Tomorrow, the End...


Auteur: Atomicfrog
Genre: Yaoi et tristounet.
Base: GUNDAM WING!!!!
Remerciements : A mon cher ordinateur ! ! merci ! !
Site : http://www.follesfansdefics.fr.st


Chapitre 4


Les trois adolescents partirent en ville à 9 heures un dimanche, en quête d’un ordinateur. Malgré les protestations de Quatre et Trowa, Heero partit avec eux.

- Heero on est dimanche ! On ne trouvera jamais de cyber-café ouvert …
- Pas besoin qu’il soit ouvert ! Répliqua Heero un léger sourire aux lèvres.
- Mais tu es recherché, tu risque gros. Continua Quatre.
- Alors personne ne me verra !

Heero entra dans la voiture et Trowa démarra avec regret. Dans le petit village il réussirent à trouver un cyber-café. Heero fractura la porte et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, Heero alluma l’ordinateur le plus proche et se connecta à Internet. Trowa faisait le gué, tandis que Quatre essayait de comprendre ce que tapait Heero. Sur l'écran défilaient de nombreuses lignes à une vitesse fulgurante. Soudain une image apparut, une pièce vide. Heero eut un soupire de soulagement. Duo apparut sur l’écran, les cheveux en bataille et le visage couvert de traces de lutte, il sourit et fit un signe de la main.

« Salut Heero, Comment vas-tu ? Moi pas très bien comme tu peux le voir. » Il passa la main dans ses cheveux pour les recoiffer. « J’ai trouvé deux ou trois trucs sur le type qui a tué le bonbon rose, mais je n’ai pas le temps dans parler pour l’instant, par contre les colonies on élues un représentant, un type louche, le genre de mec qui donnerait un sucre à un diabétique juste pour rigoler. » Un bruit de porte brisé retentit, il tourna la tête vers la gauche. « Merde, je dois partir, et je compte sur toi pour ne pas te faire prendre ! Embrasse Quatre et les autres de ma part … Ciao … » Il se leva et l’image devint noir.
- De quand date ce message ? Demanda Quatre.
- De vendredi soir.

Trowa sursauta à ces mots, « Vendredi ? Le jour de la crise de Quatre. Et si c’était … » Quatre, sans comprendre, le foudroya du regard.

- Allons-y, dit Trowa un peut gêner, il commence à y avoir un peu trop de monde.

Ils hochèrent la tête et sortirent après que Heero eut détruit le message de Duo.
De retour au chalet, le Japonais commença à tourner en rond en ruminant quelques hypothèses fumeuses sur l’endroit ou pouvait se trouver Duo, et sur qui pouvait être ce soit disant représentant des forces coloniales. Une sonnerie aiguë, celle de la porte d’entrée, sortit Heero de sa rêverie, et il alla ouvrir.

- Heero ? ! ? S’écria Sally, une boite de chocolat à la main.
- Hn … Ca fait trois fois aujourd’hui ! Je connais mon nom. Grogna-t-il se retenant de refermer la porte au nez de la jeune femme.
- Tu as l’air en pleine forme ! Dit Wufei en poussant sa femme encore interloquée dans la mansarde.

Heero grogna en enfonçant sa tête dans ses épaules. Quatre accueillit le couple à bras ouverts, et les remercia copieusement d’avoir apporté des chocolats, et qui plus est, sa marque préférée. Sally examina Heero avec une forte exclamation de surprise.

- Heero ! ! C'est incroyable… J’arrive pas à y croire ! Même, lorsque je t’ai soigné il y a deux ans tu ne t’es pas remis aussi vite. C’est fou ! Fit Sally

Elle ôta le bandage de Heero, pour découvrir une longue cicatrice, propre et complètement saine. Heero se rhabilla rapidement. Sous les yeux incrédules de ses compagnons. Sally se leva et tapa dans ses mains en soupirant.

- Bon je vais y aller alors ! Plus vite je serais rentrer à Pékin et moins je risquerais de me faire virer. Heero repose-toi un peu quand même.

Sally se tourna vers Quatre et Trowa qui avait, jusque là, gardé le silence.

- Je vous invite à manger ? Demanda Sally en attrapant Wufei par le bras lui intimant de ne pas rechigner.
- Pourquoi pas ? Se serais en quelque sorte un pot de départ.
- Et ca va me couper com … Chuchota le Chinois avant de se prendre un violent coup de coude dans les côtes de la part de sa tendre moitié.

Wufei continua à ronchonner alors qu'il tendait son manteau à Sally. Heero cependant ne bougea pas il avait les bras croisés et le regard dans le vague.

- Heero ? Quatre s’approcha du pilote. Tu viens ?
- Hn… Non ! Heero regarda le blond. Je dois trouver un plan… un plan pour trouver ce soit disant délégué.
- Heero. On trouvera un plan après …
- Non ! Je reste la … Allez vous amuser, pendant que Duo est en train de mourir quelque part ! !

Quatre crut s’évanouir de douleur en entendant ces mots. « Comment peut-il parler ainsi ! » Il sera le poing et baissa la tête. « Lui qui se fait tant de souci pour son ami ! » Il se mordit la lèvre inférieure pour s’empêcher de pleurer et tourna les talons.

- Comme tu veux ! Fit Quatre d’une voie tremblante.

Trowa foudroya Heero du regard. Lorsqu'ils furent sortis, il s’adossa au mur face au Japonais.

- Que comptes-tu faire … tout seul ? Lança t il
- Je ne sais pas mais je vais agir.
- Comme ça nous aurons deux amis en train de mourir quelque part ! C’est bien. Va agir !
- Tu ne comprends pas ! … C’est mon problème, mon combat, c’est moi qui suis la cause de tout ça !
- Et tu t’inquiètes pour Duo ?

Heero lui lança un regard meurtrier. Il soupira et s’effondra sur le canapé la tête dans ses mains. Trowa le regarda surpris mais garda le silence.

- Il n’aurait jamais dû être mêlé à tout ça … Et vous non plus… C’est moi l’assassin présumé, c’est mon problème pas le sien. Je n'aurais jamais du hésiter. J’aurais du le tuer ce type…

Heero fut interrompu par un bruit de porte, Quatre passa la tête par la porte du salon.

- Trowa tu viens ? Fit-il très sèchement.

Et sans même un regard pour Heero il disparut. Trowa haussa les épaules comme pour s’excuser.

- Dit lui que je suis désolé.

Trowa hocha la tête et rejoignit ses compagnons qui l’attendaient prés de la voiture.

***

Les quatre compagnons dînèrent dans un petit restaurant près de l’aéroport. Discutant de choses sans importances et évitant soigneusement d’aborder les sujets d’actualités. Sally trouva un billet de dernière minute sur un vol pour Pékin, et après des adieux chaleureux et après avoir fait promettre à Wufei de revenir au foyer en un seul morceau, elle s’envola.

En rentrant, Wufei, Trowa et Quatre, retrouvèrent Heero obnubilé par l’écran de la télé. Il avait le nez collé contre l’écran, et un clapotis incessant rythmé le temps qu’il ne semblait pas voir passer. Il ne remarqua même pas la présence des trois pilotes. Ceux-ci s’approchèrent et ils remarquèrent qu’à côté de l’écran reposait une tour blanche qui ronronnait doucement. Sur les genoux du soldat se trouvait un clavier tourmenter par les doigts de Heero, qui s’abattaient avec force et rapidité sur les touches déjà usées.

- Où as-tu trouvé tout ca ? Demanda Wufei en examinant la tour puis l’écran noir sur lequel défilait à grande vitesse des lignes de code blanches.

Heero sursauta, et stoppa net de taper sur son clavier. Il s’étira, posa le clavier sur le sol puis se leva.

- Mais, quelle heure est-il ? Dit-il en se frottant les yeux qui étaient rouges et gonflés.
- Il est trois heures et demi. Répondit Quatre
- Ha

Heero n’avait effectivement pas vu passer le temps, il s’ébouriffa, un peu plus, les cheveux et partit vers la cuisine. Les trois gars le regardèrent faire intriguer et complètement désorientés. Il revint quelques secondes plus tard avec entre les mains une tablette de chocolat et une bouteille de jus d’orange.

- Heero ? Mais qu’est-ce que tu fais ? Fit Quatre.
- Hé ! Bien, j’ai faim, donc je mange. Il hésita avant d’ajouter, Trois heures et demi c’est vrai, c’est un peu tard.

Il se rassit et reprit le clavier sale et usé sur ses genoux. Il prit une gorgé de boisson orangée et un carré de chocolat puis il recommença à pianoter sur le clavier. Trowa soupira.

- Heero, où as-tu trouvé tout ce matos ? Redemanda Wufei.

Il reprit une gorgée de jus d’orange.

- Dans un petit magasin en ville. Répondit-t-il sèchement.
- Quoi ! Mais avec quel argent ? S’écria Quatre qui était devenu très radin depuis peu.
- Qui te parle d’argent ou de payer ? Heero souri légèrement.
- Ho non, c’est pas vrai.

Quatre s’effondra sur le canapé, piqua la tablette et l’attaqua sévèrement.

- Je n’ai fait que l’emprunter, et je ne peux pas aggraver mon cas. Non !

Quatre soupira, et s’allongea soudain pris d’un violant mal de tête, annonciateur de catastrophe.

- As-tu trouvé quelque chose au moins ? Dit Trowa laconique.
- Pas grand chose mais je cherche encore.
- Dit-nous déjà ce que tu as trouvé ! Grogna Wufei, qui s’adossa au mur les bras croisés sur sa poitrine attendant le rapport du soldat sur ses recherches.
- Bon je vous fais un topo rapide. Heero se tourna vers ses amis et commença à parler d’une voix neutre comme s’il récitait un cours bien révisé. Il existe effectivement un représentant des colonies il se fait appeler Dernier c’est évidemment un pseudonyme, mais je n’ai pas trouvé son vrai nom, cet homme et très prudent voir même un peu trop, il a sûrement beaucoup de chose à cacher. On dit qu’il était conseillé de nombreux chefs d’état. Mais cependant il n’existe nul part de dossier, de rapport ou quoi que soit de précis sur cet homme, il n’y a que des rumeurs. C’est comme s’il n’avait jamais existé. Je n’ai rien trouvé concernant l’endroit ou pourrait se trouver Duo, par contre le web regorge de rapport sur Duo et moi-même. Je n’ai pas peux tous les modifiés. Et je vais de ce pas continuer mon travail de falsification.
- Et tu n’as pas peur que ceux qui te cherchent remontent jusqu'à toi ? Questionna Quatre en mâchouillant le dernier carré noir

Heero éclata de rire, et le clapotement de touches repris de plus belle.

- Je prends ca pour un non alors.

Soudain Heero se leva brusquement, il pris son arme qui était rangé dans un des tiroirs du secrétaire, puis il sortit sans un mot et sans prêter aucune attention au regard surpris de Quatre et Wufei. La porte claqua au moment où Trowa haussa les épaules. Quatre s’avança de l’écran, et porta la main à sa bouche dans un hockey de surprise et de douleurs.

- Ho mon dieu !

A suivre …


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