L'ultime combat
l'ultime combat
Nom de l'auteur : Gwenaëlle
Adresse E-Mail : yukidu78@hotmail.com
Base : Gundam wing
Genre : viol, action, torture !!!!!!!!!!!!
Disclamers : Pas à moi les 'tits bishos !!!
Merci à tous ceux qui m'ont laissé une review, ça m'a fait très plaisir et j'espère que ce troisième chapitre vous plaira !!! Il est plus soft que les deux premiers.
CHAPITRE 3
_Quoi ?
Pour toute réponse, Treize injecta un produit dans le bras de Trowa.
_Laissez moi vous expliquer, dit Treize. Ce produit est tout nouveau. Il me permet de contrôler une personne et de lui faire faire ce que je veux.
Il se tourna vers Trowa et le détacha. Le jeune garçon s'effondra par terre.
_Lève toi ! Lui ordonna le colonel d'Oz.
Et Trowa obéit.
_Vous voyez, il fait tout ce que je lui ordonne. Si je lui donnais l'ordre de se tuer, il le ferait. Mais ce n'est pas lui qui va mourir, enfin pas pour l'instant.
Il regarda Trowa et lui souffla à l'oreille :
_Tues-les, lentement.
Trowa avança alors vers ses amis, titubant. Il se dirigea d'abord vers Heero et se planta devant lui.
_Trowa, murmura le soldat parfait, ne l'écoute pas. Tu ne peux pas nous tuer. Tu n'es pas oblige de l'écouter. Tu es libre de faire ce que tu veux.
Mais le jeune homme ne semblait pas l'écouter. Il avança ses mains et enserra le cou de son coéquipier de ses longs doigts.
_Trowa, non ! Ne fait pas ça ! Hurla Wufei.
_Trowa, je t'en pris, murmura Heero qui avait de plus en plus de mal à respirer, ne fait pas ça.
Là, la lumière se fit alors dans l'esprit de Wufei.
_Heero, dit lui, dit lui ce que tu ressens ! Il faut qu'il le sache !
Alors, sans se poser plus de question, Heero lui obéit machinalement, pour sauver sa vie et aussi parce qu'il ne voulait pas que le Français se sente coupable de sa mort.
_Trowa, souffla-t-il, je... je... t'aime...
Ces mots ne firent pas effet tout de suite, Heero allait perdre connaissance, à bout de souffle.
_Que… C'est vrai…
Trowa avait les yeux écarquillés et son étreinte se relâcha autours de la gorge d'Heero. Il toussa et chercha à reprendre son souffle tant bien que mal. Le grand brun semblait perdu, le regard fixé sur Heero. Ce dernier planta ses yeux cobalts dans les émeraudes de son ami.
_Oui… Trowa, répéta-t-il, je… je t'aime de… de tout mon cœur. N'écoute pas Treize. Il ne cherche qu'à te faire du mal. Ecoute-moi, je t'en prie. Juste moi. Je veux te rendre heureux Trowa. Je veux te voir sourire, je veux t'entendre rire. Je veux seulement t'aimer.
Des larmes se mirent à glisser le long des joues du Français et il se prit la tête entre ses mains en hurlant, comme si une douleur sans non le transperçait.
_TROWA !!!!!! Hurla Heero.
Le Français s'écroula sur le sol en gémissant. Un des gardes se précipita vers lui mais avant qu'il ait pu faire un geste, Trowa le désarma et le tua sans ciller. Et, avec cette agilité qui le faisait ressembler à un félin prédateur, il tua les autres gardes et pointa son arme en direction de Treize.
_Non ! Hurla celui-ci. Tu dois m'obéir...
_Non, murmura Trowa.
Et il tira.
Treize s'écroula, mort.
Sans un mot, Trowa détacha ses deux amis. Heero s'avança vers lui et lui prit l'arme des mains. Alors le Français s'écroula en pleurant. Heero s'accroupit en face de lui et le prit dans ses bras, le berçant doucement.
_Chut... c'est finit mon amour... je ne veux plus te voir verser de larmes.
Le pilote aux yeux vert s'accrocha désespérément à son ami, cachant son visage dans son cou.
_Heero... Chuchota-t-il dans un murmure plein de détresse.
_Calme-toi.
_Pardon... pardon... Ses paroles se répétaient comme une litanie sans fin.
_Non, ne t'excuse pas. Tu n'as rien fait. C'est pas ta faute… c'est pas ta faute… C'est Treize. C'est pas ta faute…
Trowa resta un long moment dans les bras d'Heero, jusqu'à ce que Wufei leur dise qu'il fallait qu'il s'en aille maintenant.
_Tu as raison, répondit Heero avec une voix plus convaincue. Trowa, tu peux marcher ?
_Je… je ne sais pas, murmura-t-il.
Il tenta de se lever mais s'effondra aussitôt. Alors Heero se pencha sur lui et le souleva doucement dans ses bras. Trowa se serra contre lui, sa tête sur son épaule.
_Ne m'abandonne pas, bredouilla-t-il en tremblant.
_Jamais, répondit Heero en l'embrassant sur le front comme pour rassurer un enfant.
Trowa releva la tête et le regarda. Puis il reposa sa tête sur son épaule.
_J'ai froid, souffla-t-il, j'ai si froid, tellement froid.
Heero le serra plus fort contre lui, inquiet de son état. Puis, en silence, ils sortirent de leur cellule et avancèrent prudemment dans les couloirs. Trowa s'était endormis dans les bras d Heero. Soudain, ils entendirent un léger bruit et s'arrêtèrent net. Wufei, qui avait une arme en main, se mit devant ses amis. Mais, à leur grande surprise, ce fut Duo et Quatre qu'ils virent arriver, se déplaçant comme deux ombres dans les couloirs obscurs.
_Qu'est ce que vous faites là ? Demanda Wufei.
_A ton avis Wuffy ? On est là pour vous aider.
_On aurait pu s'en sortir sans votre aide. Et c'est WUFEI baka !!!
Quatre, lui, s'était précipiter sur Heero et Trowa.
_Par Allah, murmura le petit blond en voyant le pilote inconscient.
_Il faut vite qu'on sorte d'ici au plus vite, avança Duo. Allons-y.
Et tous le suivirent sans discuter.
Heureusement pour eux, ils ne rencontrèrent aucun garde et sortirent facilement de la base. Duo avait volé une jeep, et tous, montèrent dedans. Wufei conduisait, refusant que ce soit Duo qui prenne le volant. Ce dernier était à coté de lui. A l'arrière, Quatre et Heero donnaient les premiers soins à Trowa qui ne cessait de geindre dans son sommeil.
_Ils l'ont violé ? Murmura Quatre.
_Oui.
_Non ! Pourquoi ? Pourquoi ne peut-il pas être heureux ? Pourquoi doit-il sans cesse souffrir ? Revivre ses angoisses ?
_Qu'est-ce que tu veux dire ?
Quatre raconta alors à Heero tout ce qu'il avait déjà conté à Duo quelques temps auparavant. Et là, tous les sentiments du soldat parfait l'envahirent, il en eut le souffle coupé.
Tant de haine.
Comment cela était-il possible d'engendrer tant de haine en un seul être ? Mais il n'y avait pas que de la haine. Non, il y avait autre chose. De l'inquiétude ? De la peur? De... l'amour ???
Quatre avait dû mal à faire le tri dans tous ces sentiments mais une chose était sûr: Heero aimait Trowa. D'un amour tellement fort qu'il eut dû mal à l'imaginer. Heero n'était pas du genre à avoir des sentiments amoureux légers, ils étaient très puissants, très forts, passionnés et sans limites. Quatre sourit en son fors intérieur. Il s'était trompé. Trowa pourrait enfin être heureux. Oui. Ce bonheur allait lui être apporté par Heero. Heero, le soldat parfait. Le petit arabe fut en même temps soulagé que ce soit Heero car il était sur qu'il ne l'abandonnerait jamais. Il l'aimerait et le protégerait jusqu'au bout, jusqu'à la fin.
_Merci Heero, murmura-t-il.
Le soldat parfait lui jeta un regard interrogateur.
_Merci de l'aimer.
Heero ne lui répondit pas. Il passa simplement une main sur la joue de Trowa qui s'apaisa enfin un peu. Il ouvrit difficilement les yeux et rencontra deux orbes cobalt. Ces yeux le rassuraient et il ne les quitta pas.
_Heero…
_Chut, repose-toi Trowa.
_J'ai mal, gémit le Français. Je… je veux pas mourir.
_Je sais… chut… mais on va rentrer à la planque et appeler Sally. En attendant, dors.
En voyant que Trowa ne l'écoutait pas, il lui prit la main et se pencha sur lui.
_Je suis là et je ne partirais pas, susurra-t-il à son oreille.
Ils arrivèrent enfin à la planque et Heero porta Trowa jusqu'à son lit pendant que Wufei appelait Sally. Le soldat parfait était resté avec Trowa qui gardait obstinément les yeux ouverts.
_Trowa, tu devrais te reposer, lui signifia Heero
_Non… Le Français avait laissé poindre la peur dans sa voix sans même sans apercevoir.
_Tu n'as rien à craindre, tu es en sécurité ici Trowa.
_Je ne… je ne veux pas revivre… j'ai… peur... avoua-t-il à contre cœur.
Heero lui prit la main et la serra pour le rassurer.
_Je... je les revois, murmura Trowa. Ils sont là et... il recommence. Toutes les nuits ils reviennent. J'ai peur... je ne veux plus...
Trowa commençait à avoir dû mal à retenir ses sanglots quand Heero se pencha sur lui:
_Trowa, tout ça, c'est fini mon ange. Je suis avec toi et plus personne ne te fera de mal, plus jamais.
Les deux pilotes se regardèrent longuement et Heero se pencha sur lui pour l'embrasser. Mais avant qu'il ne puisse frôler les lèvres de son amant, ce dernier se tourna dos à Heero.
_...
_Non. Heero, il ne faut pas. Ne m'aime pas, s'il te plait. Je ne t'apporterai rien.
_Mais... Tro…
A ce moment là, Sally fit éruption dans la chambre et demanda à Heero de sortir. Ce dernier hésita mais fini pas obéir à regret.
Dans le couloir, les quatre pilotes attendaient, ne parlant pas, perdu dans leur pensée. Ni Heero, ni Quatre n'avait remarqué le bras de Wufei autour des épaules de Duo. Ce dernier avait d'ailleurs sursauté et s'était retourné vers le Chinois. Wufei lui sourit gentiment et Duo se laissa aller contre lui.
Quand enfin Sally eut fini de soigner Trowa, Quatre poussa Duo et Wufei devant lui pour laisser Heero seul avec Trowa. Ce dernier remercia le petit arabe d'un léger mouvement de tête et entra dans la chambre. Il avança lentement vers Trowa sans que celui ci ne le remarque vraiment. Puis, il avança sa main et la posa sur l'épaule de son ami. Mais là, encore une fois, Trowa se dégagea en lui tournant le dos.
_Trowa, qu'est ce que tu as ? Demanda Heero attristé par cette réaction. Je ne comprends pas. Je ne te ferais pas de mal si c'est ça dont tu a peur. Je t'aime et je ne veux que ton bonheur.
_Non, tu ne peux pas m'aimer !!!
_Et pourquoi ?
Trowa se recroquevilla dans le lit et son corps se secoua sous les sanglots qu'il essayait d'étouffer. Alors Heero le retourna doucement et planta son regard dans celui couleur d'émeraude de son amour.
_Dis-moi pourquoi je ne peux pas t'aimer ?
Trowa baissa les yeux.
_Parce que... parce que... je suis sale…
_Quoi ?
_Je suis salis Heero. Je suis souillé au delà de ce que tu peux imaginer. Je ne mérite personne et surtout pas toi. Je suis trop faible Heero. Regarde-moi. Tu ne peux pas m'aimer.
_Trowa, je ne comprends pas. Je ne vois pas en quoi tu est salis ou souillé, explique-moi.
Trowa hésita et ses larmes devinrent plus abondantes.
_ Heero... j'ai été... j'ai été...
_Dis-le, Trowa, dis-le.
_J'ai été...
Mais il ne put pas le dire, c'était trop dur. Il se replia sur lui-même et cacha sa tête dans ses mains.
_Va-t-en, supplia-t-il, va-t-en. Laisse-moi.
Heero lui jeta un regard inquiet avant de sortir de la chambre. Trowa se leva dés qu il entendît la porte se fermer. Il se précipita vers la salle de bain, enleva ses vêtements et alla dans la douche. Il prit un gant et commença à frotter sa peau de manière violente, comme si, en le faisant, il pouvait effacer les traces des personnes qui l'avaient abusé.
Cela faisait plus de deux heures qu'il entendait l'eau couler et Heero commençait à s'inquiéter. Alors, il rentra à nouveau dans la pièce, en silence, sans causer le moindre bruit, il se dirigea vers la salle de bain. Il toqua à la porte en appelant Trowa mais aucune réponse ne lui fut renvoyée. Il n'hésita plus et rentra dans la pièce, inquiet. Ce qu'il vit lui serra le cœur…
FIN DU CHAPITRE
Bon j'espère que ça vous a plu, tous vos commentaires dans les reviews pleaseeeeeeeeeeeeeeuh !!! * chibi eyes*
Fics Gundam Wing
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