Tomorrow, the End...


Auteur: Atomicfrog
Genre: Yaoi et le grand final.
Base: Gundam Wing.
Disclamer : Je le fais là une bonne fois pour toutes. Tous les personnages cités mise à part Flaiming appartiennent à leurs auteurs respectifs et blablabla c'est po juste.
Remerciement: A tous ceux qui m'ont soutenu durant cette terrible épreuve … euh bref merci à ceux qui ont lu cette fic merci à ceux qui l'on publié sur leurs sites. Merci a ceux qui m'ont envoyé des mails d'encouragements et des rewievs.
Soit Ailes d'argents, Anne -Laure, Artémis, Audrey, Aura Shiny, Calliope, Chtit elfie, Dana-chan, DarkMimi, Jaijai, Kaoro, Law-sama, Lizzie26, Luna11, Merlou-chan, MiSs ShInIgAmI, Pitchoune, Poufette, Poucycatt, Rablaix, Salomé Li, Syeda, Tahiri-chan, Tina. J'en oublie peut être, pardon d'avance, mais formatage oblige j'ai perdu tous mes mails -__-.
Site: http://www.follesfansdefics.fr.st


Chapitre 18


Assis l'un à côté de l'autre, sur l'une des pelouses de la terrasse vide, Duo écoutait avec attention Heero qui résumait la situation.

- Quatre et Trowa se sont fait prendre.
- Comment ça ? Tu veux dire qu'ils sont prisonniers ?

Heero hocha gravement la tête. Duo soupira.

- Il faut absolument les sortir de là. Je ne veux pas que Quatre ou Trowa subisse ce que …

Il s'interrompit ne pouvant continuer. Heero l'embrassa doucement puis lui ébouriffa les cheveux en lui souriant.

- Ne t'inquiète pas, Wufei s'en charge. Il a réussi à s'infiltrer dans l'organisation. Demain ils seront libres. Mais pour cela nous devons, nous aussi, agir.
- C'est-à-dire ?
- Nous devons aller à Londres au plus vite. Là-bas se tient l'assemblée qui a mis en place Flaiming. J'ai une journée pour fouiller le réseau, trouver qui est ce type et surtout trouver des preuves qu'il a commandité le meurtre de Réléna celui de Zechs et réarmé les colonies.

Duo posa le menton sur l'épaule de son amant. Il passa ses mains autour de la taille fluette de celui-ci.

- Est-ce que je peux faire quelque chose pour t'aider ? Demanda t il.
- Justement j'aimerais que tu étudies le plan de l'assemblée et que tu trouves le moyen de rentrer dedans. Et il faudrait aussi que tu bricoles un vidéo transmetteur à haute fréquence.

Heero lui confia un plan soigneusement plié. Duo le saisit, se passa la main sur le front puis soupira l'air embarrassé.

- Les plans c'est pas mon truc… c'est plutôt le dada de Quatre.

Captant la détresse de son ami, Heero apposa ses lèvres sur les mains tenant les plans.

- J'ai confiance en toi, tu vas t'en sortir comme un chef.

Duo lui adressa un large sourire, qui lui serra le cœur. Duo souriait rarement depuis qu'il l'avait récupéré en charpie à moitié mort dans cette geôle sans lumière. Malgré son manque d'humour qu'il regrettait aujourd'hui, il tentait à chaque minute de lui arracher ses éclats qu'il avait jugé horripilant. Heero se serra un peu plus contre Duo. Il soupira de contentement puis se leva lentement.

- Je vais à la bibliothèque.

Le soldat regarda sa montre.

- On se retrouve ce soir … au réfectoire ? Demanda-t-il.

Duo opina du chef. Heero tourna les talons et s'en alla à grand pas, mais il fut vite rattrapé par l'américain qui lui sauta dessus, s'attirant les regards amusés et moqueurs des autres élèves qui séchaient eux aussi les cours.

- Je t'accompagne. Murmura-t-il à son oreille. Je vais dans l'atelier, la bibliothèque est sur ma route.

Heero acquiesça avec joie.
Les deux pilotes marchèrent à pas pressés discutant de choses et d'autres. Duo parlait de plus en plus, à l'incompressible joie de Heero. Il oublie peu à peu, ses blessures se referment doucement, pensait le soldat.

Duo quitta Heero à l'entrée de la bibliothèque, il s'assura que son amant ne pouvait plus le voir puis s'élança dans la direction inverse. Il avait rendez-vous à l'infirmerie. Sa jambe droite et son poignet le faisaient encore souffrir, sans compter ses multiples plaies qui tardaient à cicatriser. Les soins que l'infirmière lui administrait, étaient une vraie torture. Cette enflure de Flaiming avait bien fait son coup. Il cachait tous ses rendez-vous à Heero, il ne voulait pas qu'il le voit comme ça, il voulait qu'il croit que tout allait bien pour lui.

Ses plaies furent vite pansées, mais des cris lui échappèrent lorsque l'infirmière s'en prit à son poignet et à sa jambe.

Après ce traitement, il fila clopin-clopant vers l'immense atelier de mécanique et électronique qui se situe toute en bas de l'université, s'étalant sur un étage complet. Trowa l'adorait bien qu'il n'y ait pas souvent mis les pieds, en dehors des cours. Il s'installa, à l'une des tables de travail et commença à griffonner les plans du vidéo transmetteur. Grâce à ses maigres bases en électronique, il compila les divers plans de caméra, téléphone et autre radio mis à la disposition des élèves, pour leurs formations.

Duo se gratta le crâne. Tout cela était bien compliqué. Une migraine pointait le bout de son nez, accompagnée du découragement. Il ferma les yeux, souffla doucement, puis se leva en quête des composantes utiles à son appareil.

Heero entra dans la bibliothèque, il marcha directement jusqu'au rayon des archives. Les coupures de journaux de toutes colonies et pays terrestres, datant même d'avant la colonisation, y étaient conservées sous forme de microfilms. Il évalua l'âge de l'ennemi à vingt six ans soit A C 170 mais il élargit la cible de dix ans. Il commença son investigation méticuleusement sans rien laisser échapper. Il découvrit bien vite que son père était un militaire très haut gradé, impliqué dans de nombreuses batailles mais aussi dans de sombres histoires de torture ou abus de pouvoir. Ce qui expliquait partiellement l'attitude de Flaiming.

Après une heure de recherche, Rififi, le chat blanc et noir, mascotte de l'université, sauta sur le clavier, modifiant les donnés qu'Heero avait méticuleusement tapées.

- Omiaou o korosu !![1] Ironisa-t-il, se retenant de ne pas étrangler l'animal au museau somme et aux yeux d'anges qui le fixait assis comme si de rien n'était, sur les touches.

Le chat tourna la tête vers l'appareil d'à côté, puis sauta nonchalamment sur le clavier voisin.

Heero retourna à son écran et découvrit avec stupéfaction les pages d'un vieux magasine people terrestre. Le torchon relatait la relation scandaleuse entre le père Flaiming et une des filles Peacecraft. Tout cela n'était que des rumeurs.

Seul ce magazine parlait de cette affaire. Ce qui intrigua Heero. Peut-être cette histoire n'avait pas eu le succès escompté ? Ou le couple avait porter plainte? Ou, plus probable, la famille Peacecraft à l'éthique pacifique irréprochable étouffa-t-elle l'affaire ?

Mais tout cela ne lui apprenait rien sur les motifs de Flaiming. Il n'avait pas plus de preuves de sa culpabilité. Il avait peu d'espoir de trouver plus de choses dans ces microfilms. Il continua néanmoins son enquête.

Duo finit plus vite que prévu l'appareil que lui avait commandé Heero. Il ressemblait à une minuscule caméra, d'où sortaient deux fils qui permettraient de pirater tout le réseau. Il la souleva pour mieux la regarder, puis la lança en l'air, il la rattrapa amoureusement, un large sourire de victoire sur les lèvres. Il l'alluma, et regarda par le viseur.

- Hé hé, je suis un génie. Chuchota-t-il.

Il rangea le vidéo transmetteur et la petite télécommande qu'il avait inventé par souci de facilité. Il regarda sa montre, son sourire s'élargit. Il était plus en avance que ce qu'il imaginait. Il lui restait encore à disséquer la carte que lui avait confié Heero. Il sortit de l'atelier et alla s'installer dans sa chambre.

La carte était claire, chaque porte, caméra, siège ou encore grille d'aération. Il posa le papier sur son bureau, attrapa un stylo qu'il commença à mordiller, la tête appuyée sur ses mains.

Heero tapotait sur son ordinateur d'une main, tout en feuilletant de l'autre des piles de vieux livres. Alors qu'il tapait sur la touche " entrer ", un léger sourire apparut sur son visage. Il regarda sa montre, puis se leva un paquet de feuilles sous le bras.

Duo enroula la carte et la rangea dans un des tiroirs de son bureau, avec les papiers griffonnés, qui contenaient plusieurs solutions d'attaques, mûrement réfléchies par le pilote. Le jeune homme se leva, et se dirigea vers la petite salle de bain. Il ouvrit l'armoire à pharmacie, s'empara d'une petite boite blanche, avala deux pilules bleus, puis retourna dans la chambre. Il ôta son gilet noir écussonné par l'université, sa cravate et sa chemise blanche. Il ouvrit son lit et se laissa tomber dans les draps. Il avait trop réfléchi selon lui et sa tête le faisait souffrir. Il tomba vite dans les bras de Morphée sachant qu'il devait retrouver Heero ici même.

A peine venait-t-il de s'endormir, que la porte s'ouvrit doucement. Le soldat referma la porte derrière lui, il jeta le fruit de ses recherches sur le bureau puis s'affala sur le lit. Un grognement de mécontentement s'échappa des draps. Heero sursauta. Il regarda par dessus son épaule et sourit en voyant le minois endormi de Duo.

" Déjà là, et il trouve même le temps de faire une sieste. " Pensa Heero et caressant les mèches brunes qui parsemaient l'oreiller.

Il n'avait aucune envie de le réveiller, s'il dormait c'est qu'il en avait besoin. Malgré ses silences, il savait pertinemment que Duo souffrait de ses blessures. Mais il devait mettre au point le plan pour demain.

Il le contemplait, le temps semblait figé, lorsque Duo commença à trembler. Heero fronça les sourcils, ces tremblements annonçaient ces cauchemars redondants. Le soldat tapota les épaules flageolantes en chuchotant des mots rassurants. L'américain sursauta, il attrapa la chemise trop froissée d'Heero et le projeta au fond de la pièce derrière le lit.

Celui-ci se rattrapa sans mal, alors que Duo accourait déjà vers lui, des regrets plein les yeux.

- Ca fait déjà trois fois ! Annonça le japonais.
- Je suis vraiment désolé, je ne savais pas ! Tu n'as rien ?
- C'est pas grave. Je comprend.

Duo lui sourit puis enfouit son visage dans le col blanc de Heero qui lui caressait doucement son dos nu.

- Tu as réussi à fabriquer ce que je t'avais demandé ?

Duo s'écarta et fouilla les poches de son gilet jeté sur le dossier de la chaise. Il en sortit l'appareil avec fierté. Le japonais l'examina puis le lui rendit, opinant du chef, remplissant à nouveau le cœur de Duo d'amour propre.

- Moi aussi j'ai travaillé, et j'ai trouvé pas mal de choses. Dit Heero, prenant le paquet de feuilles puis se laissant tomber sur le lit.

Il croisa un pied sous lui, appuya un coude sur son genou, et étala les documents devant lui. Le natté sortit la carte de son bureau et la posa aussi sur le lit. Il s'installa ensuite à côté de son amant… Le briefing commença alors, pour ne s'achever que tard dans la soirée.

Une sonnerie plus qu'énervante fit sursauter les deux pilotes. Alors que Duo s'enfonçait l'oreiller sur la tête, Heero se leva et éteignit l'alarme. Voyant son ami, s'emmitoufler un peu plus dans ses couvertures, il sourit, puis attrapa les draps et tira violemment dessus. Il s'empara des coussins puis alla se doucher.

Propre et habillé, prêt à partir, il sortit de la salle de bain pour voir le corps zébré de Duo , allongé n'importe comment sur le lit, ronflant à qui mieux-mieux. Le soldat retourna dans la salle de bain puis revint dans la chambre, s'empara doucement de sa belle au bois dormant puis posa Duo dans la douche, faisant attention de ne pas le réveiller. Il se recula, puis ouvrit le robinet au maximum.

Duo sursauta et bondit sur ses pieds, regardant autour de lui, il n'aperçut qu'Heero la main sur le robinet d'eau froid une expression de pure sadisme étirant ses traits.

- Ha… ha…ha. Tu es vilain !
- Ouaip. Répondit Heero sans une once de culpabilité.

Alors que Duo se déshabillait et défaisait sa natte, Heero sortit de la pièce.
Il répéta le plan et réexamina la carte jusqu'à ce qu'il n'ait plus aucun doute.
Duo sortit de la douche, entièrement nu, il s'habilla rapidement puis s'assit à l'opposé de Heero pour natter ses cheveux encore humides. Il soupirait à intervalle régulier, essayant d'attirer l'intention sur le fait qu'il était en train de bouder.

Mais le soldat le connaissait trop pour réagir, comme il l'attendait, à ses provocations puériles. Il s'allongea sur le dos et regarda de ses yeux soudain doux et caressants, le visage boudeur de Duo. Celui-ci le regardait du coin de l'œil. Il attachait sa tresse alors qu'un léger sourire involontaire faussa l'expression boudeuse savamment étudiée. Heero lui sourit. La volonté du natté fondit alors, comme neige au soleil. Il embrassa ce sourire si rare puis tapota les joues du japonais en rigolant.

- Tu es un tricheur ! S'éclaffa-t-il.
- … Allons manger !

Duo opina du chef alors qu'Heero se redressait pour sortir.

Les deux pilotes avait réussi à prendre un transporteur et à se rendre à Londres, ville où se tenait depuis déjà deux jours le premier congrès planétaire de redirection économique ou CPRE. Flaiming avait été désigné, plus tôt, président de assemblée générale .

8h30

Heero et Duo s'étaient posés sans encombres à la périphérie de la grande ville anglaise. Ils arrivèrent après une demi-heure près du nouveau centre ville, où se dressait l'immeuble de verre qu'ils cherchaient. Ils entrèrent facilement grâce aux cartes de presse habilement falsifiées par Heero. Le hall était entièrement blanc, deux escaliers montaient de part et d'autre de la pièce, deux gardes armés surveillaient les allées et venues. Les portes menant aux balcons n'étaient pas gardées, Duo emprunta alors les escaliers tandis que Heero s'asseyait sur l'un des sièges du hall.
L'américain entra dans l'un des balcons. Cette vue lui rappela le jour où tout avait commencé, ils étaient sur un balcon regardant Réléna discourir en bas sur une estrade trop grande. Il repéra vite les appareils de contrôle et de surveillance, qu'il pirata discrètement. Il cadra le vidéo-transmétteur sur l'estrade. Il en profita pour pirater les caméras de surveillance pour les rendre inoffensives. Il regarda un instant Flaiming, jeune homme blond au costume blanc soigné, qui parlait d'armement et de gouvernement. Duo eut un haut le cœur lorsque celui-ci invoqua Réléna et Zechs pour illustrer quelques arguments belliqueux.
Il sortit et descendit pour rejoindre Heero qui avait assommé en silence les deux gardes. Il sortit deux revolvers tandis que Duo dégainait le sabre d'un des gardes. Du coin de l'œil, il regardait le soldat redevenu froid et déterminé au contact des deux armes qu'il détaillait du regard. Heero fixait les armes, se demandant s'il voulait encore s'en servir, il remarqua le regard peiné de Duo, il lui sourit comme pour contrer les pensées de l'américain, puis l'embrassa.

- Prêt ? Demanda-t-il posant une main sur la poignée de porte.

Duo acquiesça, il respira un grand coup en assurant sa prise sur le sabre. Heero ouvrit la porte brutalement, ils abattirent les gardes avant même qu'ils aient pu se rendre compte de ce qui se passait. Duo fonça à tout allure vers Flaiming, et avant qu'il ait pu dégainer son sabre, le pilote le tenait déjà en joug du sien. Heero quant à lui menaçait les dignitaires pour ne pas qu'ils s'enfuient, tout en se dirigeant vers l'estrade. Là, il pointa de son canon le front de Flaiming fou de rage.
Duo s'empressa alors de fermer toutes les issus, puis revint au centre de la salle de réunion. Heero baissa ses armes tandis que le natté s'amusait à faire glisser le tranchant froid de sa lame sur le cou de Flaiming qui reprenait son calme.

- Nous sommes ici pour dénoncer la dictature que vous êtes en train de mettre en place. Hurla Heero pour se faire entendre.

Un murmure de dédain parcourut l'assemblé.

- Belle tournure de phrase… persifla Flaiming.
- On a révisé toute la nuit. Chuchota Duo en forçant sur le sabre.
- Pathétique …
- Mais presque ! [2] Finit Duo avant de rire sous cape.
- Cet homme, est le commanditaire de l'assassinat de Réléna et Zechs Peacecraft, c'est aussi le représentant des Colonies, les réarmant en violation de la loi 56 du gouvernement de Sank. S'égosilla le soldat, en pointant un doigt accusateur sur Flaiming.

Un frisson parcourut la salle, un homme du premier rang cria :

- Vous n'avez aucune preuve contre lui, par contre nous en avons contre vous, Monsieur Yuy.

Heero vida son sac sur le sol. De multiples feuilles s'éparpillèrent sur le sol. Un silence curieux s'installa. Il s'accroupit ramassa une feuille, la parcourut du regard.

- Si vous pensez au meurtre de Réléna, je suis innocent.

Heero montra l'arme qu'il tenait dans sa main gauche.

- Cette arme est l'une de celles que fabriquent les colonies. On peut trouver ces armes sur n'importe quelle colonie. Elles ont toutes le même numéro gravé sur la crosse, du fait que les machines utilisées ne changent pas. Or, Monsieur Flaiming, chargé de l'enquête, n'a pas relevé le code de l'arme du crime. Ou il n'en a pas tenu compte. Pourquoi ? Car il est identique à celui-ci.

Heero s'approcha du premier rang et montra la crosse de l'arme puis la feuille de papier sur laquelle on pouvait lire toutes les caractéristiques du fusil assassin. Les données avaient été piratées sur le site de la police terrienne.

- Cela ne prouve rien ! Cria Flaiming avant de recevoir le poing de Duo dans le ventre.
- Ferme la! On t'a pas sonné, pauvre cloche. Dit il avec un sourire carnassier.
- En effet, mais je ne suis jamais retourné sur les colonies après la guerre et donc je n'ai pas pu être en contact avec ces armes. De plus, je n'avais aucune raison de tuer Réléna malgré le différent qui nous avait opposé plus tôt, puisque j'ai contribué à sa mise sur le trône de Sank.
- Et alors en quoi Lord Flaiming avait-il intérêt à occire la reine ? Demanda un élu au fort accent anglais.

Heero confia la feuille à ceux du premier rang qui se la firent passer, il pointa son doigt vers le poseur de question puis tourna le dos et ramassa une autre feuille. Duo avait l'impression que son amant jouait avec ces auditeurs, il captait leur attention. Il lui faisait penser à un acteur, un comédien au charisme inébranlable.

- Alors t'es un lord toi ! Grogna Duo. Ca me dégoûte.
- Je vous retourne le compliment.
- Connaissez-vous le général Flaiming ? Demanda Heero, il attendit un instant puis continua. Et Madame Kyu Peacecraft ? Non plus ?
- Arrête ! Hurla le politicien.

Il envoya son coude dans l'estomac de Duo qui s'écroula. Sous les hourras des élus, il fondit sur Heero. Mais celui-ci fut plus rapide, il attrapa son bras puis le tourna de telle façon qu'il se retrouva bloqué sous le soldat. Se tenant le ventre, le jeune Américain le rejoignit et prit la place de son amant. Flaiming laissa retomber sa tête sur le parquet.

- Si vous ne les connaissez pas c'est normal, leur existence même, avait été niée par la famille Peacecraft. Continua Heero comme si rien ne s'était passé. Le général Flaiminig comme vous avez pu le deviner était le père de …
- Ferme la ! Ordonna le Lord presque gémissant.
- … Cet homme. Or sa mère étant une Peacecraft, l'héritière de la famille . Qui plus est, elle fut complètement rejetée par la famille lorsqu'elle épousa le militaire. Mais le couple fut abattu, on ne sait trop comment, lors d'une mission qu'ils effectuaient tous deux, car madame Flaiming était une combattante pour les colonies.
- Stop ! Tu me le payeras !

Heero désigna le visage rouge de colère.

- Tout ce qu'il veut c'est détruire pour toujours le royaume de Sank. Il devait être l'héritier, à la place de Réléna ou Zechs. Il a réarmé les colonies dans le seul but de venger sa famille.

Dans un élan de désespoir Flaiming réussit à se libérer de l'emprise de Duo. Il était méconnaissable. La rage et la folie déformaient ses traits. Il arracha le sabre des mains du natté et courut vers Heero qui le regardait venir avec lassitude. Le politicien s'effondra brutalement. Duo s'était accroché à ses chevilles. En tombant la lame s'enfonça dans son flanc.

- De toute manière j'ai gagné, Sank n'existe déjà plus, et mes deux nuls de cousins sont morts.

Un rire sinistre le secoua alors qu'un murmure de déception se faisait entendre. Heero l'attrapa par le col, le souleva puis le secoua violemment.

- C'est l'heure. Dit Duo en sortant la petite télécommande.
- Écoute moi ! Des hommes et des femmes sont en train de crever pour toi et tes idées farfelues. Ca suffit ! Tout est fini alors donne l'ordre de cesser le combat.

Le représentant des colonies lui cracha au visage.

- Je vous hais, vous les pilotes, vous avez détruit ma vie !
- Ne détruis pas celle des autres. Dit Duo. Ceux qui se battent ont une famille aussi.

Après un court silence d'hésitations, Heero reprit.

- Ne fais pas connaître à d'autres ce que tu as vécu !

Il hocha la tête. Duo montra du doigt le visio-transmetteur et l'alluma.

- Cessez le combat ! Dit-il simplement.

Heero et Duo levèrent alors les mains en signe de reddition. Flaiming tomba par terre à genou et ne bougea plus. Ses yeux fous se perdaient dans les tribunes, comme si son âme avait quitté son corps. Les élus s'empressèrent de sortir, alors qu'une dizaine de gardes s'abattaient sur les pilotes et le politicien.

***********

Wufei éclata de rire, et sauta dans les bras de Trowa.

- C'est enfin fini ! Cria-t-il. Ils ont réussi !

Trowa opina du chef. Les soldats et les prisonniers se serraient les mains.

- Qu'est ce qui se passe ? Demanda une petite voix derrière le brun.

Celui-ci se retourna. Son cœur fit en bond en voyant Quatre sain et sauf marchant vers lui. Il le prit dans ses bras et l'embrassa. Le blond agréablement surpris entoura les épaules lacérées de rouge de Trowa, de ses bras.

- Tout est fini, la guerre est finie. Chuchota-t-il à Quatre.

Celui-ci fondit en larmes de joie. Wufei regarda la scène en souriant puis entreprit d'organiser le retour des prisonniers et des soldats.

- Je t'aime Quatre. Souffla finalement Trowa avec une légère hésitation.

Quatre lui sourit, de ces sourires angéliques que Trowa connaissait si bien. Il passa une main sur sa joue pâle et étonnamment froide. Il ferma les yeux s'appuyant sur la main abîmée du brun.

- Si tout est fini … Rentrons chez nous ! Chuchota Quatre en rouvrant les paupières.

Trowa fixait les turquoises, et soupira. Il embrassa doucement le blond.

- Quel chez nous ?


The end … Mais pas complètement.


Bientôt un petit épilogue pour finir comme il faut.


[1] Je sais c'est du recyclage de blague, je l'avais faite dans " l'homme qui murmurait à l'oreille des rats " mais je trouve que c'était bien adapté.
[2] Ca aussi c'est du recyclage, c'est de Coluche… honte sur moi de recycler.



Fics Gundam Wing

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