C’est terminé.

 

Auteur : Miyou (aidée par la déprime-_-)
Sujet : Deux beaux mâles-_-…
Genre : Yaoi et sad fic !
Disclamer : Ils ne m’appartiennent pas.

Déclaration de l’auteur : Hum… J’ai commencé cette fic sur un coup de tête, poussée par la déprime et le mal être >_<… Peut être que j’aurais dû m’abstenir… (C’était soit une fic, soit un texte…)


“ Tu m’énerve, c’est toujours pareil avec toi ! Tu n’es qu’un gamin prétentieux ! Tout ce que tu sais faire c’est des caprices, tu crois que tout le monde est à tes pieds parce que t’as une belle gueule ! Dégage de chez moi et reviens quand t’auras appris que les gens ne sont pas à ta disposition ! Fiche le camp, je ne veux pas d’un gosse pourri gâté ! C’est terminé !”

Il avait passé la journée enfermé dans sa souffrance. Recroquevillé au fin fond de son lit, duquel il n’avait pas bougé depuis qu’il était rentré, le jeune homme n’avait réussi à rien faire d’autre qu’à pleurer à chaudes larmes. Et même si son corps avait été tellement secoué de spasmes qu’à présent il tremblotait continuellement, même si une atroce migraine ravageait son crâne, les sanglots de Miyavi n’avaient pas faiblis.
Tout ce qu’il voulait, c’était son soutient et un peu de compréhension. Tout ce qu’il cherchait chez son compagnon c’était du réconfort, tout ce qu’il réclamait c’était un bout, juste un petit bout d’amour.
Le jeune homme se retrouvait seul face à ses angoisses. Jamais quelqu’un ne l’avait aimé avant, on n’avait jamais été tendre avec lui. Il avait trouvé chez son aîné douceur et affection. Leur idylle pas toujours approuvée avait arraché Miyavi des ténèbres dans lesquelles il agonisait.

- Koibito ?
- Hun ?
- Dis, tu m’écoute ?
- Hun…
Il prit la télécommande et éteignit l’écran.
- Hey ! Qu’est ce que tu fais, c’est le meilleur moment !
- C’est un DVD, tu pourras le remettre et même au ralenti si ça peut te faire plaisir !
- Qu’est ce que tu veux ? Et t’as intérêt à ce que ça vaille le coup !
- Ha bin si c’est comme ça tu peux remettre ton film !
Le grand tatoué croisa les bras et fit mine de bouder, et son petit ami se prit au jeu. Il se faufila derrière le jeune guitariste et lui attrapa la taille en une forte étreinte. La tête posée sur sa fine épaule, il le berçait lentement.
- Nee, boude pas Miya… je t’écoute !
- Nan c’est trop tard maintenant ! C’est comme pour les yaourts, il y a une date de péremption !
Il éclata de rire.
- Qu’est ce que tu raconte Koneko ! Aller, te fais pas prier ! Qu’est ce que tu voulais me dire ?
Miyavi s’était résigné.
- Rien d’important…
- Bin si.
- Mais non.
- Mais dis quand même !
- Non, j’ai changé d’avis, tu vas te moquer de moi !
- Où tu vas chercher ça…
- Tu te moques toujours de moi !!
- Pas cette fois, promis juré !
Il y eut un instant de silence pendant lequel l’incertitude s’installa sur le visage de Miyavi. Les douces caresses que lui prodiguaient les lèvres de son compagnon dans son cou l’incitèrent à parler.
- … Tu… tu sais, je crois que… tu es la plus belle chose qui me soit arrivée de toute ma vie… Avec toi je n’ai jamais été aussi bien qu’avec n’importe qui d’autre. Je n’ai plus peur d’affronter les épreuves parce que je sais que tu es avec moi… Si jamais on devait se séparer, je ne sais pas ce que je deviendrai, tu m’aides à surmonter mes craintes… Tu as apporté la lumière et une raison d’être à mon existence… et… je t’aime… et je…
Le tatoué fut coupé dans sa déclaration par un baiser. Il avait sentit que les joues de son amour étaient humidifiées par les larmes.
- Baka, tu te crois dans un film à l’eau de rose ? T’as réussi à me faire chialer…
- Gomen…
- Moi aussi je t’aime Miya…

Miyavi se leva de son lit. Luttant contre ses muscles engourdis, il se dirigea tel un zombi dans la salle de bain. Il n’était plus que l’ombre de lui-même. Le guitariste fit couler l’eau dans la baignoire et commença à se déshabiller. Ses mouvements s’exécutaient au ralenti, comme si son corps avait été abruti par les pleurs. Son visage, marbré de larmes, affichait une profonde détresse. Lorsque le bain fut prêt, il entra à l’intérieur et laissa ses membres se détendre lentement au contact de l’eau, Miyavi ferma les yeux et tenta de se vider l’esprit. Et s’il restait là pour toujours ? Après tout, il n’avait plus rien à perdre. Il pouvait mettre un terme à sa douleur sans remord. Il pouvait tout terminer ici… Glissant doucement, il laissa l’eau l’engloutir.

Il regrettait tout ce qu’il lui avait craché à la figure, il n’en pensait pas un mot. Toute la journée il avait pensé à Miyavi, la culpabilité le rongeait. Comment ces paroles, si cruelles, avaient elles pu s’échapper de sa bouche ?! C’était presque irréel, comme si une autre personne avait parlé à sa place. Il se maudissait d’avoir eu cet instant de faiblesse, en chassant Miyavi de chez lui il avait sans doute tout brisé. Il l’aimait comme il n’avait jamais aimé.
Décidant qu’il devait sauver son couple, Toshiya se leva, prit sa veste, et abandonna le reste du groupe sans plus de cérémonie. Il se rendit immédiatement chez l’homme qu’il aimait pour tenter de recoller les morceaux. Arrivé devant l’appartement de Miyavi, le bassiste sonna plusieurs fois sans succès avant de fouiller frénétiquement dans ses poches à la recherche du double des clés et d’ouvrir la porte. Il appela une première fois et n’obtint comme réponse que le miaulement d’un chat noir affalé sur un fauteuil. Toshiya se mit à inspecter chaque pièce, et il eu un désagréable frisson en apercevant de la lumière qui s’échappait de la porte entre ouverte de la salle de bain. Il appela de nouveau mais cette fois ci, seul le silence lui répondit. Ignorant royalement son portable qui sonnait pour la cinquième fois, il pénétra dans la pièce et un éclair le foudroya lorsqu’il découvrit des mèches de cheveux noirs flottant dans la baignoire pleine. Le bassiste se précipita pour extirper le corps nu de Miyavi de l’eau et tomba à la renverse en le tenant contre lui.
Il tenta de le réveiller, mais ne voyant aucune réaction, Toshiya paniqua et secoua le guitariste en lui suppliant d’ouvrir les yeux. Il se mit à crier, pleurer, faire mille promesses si jamais il revenait à lui, même s’il savait que c’était terminé. Le bassiste l’avait comprit en voyant ce visage si pâle et sans vie émerger de l’eau. Maintenant, il fallait qu’il en prenne conscience, et qu’il accepte.
Après avoir longuement sangloté au chevet de son amour, Toshiya se calma doucement.
Amoureusement, le brun regardait ce corps tatoué, trempé et inerte qui gisait sur le sol. Tendrement, il caressait du bout des doigts cette peau toute blanche. Il renifla, des larmes s’échappaient encore de ses yeux rouges. Toshiya attrapa la main de Miyavi et se baissa pour déposer un dernier baiser sur ses lèvres, avant de susurrer comme s’il voulait qu’ils soient les deux seuls à entendre.

- Tout est finit hein mon amour… c’est terminé…


Owari

Ne me frappez pas, je ne suis pas en état ç__ç… Je chiale déjà assez d’avoir écrit ça T__T… *a peur de se relire…* J’ai tué Miyavi… Kamisama la honte… j’ai tué mon rayon de soleil… C’est la première et dernière fois que j’écris une fic sous le coup de la déprime è_é ! *promesse qui ne tiendra pas…* 02h21 du mat’… bon, allons nous coucher-___-…