Treize petits anges


Auteur : Kitsune(Kit/Kat)
E-mail : Shinigami_goddess@hotmail.com
Série : vaguement Gundam...
Genre : gôre, fantastique, un peu UA(ça dépend des esprits) anges, démons bref aucun rapport avec GW.
Couples : YAOI, bon bah, 1+2(ou plutôt, 2 qu'aime bien 1), 1+S(ne hurlez pas c'est provisoire, je promet du 1x2, vous pouvez baisser les armes) , 3x4.
Autres : merci à tous ceux qui m'écrivent qui me lisent et qui me supportent. Ce chapitre est pour vous
Disclaimer : sont pas à moi mais on le sait


Chapitre 2 :cauchemar


Autour de lui, le noir enveloppait tout. Duo aurai bien voulu s'échapper de cet Horrible couloir, mais une force terrible le retenait, comme si des fils invisibles s'étaient emparés de ses membres.. Et puis il le vit ; c'était un garçon inconnu, cloué à la porte. Il jaillissait dans l'obscurité éclairant à lui seul le sombre couloir. c'était beau mais effrayant, car le garçon ne semblait pas cloué , mais écrasé ,précipité contre cette porte avec une force d'un autre monde.
Soudain, le crucifié leva sa tête vers lui, et dans un dernier souffle parvint à articuler quelque chose, mais c'était presque un murmure, faible comme un bruissement d'aile.

- C'était toi ? mais pourquoi... pourquoi ?

Un immense chat noir fendit alors l'ombre et s'approcha de Duo, brandissant son unique griffe avec laquelle il déchira la manche du vêtement. Et dans un sifflement de rage, il entailla la chair du jeune homme. Y dessinant une étrange arabesque.

- Maintenant tu ne pourra plus jamais m'échapper, je te reconnaîtrais toujours...

Le chat rapprocha son visage de celui de Duo, posant ses lèvres contre celles du garçon et lui retenant le visage de ses deux pattes afin de l'immobiliser, mais Duo ne se débattait plus, prisonnier de ce baiser, son cœur cognait, il n'en pouvait plus, de plaisir, d'angoisse, de désir. Il le serra contre lui. Ses épaules, ses reins. Il l'embrassait à en perdre le souffle, se mains glissèrent le long du corps du chat , sauf que ce n'était plus un chat, sa peau était lisse et douce.
Duo ouvrit les yeux , et là, deux yeux gris étirés jusqu'aux tempes le dévisagèrent. Ce n'était pas le visage d'un chat, mais celui d'une espèce de démon à la bouche écarlate, aux cheveux blond/blanc. Il avait une coupe à la garçonne et sa chair était anormalement translucide. Plus Duo le regardait, plus le doute l'envahissait, était-ce une fille ou un garçon ? enfin, c'était bien connu, les anges n'ont pas de sexe et c'était bel et bien un ange qu'il tenait là serré contre lui.
Toutes ses pensées s'arrêtèrent la lorsque les doigt de l'apparition glissèrent le long de sa joues, y laissant une étrange traînée noire. L'ange poussa alors un hurlement assourdissant qui transperçait les oreilles et qui n'en finissait plus, mais il ne se contentait pas de crier, il parlait, au début Duo ne comprit qu'une seule phrase sans cesse et sans cesse répétée

- Ne fais pas ça ! ne fais pas ça je t'en supplie ! !

la créature venait de lui agripper le bras et le secouait avec une force dont il ne l'aurai pas cru capable...

- Duo, Duo mais réveille toi donc ! !

le jeune garçon se dressa dans son lit, haletant. Le cauchemar s'était déchiré comme un voile. Mais le malaise demeurait. Il s'aperçut alors de la présence d'Heero, penché sur lui qui le secouait avec force.

- Enfin, je commençais à m'inquiéter. tu vas bien ?

Depuis quand Heero s'inquiétait-il pour sa santé ? Duo en resta quelque peu surpris mais il avait l'esprit trop encombré par son cauchemar pour y prêter vraiment attention.

- Ca va Heero. murmura-t-il en passant une main dans ses cheveux emmêlés. C'était juste un mauvais rêve.

Le japonais se leva, lui adressant un petit regard réprobateur.

- Je vais préparer du café. Tu en veux ?
- Oui , j'arrive. heu Heero ?
- Hn ?
- Merci d'être venu me réveiller.
- De rien.

Sans un mot de plus il quitta la pièce. Duo resta là, encore tremblotant. Brrr quel rêve horrible.
Le souvenir du corps crucifié et du cri de douleur de l'ange, planait, obsédant, incongru sur la chambre au décor apaisant.
Derrière la fenêtre, l'aube se levait. Le jeune garçon resta quelque instant à contempler le ciel, ou les nuages se teintaient harmonieusement de nuances bleutées et mauves, les premiers rayons du soleil commençaient déjà à percer à travers la brume.
Duo glissa un index le long de sa joue, emporté par ses pensées, il ne s'était pas rendu compte qu'une larme y coulait.

Lorsqu'il pénétra dans la cuisine, les autres pilotes se trouvaient déjà là, Heero, Trowa et Wufei étaient attablés tandis que Quatre faisait la vaisselle dans l'évier, son tablier bleu noué autour de la taille. Duo s'assit à son tour et se servit un grand bol de café, il en avait bien besoin. Puis il entreprit de se tartiner un morceau de pain tandis que Heero levait les yeux de son ordinateur auquel il était resté rivé de puis le début.

- Mission.

Quatre visages se tournèrent vers lui, le questionnant du regard. Il tourna alors l'écran de son portable vers les autres pilotes. Une série de photographies couleurs s'affichait les unes à la suite des autres il s'agissait d'un individu blond aux cheveux courts et aux yeux gris. Duo manqua de s'étouffer avec son café, cette créature asexuée qui se tenait devant ses yeux n'était autre que l'ange/chat du rêve.

- Ou tu as eu ces images ? sa voix était tendue, Heero se tourna vers lui intrigué.
- Tu le connais ?
- Non, mentit Duo, il n'allait pas raconter son horrible rêve. Je l'ai jamais vu. Pourquoi vous me regardez comme ça ?
- Non pour rien... marmonna Quatre retournant à sa vaisselle.

Et le silence retomba. Jusqu'à ce que Heero se décide à leur expliquer la mission.

- Il s'appelle Claude Kent.
- Hu ?
- Je parles de lui, il désignait l'écran. c'était un agent en contact avec nous, mais il à disparu depuis plus d'un mois sans laisser de trace ; il faut le retrouver.
- D'aaaaccord... soupira Duo, et comment on est censé le retrouver ? On est terroristes pas détectives.
- Tu te débrouilles..
- Duo et moi allons faire des recherches en ville décida Quatre. Tu veux bien Duo ?
- Hum laisse moi y réfléchir.... Oki mais tu me paie une glace.
- Une glace en plein Hiver ? s'étonna Wufei en fronçant les sourcils.
- Ben oui, comme c'est tout glacé, ça me donne l'impression qu'il fait moins froid dehors, s'écria triomphalement le natté.

Le chinois soupira agacé devant tant d'incohérence quoique venant de la part du pilote de Deathcsythe, ça n'était pas vraiment étonnant.

- Vous vous occuperez du secteur est de la ville, moi j'irai au nord et Trowa et Wufei...
- Nous nous séparerons, coupa Trowa, moi au sud et Wufei à l'ouest. ça va ?
- Une seconde, comment pouvez vous être sûr qu'il est encore dans la ville ? moi si me tirais j'irai me cacher à l'autre bout du globe.
- C'est vrai, reconnut Quatre. Comment peux tu en être sûr Heero ?
- D'après J, il semblerait que des témoins l'ont aperçu dans ce coin, ça va comme explication ?

Tous acquiescèrent d'un mouvement de tête. Trowa fut le premier à se lever.

- J'y vais. Wufei ?

Le chinois se leva à son tour.

- Moi aussi, fit Heero après avoir consulté sa montre. Puis se tournant vers Duo et Quatre. Ne traînez pas trop.

Les trois pilotes quittèrent la cuisine. Quelques secondes plus tard, la porte d'entrée se fermait dans un claquement sec.

- Et ben, on vient à peine de finir une mission qu'on nous en refile une autre. Même pas une semaine de repos.
- Allez Duo, c'est pour le bien des colonies.
- Hum...
- On y va ?

Une heure plus tard, les deux pilotes marchaient dans les rues, Quatre observait les passants espérant reconnaître Claude Kent, Duo lui préférait admirer les boutiques aux devantures illuminées affichant de toute sortes de jouets finalement, il se tourna vers le blond.

- T'as pensé aux cadeaux que tu vas faire pour Noël ?

Quatre allait lui répondre qu'ils n'étaient pas là pour ça mais lui aussi commençait à trouver cette mission ennuyante, après tout, un peu de shopping pour Noël ne serait pas une mauvaise idée.

- Tu veux qu'on regarde si on voit quelque chose ?
- Oh ouais ça serait chouette, en tout cas plus que de rechercher ce pauvre gars, après tout s'il à disparu peut être qu'il voulait juste qu'on lui foute la paix.
- Tu as raison.
- T'as une idée de ce que tu vas offrir a Heero ?
- En fait j'y réfléchissais, peut être un nouvel ordinateur, ça lui ferait plaisir.
- Ouais c'est pas une mauvaise idée, enfin, moi je pourrais jamais lui payer ça... je vais quand même lui faire une surprise, mais j'ai pas d'idées..
- Ne t'inquiètes pas Duo, ce n'est pas le cadeau en lui même qui compte, mais le geste.
- Ouais mais bon, tu connais Heero. Incapable de comprendre un geste d'amitié. Quatre ?

Le petit blond balayait la foule du regard les sourcils froncés.

- Quatre qu'est ce qui se passe ?
- Non rien, j'ai cru apercevoir Heero...
- T'es sûr ?
- Presque, tiens regarde là ! ! il pointait son index vers la place, effectivement, le japonais se trouvait assis sur l'un des bancs. Mais il n'était pas seul. Un superbe garçon, aux cheveux d'un blond transparent et aux yeux mauves était à ses côtés. Visiblement, ils se connaissaient de longue date, on aurait presque put croire qu'ils étaient intimes
- Merde il fout quoi ici Heero ?
- J'en sais pas plus que toi Duo.
- Tu crois qu'on devrait aller lui parler ?
- Non, ça serait gênant pour lui...

Il s'interrompit soudain. Les deux " amis " s'étaient tourné l'un vers l'autre le blond se rapprocha d'Heero jusqu'à poser ses lèvres sur celles du japonais, qui d'abord surpris de ce geste ne réagit pas puis il ferma les yeux s'abandonnant au baiser et l'autre de passer ses mains délicates dans le spandex noir.

- ARG, ils se tripotent en plein centre ville ! ! ! Je veux pas voir ça. Duo posa ses mains sur sesyeux, préviens moi quand ils auront fini.

Comme Quatre restait aussi muet qu'une carpe, il se décida à les rouvrir, pour se trouver devant le blond les yeux écarquillés pas la surprise qui ne quittait plus le couple des yeux, dans un état de stupéfaction, sa bouche s'était affaissée de quelques millimètres.

- Tu gobes des mouches quat-chan.
- Duo, dis moi que je rêve...
- J'aimerais bien mais malheureusement c'est bien réel.

Quatre se tourna vers Duo, cette dernière phrase avait été prononcée d'un ton amer qui ne collait pas avec la personnalité de l'américain.

- Duo ?
- Allez viens Quatre on rentre à la maison.

Avant que celui-ci n'ai put protester, le natté le traînait déjà vers une rue parallèle.

La fin de l'après-midi se déroula de façon maussade, Duo était resté silencieux durant tout le trajet ruminant de sombres pensées Quatre se sentait mal pour lui, comment aurait-il réagit lui, en voyant Trowa dans les bras d'un autre? Il préférait ne pas trop y penser.
Enfin, il atteignirent l'appartement, aux grand soulagement de Quatre, Duo avait fini par retrouver le sourire, ce fût d'ailleurs lui qui proposa de commander une pizza, finalement, il passèrent la soirée tous les deux devant un film, ce n'est que vers minuit alors qu'ils s'endormaient déjà, qu'un bruit de clef se fit entendre, et la porte s'ouvrit doucement, visiblement celui qui venait de rentrer devait les croire endormis et faisait le moins de bruit possible.
Quatre releva la tête. lorsque la porte du salon s'ouvrit et que Trowa et Wufei apparurent dans l'encadrement.

- Vous rentrez tard, remarqua Duo.
- On s'est arrêté manger.
- Yuy n'est pas encore rentré ?

Le regard de Duo s'assombrit.

- Non.
- Ou est-il ?
- Dans les bras de son copain.
- Pardon, s'étrangla Wufei.
- Je viens de le dire.
- Mais comment ça Yuy sors avec quelqu'un ?
- Oh mais ce n'est pas sûr du tout, repris Quatre.
- Parce que tu te permettrais de faire des câlins surtout de ce genre au premier venu toi ! ! !
- Duo du calme...

Mais le natté s'était déjà levé le visage tout pâle de colère, il sortit de la pièce sans un mot refermant violemment la porte derrière lui.
Trowa et Wufei se tournèrent vers Quatre le questionnant du regard.

- C'est rien, murmura celui ci. Je crois que nous devrions tous aller nous coucher.

Wufei approuva d'un bref hochement de tête. puis il monta se coucher laissant ses amis dans le grand salon.

- Tu viens ? demanda Trowa au petit blond.

En guise de réponse, celui ci s'approcha du brun et se blottit dans ses bras fermant les yeux.
Trowa le pris dans ses bras avec un infini douceur et le ramena dans sa chambre. Là il l'installa sur le lit, le recouvrant d'une couverture, et l'embrassa gentiment sur la joue.

- Bonne nuit Quatre.
- Bonne nuit.

Après un dernier regard, Trowa quitta la pièce un peu malgré lui.
Une fois seul Quatre se recroquevilla sous les couvertures et ferma les yeux. Il allait s'endormir lorsqu'il sentit, quelque chose, comme un cris surgi de nulle part, un appel au secours. Cela provenait du fond de la grande ville, il y avait quelque part, de l'autre côté de la capitale quelqu'un qui souffrait, quelqu'un qui se cachait, et qui pleurait en lui demandant à lui Quatre de l'aider, de le protéger...
Le petit blond se redressa dans son lit, une drôle de sensation s'était emparée de lui, un malaise étrange dont il ne comprenait pas le sens. Mais il avait peur. On lui voulait du mal, mais pas seulement à lui, celui qui lui avait lancé cet appel était lui aussi traqué.
Malgré son inquiétude, il se força à rester calme et à se concentrer sur la provenance du message. Tout à coup, ce fût comme s'il quittait son corps. Quatre n'était plus qu'esprit, il se sentit s'enfoncer dans les ténèbres, traverser les murs, errer dans la ville , à la recherche du moindre signe de son mystérieux interlocuteur, un murmure, un battement de cœur, mais rien ne se produisit, comme si un abîme s'était creusé entre eux, Quatre ne découvrit qu'un vide immense, et une terrible solitude.
Il finit par sombrer dans le sommeil et rêva.
Il se vit debout, sur une jetée , le vent frais lui caressait le visage, les vagues grondaient, une lune ronde éclairait le ciel, une dizaine de silhouettes fantomatiques se profilaient à l'horizon, trop éloignées pour qu'il puisse distinguer leurs traits.
Soudain, un bruissement tout près le fit se retourner, un garçon du même âge que lui faisait face.
Sa présence le réconforta. Il s'était sentit bien seul et effrayé sur la jetée. Le visage de ce garçon lui était familier, avant même de l'entendre parler, il comprit que c'était un ami.

- Qui es-tu ?
- Claude Kent. Répondit l'apparition.
- Claude. Je te recherchais ou sommes nous ?
- Nous n'avons pas beaucoup de temps reprit Claude, l'ennemi est de retour. Ecoute moi bien Quatre, tu est le douzième, au commencement, nous étions treize, mais il a déjà vaincus les dix premiers, ils ne reste plus que nous trois.
- Mais...
- Je t'en prie, Quatre, trouve le onzième avant qu'il ne soit trop tard. Tu est le seul à pouvoir le faire. il souffre, toi aussi tu souffriras mais tu ne dois pas te laisser abattre. Tu est notre seule chance, notre lumière. Trouve le onzième et rejoins moi.

Quatre pointa le doigt vers les silhouettes immobiles.

- Ils... ils sont morts ?
- Les anges ne meurent pas Quatre, sauf si le cercle est détruit. Et c'est pour ça que nous devons vaincre. Pour vivre...
- Claude attends...

La mer se gonfla soudain, d'énormes vagues noires se jetèrent sur la jetée. Le tonnerre se mit à gronder, Quatre se retrouva de nouveau seul sur sa jetée. Il voulut s'enfuir mais une immense vague surgie du néant apparut devant lui , il était prisonnier, elle s'écrasa sur la jetée éclatant de tous côtés tandis que le blond se retrouva au milieu des vagues. Emporté par l'océan au fin fond du gouffre.

- Trowa... Trowa...

Mais personne ne vint le réveiller. Il resta prisonnier de ce cauchemar jusqu'à ce que son pied heurte le battant du lit et qu'il se retrouve par terre. Alors il ouvrit les yeux. Sa chambre était toujours la même. Il en poussa un soupir de soulagement. Rien qu'un mauvais rêve. Et c'était fini, bien fini. Rien pourtant n'était plus faux.

(A suivre)

vala c'est la fin du chapitre 2. J'espère que ça vous aura plu. En tt cas merci à salomiche pour me publier et a tous ceux qui m'écrient en m'encourageant à continuer , ça fait vraiment plaisir.




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