Tomodachi

 

Auteur : Miyou
Sujet : C’est pas vraiment Dir en grey ne… juste Kyo^^
Genre : Bon bin, c’est pas yaoi, je vais essayer de faire ça kawaii^^’ mais bon je sens que ça sera plus nian nian qu’autre chose u_u…
Disclamer : Kyo ne m’appartient pas u_u… … … ze veuuuuuuuuuu T_T…
Déclaration de l’auteur : Vous vous y attendiez pas ne ? Et bien moi non plus mdr^^’ j’ai eu comme un flash et puis j’ai été envahie d’une grande envi de faire une suite à « L’âme seule et l’ange timide »… ne me demandez pas ce qui m’a inspiré je ne vous le dirais pas^^’ Je remercie ma muse, mon chti robot mdr^^’ (mouahahaha y a que Angie qui est susceptible de comprendre héhéhé…Ou alors si vous êtes perspicaces…) qui m’a inspiré sans le savoir^^’…


Chapitre 1


Il déteste les uniformes. Quand il décidera de son métier, si il se décide un jour, il en choisira un où il pourra s’habiller comme il voudra, et il en profitera bien pour s’habiller de façon la plus excentrique possible. Mais en attendant il est obligé de porter cet uniforme horriblement banal et classique. Heureusement qu’il à les cheveux décolorés parce qu’il n’aurait pas supporté de se fondre dans la masse des autres élèves tous aussi dénués d’intérêts les uns que les autres…à part une. D’ailleurs grâce à ses cheveux, il s’est fait remarqué dès le premier jour, les filles le regardent bizarrement, comme si elles avaient peur, les garçons ne cessent de le titiller, et tous les profs le surveillent de près. Un peu comme dans son ancienne ville, mais pas tout à fait pareil.
Assis sur le toit du lycée, Tôru fume appuyé contre le grillage en regardant vaguement l’agitation d’en bas. La porte s’ouvre, mais il ne bouge pas, on s’approche.

- Je savais bien que tu serais là !

Il tourne la tête vers la jeune fille qui le regarde en souriant gentiment.

- Pourquoi ?
- Pourquoi ? Bin, le toit c’est l’endroit le plus calme, il n’y a jamais personne qui vient ici. Les rares élèves qui viennent là c’est pour être tranquille et à l’abris des regards. Il y a les couloirs aussi mais, il y a beaucoup trop de mouvements, les élèves s’y promènent et les profs aussi et puis les pions qui font des rondes… Et puis le toit c’est un endroit découvert et toi tu n’aimes pas être enfermé. Je me trompe ?
- Jamais. Tu vas finir part me connaître comme si tu m’avais fait Tomo-chan, c’est pas bon ça…

Le sourire de Tomoko s’élargie et elle rie doucement. Son visage mue en une légère grimace.

- Tô-chan…
- « Tô-chan » ?
- Oui, c’est plus court que « Tôru-chan ». Si tu continues de fumer tu vas te faire du mal…

Tôru considère la jeune fille un instant, puis lui tend la cigarette déjà bien entamée.

- Tu veux essayer ?
- Non merci ! Refuse-t-elle sans dissimuler son dégoût.
- T’as raison ! Approuve le blond en ramenant le mégot vers sa bouche. Il faut pas fumer, même pas pour essayer…

Il souffle la fumée en jetant son mégot avant de poursuivre :

- Reste comme ça.

Tomoko le regarde surprise.

- Comment ?
- Bin, comme ça, gentille et sage.

Machinalement il lui attrape le poignet et l’attire contre lui. La jeune brune se laisse emporter, et dans la continuité du mouvement, pose même sa tête sur son épaule.

- Oui mais, quand on est trop gentil, les gens en profite. Finit-elle par dire à mi-voix.
- T’inquiète… Contente toi juste d’être toi et moi, je m’occupe des imbéciles qui oseront penser qu’il pourront profiter de toi.
- T’es gentil toi aussi. Sourie la jeune fille.

Tôru ne répond pas, c’est la fin de la pause, il faut qu’il aille dans sa classe et que Tomoko reparte dans la sienne.
Après les cours, le jeune homme rentre chez lui. Il ne prête pas attention à son père qui l’ignore tout aussi superbement, passe furtivement dire bonjour à sa mère et monte directement dans sa chambre. Il pose son sac, se change, trop pressé d’enlever cet affreux uniforme, et s’étale sur son lit. Fixant le plafond, de multiples pensées envahissent sa tête blonde. Jamais il n’aurait imaginé que ça vie aurait pu être autrement que comme elle avait toujours été jusqu’à maintenant. Sa rencontre avec Tomoko a bouleversé le déroulement normal de son existence. En apparence ce n’est pas grand-chose, mais si on regarde bien, la seule, unique mais pourtant pas moins négligeable différence est que dorénavant il n’est plus seul. Il a une amie, une personne sur qui compter et qu’il sait qu’elle fera toujours tout son possible pour l’aider, une personne qui pense à lui et qui ne relève jamais son agressivité, avec qui il peut parler, ou juste rester posé et écouter le silence, une personne qu’il a envi de garder près de lui et de protéger, une personne qui illumine sa vie rien qu’en souriant, une personne dont il est amoureux. A cette dernière pensée, l’adolescent roule sur le ventre et enfoui son visage dans son oreiller.

Tôru a eu du mal à se rendre compte de son sentiment. Au début, il pensait que c’était juste de l’attirance sexuelle. Mais il s’est aperçu qu’en plus de vouloir la sentir contre lui, caresser sa peau blanche et embrasser ses lèvres tentatrices, en plus de penser à elle tous les soirs dans son lit et même la journée alors qu’il devrait se concentrer sur les cours, il y avait autre chose. Il se sent mourir de l’intérieur lorsqu’elle souri, son cœur bat la chamade quand elle le regarde dans les yeux, il a cette envi permanente de la prendre dans ses bras, et de lui dire des choses gentilles, d’entendre son rire. Avec tout ça, plus de doutes, ce n’est pas juste ses hormones qui se détraquent à l’approche de Tomoko, il est bel et bien amoureux.

Il ne faut pas qu’elle sache. Si jamais elle l’apprenait, l’adolescent se retrouverait de nouveau seul, son amie le fuirait c’est certain. Maintenant qu’il a trouvé quelqu’un avec qui il est bien et qu’il a gouté à l’amitié, il ne veut pas la perdre. Et à supposé que Tomoko reste quand même son amie, rien ne serait plus jamais pareil, elle ne le laisserait plus jamais la toucher comme il peut le faire de peur qu’il ai des arrières pensées. Il ne pourrait plus être contre elle, et amener sa tête brune contre son épaule l’air de rien pour pouvoir sentir son doux parfum. Il ne supporterait pas qu’elle le regarde avec des yeux dégoûtés. Il ne supporterait pas de perdre son ange gardien, la seule personne pour qui il consent à se lever le matin.
Totalement perdu dans ses tristes réflexions, Tôru s’endort sur son lit pour se réveiller en sursaut un peu plus tard. Il regard vaguement son réveil et se relève brusquement. Il est en retard ! Sautant sur ses pieds, il descend en trombe pour mettre ses chaussures.

- Je sorts ! Cri-t-il à l’attention de sa mère.
- Tu ne rentres pas tard mon poussin !
- …Ouais… Répond-il en en grimaçant, se retenant de justesse de sommer sa mère d’arrêter de l’appeler par se surnom ridicule.

Tôru part de chez lui en claquant la porte et se met à courir jusqu’au lycée. Il passe le grand portail et fonce dans un des bâtiments, continuant sa course dans les couloirs en cherchant la salle des yeux. L’adolescent s’arrête net devant la 307 d’où sort le son d’un chant. Il s’appuie sur le mur pour reprendre son souffle avant de jeter un œil à la fenêtre. Tomoko est en train de chanter avec une autre fille, chacune ayant les yeux rivés sur une feuille, sans doutes des lyrics. Tôru regarde sa montre, ça devrait pourtant être terminé, tant mieux au moins comme ça il n’est pas en retard. Il s’appuie de nouveau contre le mur et écoute la chanson en cherchant à distinguer la voix de son amie à celle de l’autre fille. Soudain le silence, et des bruits de chaises qu’on déplace, des filles qui parlent et la porte s’ouvre brusquement manquant de lui atterrir sur le nez.

- Hey fais attention ! Grogne-t-il à la jeune fille qui a faillit l’assommer.
- Ho pardon ! J’ai pas fait exprès !! S’empresse-t-elle de s’excuser en s’éloignant de peur qu’il ne la cogne.

Puis elle s’en va, en prenant bien garde de regarder à deux fois derrière elle, des fois que Tôru décide de la suivre et de l’assassiner au tournant. D’autres filles sortent de la salle, l’une d’elle qui a le visage criblé de taches de rousseur le regarde presque avec pitié.

- Quoi ? Qu’est ce que tu veux ? Crache le jeune homme.

La fille aux taches grimace.

- T’attends Tomoko-chan ?
- Qu’es’ça peut te foutre ?
- Mon Dieu, Tomoko-chan a des fréquentations vraiment douteuses… Dit l’effrontée en s’éloignant avec sa copine. J’espère qu’elle ne va pas changer et devenir une punk comme lui !

Les deux imbéciles pouffent de rire en accélérant le pas, sait on jamais, Tôru pourrait avoir des pulsions meurtrières, et elles l’auraient cherché !
Tomoko sort enfin de la salle avec hâte en finissant de ranger ses affaires dans son sac.

- Tô-chan ! Je suis désolée ça a finit un peu en retard, tu as attendu beaucoup ?
- Non, j’étais déjà en retard à la base alors bon… Répond le blondinet en se grattant la tête.
- Ha ! Tant mieux, tu n’as pas trop attendu alors !
- Non mais j’ai couru pour rien. Mais bon c’est pas grave.
- Je suis désolée.
- Mais c’est pas ta faute, c’est moi qui croyait être en retard t’y es pour rien !
- Pardon.
- Arrête de t’excuser pour rien ou j’te tape ! Râle Tôru en ébouriffant les cheveux noirs de la jeune fille qui fait une bouille amusée sous ses mèches en bataille.
- Dé…
- Ta gueule !
- Oui !!... Pardon… Ajoute-t-elle en chuchotant.
- Tu peux pas t’en empêcher hein ?
- Bin…non… Avoue l’adolescente en se tordant les doigts la tête baissée.
- Qu’est ce qu’il y a ?
- Bin rien, je me retiens…
- …De dire pardon ???
- … … BON !!! On y va ??

Tout d’un coup euphorique, Tomoko attrape Tôru et l’entraîne hors du bâtiment, évitant sournoisement la question. Une fois en dehors du lycée, les deux amis se mettent à marcher au hasard.

- Merci d’être venu me cherché !
- Bin de rien, tu m’as demandé, je suis venu.
- Merci beaucoup.
- C’est maladif chez toi ?
- De quoi ?
- « Désolée », « pardon » et « merci », c’est grave tu sais ?!

La petite brune se met à rire.

- Oui, c’est comme un réflexe, je peux pas m’en empêcher… Je suis dé…
- Non tu la ferme ! Je veux pas que tu t’excuses pour rien et surtout devant moi !
- J’vais essayer !
- …Dis, c’est ta copine l’aut’ boudin ?
- Quel « boudin » ?
- Celui avec les taches de rousseur.
- Kaori ? Moui et non… c’est une camarade seulement, pourquoi ? … Elle t’intéresse ? Si tu veux je t’arrange un coup ! Demande malicieusement Tomoko.
- … … … Tomo-chan, si tu ne veux pas passer par la fenêtre du dernier étage du lycée, évite ce genre de propositions ! Elle est dans ta classe ?
- Non, je la vois juste au club de musique… pourquoi ??
- Rien, laisse…

Ne demandant pas plus d’explication, Tomoko se tait et continue de marcher. Un silence s’installe pour quelques minutes, et est brisé par la jeune fille.

- Je peux venir chez toi ?

* A suivre *

Vouala je m’arrête là O.O !!! Au début tout s’écrivait tout seul, et c’est exactement ça que je voulais faire ^________^*fière*… mais à partir du moment où Tomoko est sortie de son club de musique j’ai perdu totalement le contrôle u_u…Mes deux chéris on commencé à faire n’importe quoi avec leurs histoires d’excuse, de remerciement et de boudin u_u… *plus fière du tout*… Rah pourquoi tant de haine T____T… j’ai dû redresser la situation en les faisant la boucler mais Tomo-chan à tout de suite repris la fic en main en demandant à Tôru de l’inviter chez lui… Oo !! POURQUOIIIIIIIIIIIIIIIIIII T___T !!! Qu’est ce que je vais faire au prochain chapitre s’ils font ce qu’ils veulent je sers plus à rien bouhouhou….. ….. ….
Black : Bouahahahaha !!! *regarde Miyou se battre avec sa fic* croc croc *mange du pop corn* glou glou *boit du coca* XD !!!
Miyou : Toi au lieu de te marrer… *regard mauvais*…
Black : Tu m’a interdit d’intervenir dans ta précieuse « kawaii fic » alors j’obéis^__^ !
Miyou : Pas une raison pour te foutre de mowa è___é### !!!