Tomorrow, the End...


Auteur: Atomicfrog
Genre: Yaoi et tristounet.
Base: L'île aux enfants … non je rigole, Gw bien sur !
Remerciements : A ceux qui on inventer les ordinateurs et les logiciels de traitement de texte, même si celui que j'utilise est complètement nul ^__^! !
Site : http://www.follesfansdefics.fr.st


chapitre 6


Wufei posa son regard sur le chaos alentour. Tout n'était que cendre, gravat et fumée, mais dans le désordre ambiant, le chinois remarqua un jeune garçon, beaucoup plus jeune que lui filmant frénétiquement la scène.
Wufei donna un coup de coude à Trowa qui regarda paniqué le visage endormie de Quatre. Celui ci sursauta et regarda dans la direction du jeune homme. Il fit un signe de main à Wufei, qui se leva discrètement et contourna l'enfant trop occupé à sa tache pour remarquer quoi que ce soit d'autre que le tas de gravats noir, reste d'un commissariat et d'un espoir de retrouver leurs amis.
Trowa se leva soudain et interpella le garçon, qui le regarda l'air surpris et complètement désorienté. Il ne savait visiblement pas quoi faire.

- hé gamin! Cria Trowa en contournant doucement le corps de Quatre. Approche je veux te parler !

Le garçon sursauta, agrippa sa précieuse caméra et s'enfuit à toute jambes, mais Wufei surgit devant lui, et sans qu'il n'est eu le temps de faire quoi que ce soit, le pilote avait déjà dans les mains l'appareil du jeune homme.
Celui ci tomba par terre.
Trowa pris Quatre dans ses bras et s'approcha de Wufei et du jeune homme.

- Qui ... qui êtes vous? Vous n'êtes pas des flics ça c'est sur! Dit il.
- En effet nous ne somme pas de la police. Répondit Trowa, essayant tant bien que mal de réveiller le blond.
- Je suis Wufei, et je veux juste regarder deux trois trucs sur ta machine.
- Vous êtes des services secrets alors, ou du F.B.I ... Hé ! Vous n'allez tout de même pas effacer ma cassette ! S'écria le gamin.

Trowa le regarda avec curiosité, il n'était pas très vieux dans les 14 ans environs, il avait de longs cheveux châtains bouclés et mal coiffés, maintenu par une casquette multicolore mise à l'envers, c'est yeux marrons brillait d'une vive intelligence.

- Que fais tu ici ?
- C'est pas vos affaire, alors rendez moi mon appareil et fichez le camps !

C'était plus une plainte, qu'un ordre.
Trowa haussa les épaules. Wufei bidouillait toujours la caméra sans résultats apparemment.

- As tu vu un homme d'à peu prés mon âge, de la taille de Wufei, les cheveux bruns en bataille, avec un débardeur vert, entrer dans ce bâtiment? Demanda Trowa.
- Peut être que oui, ou peut être que non ...

Le garçon tendit sa main ouverte vers le grand brun. Trowa sourit et eut un soupire de dédain.

- Dit moi tu y tiens à ta boite de conserve? Le garçon baissa la main, un masque de colère sur le visage. Alors réponds moi .
- Mouais, j'ai vu ton gars, mais il était en costard de poulet, alors vous êtes prisonniers en fuites!
- Wufei, il s'est carrément jeter dans le gueule du loup. Dit il en ignorant complètement le cameraman.
- Je savais qu'il était fou. Soupira t il sans levait les yeux de sa besogne.

Un faible toussotement attira l'attention de Trowa sur le précieux colis, blottit dans ses bras. Et deux superbes saphir apparurent.

- Ou suis je ? Dit il d'une voix endormis.

Trowa le regarda impassible. Quatre se rendant soudain compte de sa position rougit violemment.

- Tu crois pouvoir marcher?

Quatre ne répondit pas tout de suite, trop troubler pour pouvoir prononcer un simple oui.

- Je... je crois.

Trowa le posa doucement à terre et après avoir trébucher plus d'une fois Quatre s'éloigna rapidement de son porteur en tentant de cacher ses joues écarlates. Après quelque minutes, Quatre remarqua enfin la présence du jeune garçon et de Wufei.

- Euh, qui c'est ça ? Demanda t il en le montra du doigt.
- Hé bien c'est … c'est… Comment tu t'appelle ?
- Moi c'est Judith ! Et toi mec ?
- Moi c'est Quatre.
- Trowa. Murmura ce dernier.
- Purée vous m'avez l'air de gros loosers ! S'écria Judith, alors qu'il faisait signe à Wufei de lui rendre la caméras. Vous me faîtes pitiés, donne ça choupette.

Wufei se retint de lui écraser sa fichu caméra sur sa figure d'ange. Il lui passa la machine en le foudroyant du regard.

- Bon alors je crois bien avoir filmé le blaireau que vous cherché.

Il appuya sur un bouton et aussitôt l'image apparut sur le côté de l'objet. On y voyait en gros plan de mauvaise qualité, un homme en tenue bleu marine montant tranquillement les marches sombres.

- Oui c'est bien Heero ! Dit Quatre.
- Quoi ? Heero Yuy, l'assassin de Réléna. Trop super ! S'écria Judith. Je tiens mon scoop.
- Non il ne faut pas que tu en parles ! Fit Trowa.
- T'es pas bien mon gars ! Heero l'ennemi publique numéro 1 dans ma caméra, je tiens ma carrière.
- Il ne l'a pas tuer ! Il est innocent, dit plutôt ça ! S'exclama Quatre.
- Alors vous êtes ses potes, je peux vous interviewer, s'il vous plaît !
- Non ! Par contre est qu'il est sortit du commissariat ?
- Je peux vous filmer au moins, ou juste une photo ! Continua Judith
- Non, répond nous et vite ! Ajouta Wufei en l'attrapant par le col.
- Woh, non je l'ai pas vu sortir de ce trou, il a du se faire choper, à c'est bête il est sans doute mort maintenant.
- Il n'est pas mort j'en suis sur ! S'écria Quatre, montre nous ce que tu as filmé avant que le bâtiment explose.

Le jeune homme s'exécuta. Les images défilèrent à grandes vitesse faisant revivre l'explosion puis elles s'arrêtèrent pour montrer ensuite le cours laps de temps précédent la déflagration. Les trois pilotes scrutèrent la vidéo à la recherche que la moindre ombre ou silhouette étrange semblant s'enfuir.

- La ! S'écria Quatre pointant son doigt sur l'écran.
- Hé bas les pattes, tu vas me pourrir l'écrans.

Trowa s'approcha pour scruter de plus prés l'écran de la caméra numérique puis il secoua vivement la tête. Judith haussa les épaules excédés par l'ignorance en imagerie des trois pilotes. Il regarda le film, nettoya l'écran, puis tenta de trouver tout seul ce qu'il cherchait.

- Regardez, si je zoom, dans le coin là !

Ils virent apparaître un ombre de forme humaine s'éloignant doucement du commissariat, semblant porter quelque chose ou quelqu'un.

- C'est sûrement votre lascar. Lança Judith en s'enfonçant un chewing-gum citron dans la bouche.
- Il a du partir par là ! S'écria Wufei en pointant du doigt le côté gauche du tas de cendre. On dirait qu'il porte quelqu'un…
- C'est sûrement Duo, le coupa Quatre. Y a t il une pharmacie ou un hôpital dans le coin ?

Judith haussa les épaules en mâchouillant bruyamment. Quatre soupira devant le manque totale de morale du jeune homme.

- Mais Heero et Duo sont tous les deux recherchés, il n'oserait quand même pas…
- Quatre, je crois que Heero est tout a fait capable de braquer une quelconque pharmacie.
- Raison de plus pour se dépêcher de le retrouver ! Grogna Wufei. Quatre, passe moi la carte.

Quatre fouina dans sa poche et en sortit la carte froissée et déchirée par endroits, puis la tendit au chinois. Judith commença à filmer la scène, mais la main de Trowa s'abattit vite sur l'objectif, et d'un regard il fit taire le cameraman qui protestait déjà.

- Hé les blaireaux je peux partir ?

Wufei qui se débattait avec la carte ne l'entendit pas, tout comme Quatre qui essayait en vain de l'aider ne réussissant qu'a déchirer un peu plus le bout de papier fripé. Trowa lui signe de déguerpir, et le jeune homme disparut aussi vite que la neige au printemps. (1)

- On a perdu trop de temps, l'hôpital le plus proche est dans cette direction, remarqua le chinois qui avait réussi à dompter la carte, en désignant le côté gauche de l'ancien bâtiment, si on se dépêche, on arrivera peut être à éviter un drame.

Les trois pilotes se mirent à courir comme pour rattraper le temps perdu. Ils arrivèrent vite devant un grand immeuble blanc, devant lequel, ils aperçurent la silhouette boitante de Heero, portant un corps inanimé.
Les trois pilotes accoururent. Heero la jambe droite et le visage en sang, portait dans ces bras le corps mutilé de Duo. Il avait le visage couvert de bleu et d'écorchures, sa tunique noir n'était plus que lambeaux tachés de sang. En les apercevant Heero ferma les yeux et se laissa tomber. Trowa le rattrapa lui et Duo avant qu'il ne tombe à terre. Wufei porta Duo tandis que Trowa s'empara du soldat parfait. Quatre était horrifié, il avait le cœur au bord des lèvres, tout autour de lui devenait flou, ses jambes ne le portait plus.

- Quatre reste avec nous ! S'écria Trowa en le voyant pâlir et fermant les yeux.

Ces paroles tirèrent le blond de sa torpeur, il sursauta et porta la main à sa tête. Trowa esquissa un sourire puis assura sa prise sur Heero.

- Rentrons à la maison. Souffla t il

Quatre secoua la tête, pour se remettre les idées en place.

- Euh … Trowa ? Comment on rentre ? Remarqua Wufei.
- …

Trowa haussa les épaules, tourna les talons et se dirigea vers la route s'éloignant de l'hôpital. Sans rien dire Wufei et Quatre lui emboîtèrent le pas. Ils arrivèrent dans une rue sombre, et déserte, sur le trottoir était garé de nombreuses voitures.

- Voilà comment. Fit Trowa en désignant la ligne de véhicule du menton.
- Non, on ne peut pas voler une voiture ! Gémit Quatre.
- Bien sur que non. Dit il en confiant Heero au blond.
- Prend la rouge là elle a l'air chouette. Proposa le chinois.

Trowa s'avança vers la voiture choisit et n'eut aucun mal à fracturer la porte. Il s'installa à la place du conducteur et commença a fouiller dans les fils sous le volant. Quatre s'installa a l'arrière, Heero sur les genoux et Duo à son côté. Il était tout deux dans un piteuse état, mais Duo était visiblement le plus touché, il n'était plus que plaies, bosses et bleus. " Qu'est qu'il c'est passé la dedans ! " Le regard de Quatre se posa sur Heero, sa jambe était brisé et une longue entaille parcourait son visage, du bas de sa joue droite jusqu'au haut de son nez. " Et toi Heero comment as tu eu la force de porter Duo et de marcher ? "
Quatre posa sa main sur la potrine lacérée de Duo et serra Heero de son bras restant.
Il ferma les yeux et plongea en eux. Il sentait les faibles vibrations de leurs esprits, il tenta de comprendre et de trouver des réponses. Il fouilla, chercha mais, il n'arrivait pas à contrôler ce qu'il ressentait. Il tomba. Il allait se noyer. Quatre se débattait et tentait de sortir de ce fleuve de vie au courant trop fort.
Le vrombissement de la voiture le ramena à la surface. Quatre soupira de soulagement, il pouvait a nouveau respirer. Wufei assit devant se retourna vers lui et lui lança un regard inquisiteur. Quatre ôta sa main et lui sourit timidement.

- Tous va bien … alors on y va !

La voiture démarra à toute vitesse et fonça vers la France, et leur chalet.

A suivre …


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