'aimai le plus au monde…

Il se leva de sa chaise et se traîna lentement vers la petite table. Il ouvrit le tiroir et saisit le revolver qui s'y trouvait, muni de son unique balle.

Il l'avait acheté au cas où il se sentirait vraiment mal.

Pour aujourd'hui en quelque sorte.

Il inséra la balle dans la chambre, releva le cran de sécurité, et porta le bout du canon contre ça tempe. Sa main tremblait tandis que son doigt enfonçait peu à peu la gâchette. C'est à ce moment précis que le téléphone sonna.

Il observa l'horloge : 1H20 du matin. Il fixa le téléphone, incrédule… Le sang continuait de perler par les plaies non cicatrisées. Des gouttes tombaient lentement sur le parquet poussiéreux… Le bruit agaçant le réveilla.

Mais qui pouvait l'appeler à cette heure ?

La sonnerie retentissait toujours et encore. Stridente, irritante. Il soupira, posa l'arme sur la table et alla décrocher, plus par désœuvrement que par envi...

-Allô ? Lâcha t'il sèchement.
-Greg ? Greg tu m’entends ?

Il se figea. Cette voix…

Elle était tremblante et faible, presque recouverte par un horrible grésillement qui inexplicablement le fit frissonner.

-C’est toi ! Tu es-la !
-Qui est à l’appareil s’il vous plait ?
-Greg ! Greg c’est moi ! C’est Mark !

Son cœur se serra. Il arrêta un instant de respirer, sa main tremblant sur le combiné. Le sang de ses plaies coulait lentement vers son coude, le faisant frissonner de dégoût. Une sueur froide le pris, bientôt remplacer par une haine brûlante.

-C’est… C’est… IMPOSSIBLE !
-Greg ?
-VOUS MENTEZ ! VOUS MENTEZ ! MARK EST MORT IL Y A 1 AN !

De chaudes larmes coulaient maintenant sur ces joues, la lavant de la crasse qui la couvrait depuis longtemps. Comment osait-on lui faire une farce d’aussi mauvais goût ? !

-Non, Greg, je suis la !
-NON ! IL EST MORT JE VOUS DIS ! Arrêtez cette plaisanterie sordide…

Déjà faiblardes, ses jambes cédèrent et il tomba à genoux sur le sol, recroquevillé sur lui-même tandis que la voix de le tourmenter.

-Greg, mon amour, je sais que j’ai disparut depuis un an et que c'n'est pas simple de me croire, mais c’est moi ! C’est bien moi !

La voix s'était fait tendre et rassurante…

-Mark ?
-Oui !

Un instant, les larmes cessèrent de couler.

-… Si c’est toi, dis-moi pourquoi on s’est engueulé avant que tu ne disparaisses ?
-… J’avais cassé le vase que ta mère t’avait donné avant de mourir. Je t’ai dis qu’il suffisait de le recoller mais tu m’as dit que je n’avais aucun respect pour toi, pour tes sentiments, ce que tu me sortais quand on s’engueulait…

Comme dans un film, la scène lui revint en mémoire. Les éclats de verre, le cri étouffé... Ses hurlements d'alors résonnèrent dans sa tête et les perles d'eau ruisselèrent à nouveau de ses yeux embrumés…

-Pardonnes-moi Mark ! Pardonnes-moi !
-C’est rien, ne pleure plus ! … Ecoute, j’ai pas beaucoup de temps pour te parler.
-T’es dans une cabine téléphonique ?
-J’aimerais, mais non. Greg, quelle est la ville où nous sommes allés en amoureux pour la dernière fois ?
-… Silent Hill ? C’est là que tu es ?
-Oui mais…
-Mark ? ? ?

Le grésillement insupportable commença à augmenter, son cœur se serra tandis que le souffle de Denis s'accélérait dans le combiné.

-Mark ? Qu’est-ce qui ce passe ?

De gros bruits vinrent se joindre aux parasites, pareils à ceux que l'on obtient lorsqu'on cherche une station sur une radio.

-Mark ? Mark?
-..EG ! ..DE MOI ! ..LENT HI.. ! ..TRE .O.EL ! …. .. ….. VIENS ….DER !
-MARK ? MARK !

La communication fut coupée.

Des pensées filaient dans un sens puis dans l'autre dans son esprit sans qu'il parvienne à les assembler de façon cohérente...

Il observa son avant bras, et le sang lui inspira soudainement du dégoût, de l'écœurement. Il observa une gouttelette rouge glisser sur sa peau et tomber au sol. Le bruit lui vrilla les intestins et il se mit soudain à vomir.

Il ne voulait plus être sale, être couvert de crasse. L'envies de prendre une douche s'imposa à son esprit, cela ne pourrait que lui rafraîchir l'esprit.

L'eau coula sur la peau, bien plus agréable et douce que son sang. Ils enleva ses croûtes mal coagulées pour les désinfecter avec l'eau. Il lava enfin ses cheveux qui étaient vite devenus huileux depuis qu'il s'était laissé aller…

Mark était-il vivant ?

Il semblait en danger…

Il disait être à Silent Hill ! Mais où ?

Il semblait totalement effrayé au téléphone !

Qu'est-ce que c'était que ces parasites ? Et qu’avait-il dit lorsque les bruits ont envahi le téléphone ? Il semblait avoir crié son nom, lui demander de l’aide !

N’avait-il pas parlé de leur hôtel ?

Qu’est-ce qu’il devait faire ?

Quelques minutes plus tard, il était dans sa voiture. Les cheveux propres soigneusement attachés, habillé avec les seuls vêtements propres qui lui restaient.

Muni d’un plant de Silent Hill, d’un marqueur (ça pouvait toujours servir), d’un portable et du revolver avec l'unique balle… Juste au cas où…


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