Tomorrow, the End...



tomorrow the end Auteur: Atomicfrog
Genre: Yaoi et tristounet.
Base: Gundam Wing
Remerciements : A Sakura-chan qui est super comme correctrice ^__^ gua
Site : http://www.follesfansdefics.fr.st


Chapitre 7



- Quatre ? ! Dit Trowa en secouant le blond pour la unième fois.

Quatre, Duo sur les genoux, était assoupi. Il sursauta, cligna des yeux plusieurs fois puis ouvrit la porte de la voiture volée, garée sur une aire d’autoroute non loin de la frontière.

- Qu’y a t il ? Dit-il d’une petite voix enrouée par la fatigue.
- Enfin … j’ai réussi à te réveiller ?

Trowa s’étira faisant craquer son dos engourdi d’être resté trop longtemps assis. Le blond se tourna vers l’intérieur de la voiture. Il la trouva vide. Quatre allongea Duo, bandé et pansé de toute part, sur la banquette et sortit de la voiture.

- Où est Heero ? Et Wufei ?
- Wufei est parti courir pour se défouler un peu. Trowa se laissa tomber sur le gazon jaunâtre. Heero doit être aux toilettes, en train de se rafistoler la jambe.

Quatre s’assit près de lui qui, après un bâillement, s’était allongé bras en croix sur le sol.

- Heero va bien ?
- Oui, il va même très bien.

Le blond entoura ses jambes de ses bras.

- Est ce qu’il a dit quoi que ce soit sur ce qu’il passé ?
- Non, rien qu’une flopée de jurons. Il est très grincheux au réveil.

Quatre sourit. Son ventre vide gronda soudain.

- J’ai faim … Où somme nous ? Et depuis quand roulons nous ?

Trowa rit puis lui répondit calmement.

- Nous sommes à une centaine de kilomètres de chez nous. Et cela fait trois jours que nous roulons, et que toi tu dors. Heero est debout depuis déjà deux jours. Après une hésitation il ajouta. Si tu as faim … il a braqué une épicerie, il y a tout ce que tu veux dans le coffre.

Quatre n’en croyait pas ses oreilles. Trois jours qu’il dormait. Comment est-ce possible ? Son estomac gronda une nouvelle fois et, résigné à écouter sa faim, il alla fouiller dans le coffre de l’auto. Il en sortit une miche de pain et une tablette de chocolat. Il revient s’asseoir près de Trowa qui, à sa surprise, s’était endormi. Il l’observa un instant avant d’entamer son repas.

Après quelques minutes, il vit Heero sortir des toilettes, une attelle sur sa jambe blessée. Quatre lui fit signe. Il avait troqué son costume de police contre son habituel ensemble vert et noir. Il avait l’air complètement remis, malgré un léger boitement dû à sa jambe cassée.

- Enfin réveillé ! Lui dit Heero en guise de salut.
- Oui, et toi comment vas tu ?
- Bof. !

Il se laissa tomber près du blond. Quatre aperçut sur le visage angélique de Heero une longue cicatrice, stigmate de sa dernière aventure, à moitié cachée par ses lourdes mèches châtains.

- Tu as bien dormi au moins ? Même Duo a ouvert l’œil pendant que tu ronflais.
- Ah bon, c’est vrai ? Il a dit quelque chose ?
- Il voulait de l’eau, puis il s’est rendormi

Heero eut un soupir infime. Wufei parut soudain, en sueur, en jogging, un walkman à la ceinture. Encore les trésors de quelque « vols » pensa Quatre désespéré. Wufei trotta vers le groupe. Et salua Quatre tout en reprenant son souffle. Comme les autres pilotes le chinois était surpris de voir Quatre sur pied. Celui ci n’arrivait pas à s’expliquer ce sommeil si long. Wufei commença à s’étirer, tandis qu’Heero se dirigeait vers la voiture. Quatre rassasié s’allongea en chien de fusil aux côtés de Trowa qui dormait toujours. Il ferma les yeux, mais trop de choses se bousculaient dans sa tête blonde. Des choses, des sensations qu’il n’avait jamais connu auparavant. Il ne sait pas combien de temps il passa à trier et analyser toutes ces émotions intruses.

Trowa fut surpris et troublé de voir le blond allongé près de lui. Quatre semblait dormir. « Encore, pensa Trowa, je n’arrive pas à comprendre, c’est peut-être le stress ou une de ses … crises bizarres.» Wufei et Heero étaient assis dans la voiture discutant tranquillement. Le ciel était déjà sombre. Il se pencha vers Quatre. Il avait les yeux ouverts, le regard dans le vague et les sourcils froncés. Le français posa une main sur son épaule. Le blond sursauta puis tourna sa tête vers lui. Ses yeux étaient rouges et ses pupilles complètement dilatées. Il lui sourit, puis demanda intrigué devant l’inquiétude qui cernait le visage du grand Brun.

- Qu’y a t il ? Demanda Quatre en se relevant.
- Ca va ?
- Mais oui, pourquoi ?

Trowa secoua la tête en se relevant.

- Tu es bizarre en se moment… en fait je m’inquiète un peu.

Trowa aida un Quatre aux joues légèrement rosées.

- Je vais bien, tout va bien. Assura-t-il en époussetant son pantalon.

Wufei leur fit signe de monter et démarra le moteur. Trowa reprit sa place aux côtés du conducteur, tandis que Quatre prit place près de Heero qui tenait Duo dans ses bras pris. Il avait visiblement été changé, tant ses habits que les multiples bandages qui parsemaient son corps fluet. Durant le voyage Quatre fut surpris de l’attention que le soldat portait à Duo. Il passa son temps à le regarder lui tripatouillant les cheveux, à la fois tendrement et anxieusement.

Après une demi heure de route en silence, ils arrivèrent sur le parking de l’aéroport. Wufei descendit sans éteindre le moteur, cédant sa place à Trowa.

- Hn … ?

Trowa fouilla rapidement dans ses poches, et lança dans un cliquetis métallique l’objet de sa recherche au chinois, qui fonça dans le labyrinthe de voitures que formait le parking. La voiture redémarra aussitôt, les conduisant vers le chalet.

- Mais … et Wufei ? Demanda Heero.
- T’inquiète il va chercher son jouet. Répondit Trowa.
- Quoi ?
- Tu verras.

Heero se tut perplexe. Ils arrivèrent enfin à destination. Tous descendirent, Duo dans les bras de Heero. Quatre ouvrit la porte et fit entrer les deux pilotes pendant que Trowa s’occupait de décharger le coffre bourré de choses diverses allant du canard en plastique aux cartouches de fusil à pompe.
Trowa eut à peine le temps de mettre le pied dans sa demeure, qu’un horrible crissement caoutchouteux retentit sur la petite route qui longeait la mansarde. Trowa déposa les affaires qui encombraient ses bras dans le salon où Quatre observait Heero, qui avait déjà pris possession de la télé recyclée en ordinateur de fortune, comme si de rien n’était. Quatre s’assit près du monticule et se mit en tête de trier les objets hétéroclites. Trowa le laissa faire et sortit de la pièce dans un haussement d’épaule. Il faillit heurter Wufei qui, un sourire de bienheureux aux lèvres, faisait tournailler les clés autour de son index.

- Ha Wufei ! Tu pourrais rouler moins vite sur les routes. J’ai besoin de toi.

Trowa tendit sa main paume ouverte vers le chinois, qui cacha vite les précieux bouts de métaux argentés dans sa poche. Le français fronça les sourcils et baissa sa main bien conscient qu’il ne reverrait plus jamais ses clefs.

- Que dois je faire ? Demanda Wufei
- Si tu allais ranger l’autre voiture dans disons euh … la rivière.
- C’est où ça ? Dit il innocemment.
- Wufei.
- Bon d’accord je vais la liquider ta bouse rouge. Ronchonna le chinois en tournant les talons.

Trowa pouffa en secouant la tête, puis continua sa route. Il entra dans la pièce faiblement éclairée. Duo était allongé. A son arrivée il tourna doucement la tête vers Trowa.

- Ha ! Tu es réveillé. Comment te sens tu ?

Trowa s’assit près de lui. Duo soupira dans une grimace. Respirer était pour lui une douleur supplémentaire, Il avait de multiples côtes brisée.

- Ou … Réussi t il à souffler.
- Nous sommes en sécurité. Ne t’inquiète pas. On est chez moi, c’est une bonne planque.

Duo ferma les yeux comme pour essayer de comprendre la situation.

- Partir … vite.
- Quoi ? Mais qu’est-ce tu racontes. Dit Trowa en posant la main sur le front brûlant de l’américain.
- Ecoute ! Continua Duo dans un ultime effort. Partir … vite.

Le brun écoutait les chuchotements plaintifs de son ami sans rien comprendre.

- Ils vont venir. Ils … Regarde .

Il tendit son bras droit tremblotant vers lui. Et de sa main gauche il tenta de défaire le bandage qui ceignait son poignet droit. En vain. Trowa l’aida défaisant avec attention la gaze tachée de sang, pour découvrir sans surprise une plaie béante et nette.

- La … c’est ma faute … ma faute.
- Mais de quoi tu parles?

Duo agita son poing en guise de réponse.

- Je ne vois rien. Que se passe t il ?

Duo leva la tête vers la fenêtre, et laissa courir les larmes sur ses joues zébrées.

- Il faut partir… Ils savent … ils sont sûrement… sûrement … oui …déjà ici.

Tout en écoutant les propos sans sens apparent de Duo, Trowa examinait le poignet blessé. Il n’y avait rien à premier vu d’anormal. La plaie était trop nette pour une blessure accidentelle.

- Crois moi … On doit vite partir.

Trowa sursauta lorsque sous ses doigts et sous la peau blanche, il sentit une petite bosse qui n’avait pas lieu d’être. Il passa la main sur son front.

- Tu as raison, On doit y aller. Et vite. Il passa ses bras sous les genoux et épaules du blessé et le souleva.

Duo hurla de douleur, il n’avait pas une partie de son corps qui ne le faisait pas souffrir.

- Que se passe t il ? demanda Heero en entendant le cri.
- Je n’en sais rien. Quatre se leva et fit quelque pas pour passer la tête dans l’embrasure de la porte.

Il vit Trowa sortit, Duo dans les bras. Son cœur se serra en un instant. On doit filer, vite.
Trowa posa Duo contre le mur et l’enroula dans une couverture miteuse.

- Mais Trowa qu’est qui se passe ? Demanda Quatre

Heero s’approcha de Duo et s’accroupit près de lui. Il passa sa main sur la joue brûlante du pilote natté. Celui ouvrit les yeux et sembla complètement surprit de voir si proche de lui le soldat glacé.

- Pas le temps de t expliquer il faut que l’on parte.

Trowa courait dans tout l’appartement cherchant quelque chose.

- Mais pourquoi ?
- Fais moi confiance. Soudain Trowa s’arrêta net dans sa recherche. C’est Wufei qui à les clefs.

Il se prit la tête dans ses mains tentant de trouver une solution. Heero s’empara de Duo.

- Tant pis on y va quand même. Suggéra t il en se levant.
- Oui allons y au pire on fractura la voiture, même si Wufei nous achève après.

Quatre posa la main sur la poignée. Il eut un haut le cœur et c’est dans un effort surhumain qu’il ouvrit la porte.
Ils furent aussitôt éblouis par de puissants projeteurs braqués sur la mince porte du chalet, tout autour d’eux retentirent les sinistres cliquetis métalliques d’armes que l’on vérifie pour mieux tuer.

A suivre …



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