Viol d'une nuit d'hiver...



viol d'une nuit d'hiver Ecrivailleuse : Solechan
E-mail : solechan@hotmail.com
Source : Gundam Wing
Disclaimer : Les persos ne m'appartiennent pas
Genre : Viol, violence, triste, deathfic
Note : Y'a un truc que je dois dire, c que je ne sais pas encore c'que veulent dire les lettres majuscules pour les genres des fics ^o^, en fait je connais que POV donc si ça se trouve ma fic est dans une catégorie que je ne sais pas nommer…ça serait gentil de m'expliquer histoire de faire du travail propre et bien net et que je comprenne pour les autres fics…xD
Note2 : rajoutez une petite musique au piano et au violon et vous aurez votre ambiance dramatique et tristounette qui s'impose dans cette fic…J'adore les fics tristes et j'espère que celle-là vous plaira !


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" Nooooon ! Lâchez-moi ! Je vous en prieeeeeeee, arrêêêêêêêêtez ! Pitiiiiiiiiié ! AAAAAH !! "

Le silence de la nuit fut rompu par une série de cris plus déchirants les uns que les autres. Une voix enraillée suraiguë s'éleva dans les ténèbres. Des supplications, des hurlements de douleur, des râles de souffrance…suivis d'un cri d'agonie, un silence pesant et puis plus rien. Quelques minutes après, une silhouette noire s'échappait calmement dans le brouillard à travers l'important nuage de neige qui tombait sur la ville…

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- Mort ?
- Malheureusement oui. Quelques minutes après qu'on l'ait retrouvé. Il n'a pas survécu au froid. Le pauvre n'a rien eut le temps de dire, il ne faisait que remuer les lèvres sans que l'on puisse comprendre quoi que se soit. Le froid a du le faire complètement délirer…si jeune…
- Quel âge ?
- Une quinzaine d'année environ. Identité inconnue, on n'a rien pu découvrir sur lui, mais la police poursuit son enquête. "

Le jeune détective rabattit le col de son manteau autour de ses joues devenues rouges sous l'action du froid intense. Un nuage de condensation s'échappa d'entre ses lèvres alors qu'il marchait en direction de l'attroupement qui s'était formé un peu plus loin. Dans ses sombres pensées, il se rapprocha du lieu du crime, marchant difficilement dans la neige. Il n'avait pas cessé d'en tomber depuis plusieurs heures, et l'accès au secteur lui avait été laborieux. Il n'entendait même pas le bruit sonnant des sirènes hurlantes des voitures de police. Il présenta négligemment son insigne à un agent en faction et accéda directement à la petite ruelle bondée de divers policiers occupés à récolter le moindre petit indice que l'agresseur aurait laissé. Il salua au passage deux ou trois personnes de sa connaissance et s'approcha d'un ambulancier.

" Où est le corps ? "

L'infirmier lui montra du doigt une civière recouverte d'un long drap blanc gardée à l'écart.

" Monsieur le détective, souffla t-il, le pauvre garçon s'est fait violer…Pendant la nuit… "

Il s'éloigna en secouant la tête de droite à gauche avec un air de tristesse non contenu se frottant les bras pour rechercher un peu de chaleur. Le détective s'approcha avec lenteur et découvrit le drap. Le visage du jeune garçon décédé était vide, glacé, froid, pourtant emprunt d'une immense sérénité. Il avait des yeux d'un bleu étonnant et ses cheveux étaient très blonds ondulant autour de son visage si terne. L'agent eut un regard attristé et ferma les paupières du jeune garçon avec respect.

" Tu n'auras plus à souffrir du froid mon vieux…mais, bon dieu, qui t'a fait ça ? S'exclama t-il "

Il serra les poings. Ce n'était pas le premier cas de ce genre qui se produisait. D'autres garçons des rues avaient été retrouvés morts, assassinés ou bien décédés à la suite de maltraitances, sexuelles ou non. Le détective laissa une dernière fois planer son regard sur le visage du jeune garçon. Un de plus classé dans les dossiers de la police qu'on oublierait vite dans moins d'une semaine.

" Monsieur ? "

Demanda un agent de la sécurité. Le détective se retourna et présenta son insigne. Il demanda à voir le médecin légiste. L'agent lui répondit qu'il n'était pas encore arrivé et que l'autopsie ne se ferait de toute manière qu'à l'hôpital. Le détective jura. Il se rendit ensuite directement dans la petite rue.

" C'est là qu'on l'a retrouvé, lui dit-on. Il était recroquevillé sur lui-même à demi-nu et de grandes marques lui sillonnaient la peau comme si on l'avait battu avec une barre de fer ou quelque chose de très dur. Son corps était recouvert d'hématomes et de traces. Si vous voulez mon avis, je crois que ce jeune garçon a mieux fait de mourir, je crois qu'il n'aurait fait que souffrir s'il était resté en vie… "

Le détective offusqué lui envoya un coup de poing en pleine face.

" Comment oses-tu souhaiter la mort d'un être innocent ?! Tu n'en sais rien ce qu'il a pu ressentir ! Peut être aimait-il quelqu'un et peut-être quelqu'un l'aimait-il. Je t'interdis de proférer des propos aussi ignominieux devant moi ! Disparais ! "

L'agent partit presque en courant se tenant la mâchoire. Le détective soupira. Il avait tord de s'emporter de la sorte, mais ce genre d'affaire avait le don de le mettre dans un état second qui lui faisait faire n'importe quoi. Tenant son col bien serré autour de son cou, il inspecta soigneusement chaque recoin de la ruelle. Après son inspection, il prit le chemin de l'hôpital dans le but de rendre visite au médecin légiste qui devait examiner le corps du jeune mort.

Et encore un pauvre gosse qu'on avait crevé dans la nuit et qui restera un fait banal dans le journal…et aux yeux du monde…

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***Flash-back***

L'adolescent vagabondait dans les rues comme presque tous les soirs. Il n'avait nul part où dormir et n'avait aucune envie de retourner chez sa mère, cette ivrogne de première qui n'avait rien d'autre à faire que de passer ses journées devant la télé à boire, fumer et lui crier dessus. Les mains dans les poches de son pantalon, il marchait d'un pas las sans faire attention à la direction qu'il prenait. Il faisait si froid…Il avait les lèvres violettes et le teint blanc pâle. A l'angle d'une rue, un homme, grand, l'air mauvais, l'observait d'un œil de prédateur tout en fumant une cigarette. Le garçon se sentant observé se retourna et aperçut pendant une fraction de seconde l'individu qui le détaillait du regard. Se méfiant, il détala à toutes jambes. L'homme sourit et jeta le mégot de sa cigarette dans la neige se mettant à sa poursuite, suivant ses traces de pas. Il n'eut aucun mal à bloquer le jeune garçon dans une impasse, sans personne aux alentours. Il s'approcha nonchalamment de lui.

" Qu'est ce que vous me voulez ? Paniqua l'adolescent.
- Il fait froid ce soir tu ne trouves pas ? "

Le garçon répéta sa question. Il ne put réprimer une peur soudaine qui s'emparait de lui et se mit à reculer vers le fond de l'impasse.

" Dis-moi mon p'tit, quel est ton nom ?
- Je…je m'appelle Quatre…
- C'est étrange comme nom. Pourquoi traînes-tu dehors par un temps pareil ?
- Ca ne vous regarde pas, vous-même ne m'avez pas répondu. Foutez-moi la paix. "

Le grand homme s'avança dangereusement vers lui. Quatre effrayé se mit à courir pour tenter une sortie mais l'homme dégagea de sous son manteau une sorte de pied-de-biche et lui en assena un violent coup dans l'estomac. Le souffle coupé Quatre tomba à genoux dans la neige aux pieds de l'adulte. Celui-ci s'accroupit en face de lui. Il lui glissa quelques mots à l'oreille qui firent pâlir encore plus le petit blond et lui soutirèrent plusieurs gémissements.

" Classique le coup de l'impasse…Nous sommes seuls…Personne ne viendra t'aider, il n'y a que toi et moi… "

Il se pencha et saisit l'adolescent par les cheveux, l'obligeant à lever la tête vers lui. De petits nuages de buée s'échappaient de leurs lèvres.

" Tu es tout froid mon petit. Laisse-moi te réchauffer un peu. "

Alors que Quatre essayait de protester de ses lèvres meurtries par le froid et la peur il commença à laisser vagabonder sa langue dessus. Il quémanda l'entrée et Quatre n'eut pas assez de forces pour la lui refuser. Il laissa l'inconnu prendre sa bouche le laissant caresser sa langue avec la sienne brûlante comme des braises. Il essaya de s'arracher à l'étreinte de l'homme mais il le tenait avec une poigne de fer. Le baiser forcé achevé, l'homme le poussa au sol. De la neige pénétra par son col. Quatre cria sous le froid intense qui électrisa tout son dos pour s'étendre dans tous ses membres. Engourdi, il n'arrivait pas à se débattre.

" Vraiment très froid…Viens plus près de moi, tu trembles tellement que tu me fais presque pitié…
- Arrê…tez…Laissez…moi tran…quille… "

L'homme ne l'écouta même pas. Il le retourna et colla son dos à son ventre, le débarrassant de son manteau et commençant à déboutonner la chemise qu'il portait.

" J'adore les jeunes garçons comme toi…aussi délicieux et aussi tendres…Surtout les puceaux…Tu es encore puceau mon petit ?

Quatre ne répondit rien, sa langue étant complètement gelée. De plus il n'avait aucune envie de lui répondre…Juste de fuir.

" Je suppose que oui vu ton air…Ce n'en sera que plus délectable. "

Il le débarrassa complètement de sa chemise et entama son exploration avec ses mains passant sur tout le torse et tout le ventre du petit blond. Il déplaça ses doigts sur ses tétons durcis par le froid et les pinça avec force. Quatre gémit. Amenant ses mains beaucoup plus bas, l'homme se mit à lui ouvrir son pantalon et à le faire glisser le long de ses cuisses.

" Noooon…siffla l'adolescent presque torturé, noooooon, pas ça… "

L'inconnu glissa ses mains entre ses jambes qu'il gardait le plus fortement possible fermées et saisit son sexe dans sa main le pressant sauvagement. Quatre s'avachit en avant et l'homme dut le retenir en lui barrant le torse de son second bras. Quatre laissait aller sa tête en avant sans plus la retenir, il n'avait plus aucunes forces. L'adulte caressa lascivement le membre du bout des doigts. Ce toucher le mettait vraiment en appétit et il se sentait d'une humeur à faire l'amour comme un chien. Ce garçon serait sa proie et lui le dominerait. Il reprit l'intimité molle à pleine main et commença à la malaxer avec adresse et savoir-faire. Quatre émit une sourde plainte en sentant son intimité bouger et réagir à ce contact. L'homme continua jusqu'à ce que le sexe devienne dur et se dresse bien rigide. Quatre dont la douleur de son érection commençait à le tirailler insupportablement se libéra dans la main de son tortionnaire qui attendait avec impatiente ce moment. Il recueillit la semence dans sa main et la porta à sa bouche. Il en lapa avec délice une partie et l'amena ensuite sous le nez du jeune garçon dégoûté.

" Lèche-moi tout ça mon petit…Vas-y, lèche. "

Il lui boucha le nez pour l'obliger à ouvrir la bouche pour respirer. Quatre sentit sa langue se cogner contre la main et récolter en même temps un peu du liquide générateur. Il fut prit de nausées mais dut finir de lécher jusqu'à la dernière goutte. Satisfait, l'homme l'obligea à lécher un peu ses doigts et les amena à l'entrée de son intimité. Quatre se crispa quand il les sentit pénétrer douloureusement à l'intérieur. L'inconnu remua légèrement ses doigts et les fit ensuite ressortir. Il défit rapidement la braguette de son propre pantalon et dégagea son sexe qu'il fit lentement pénétrer dans les chairs de l'infortuné adolescent. La peur et la panique avaient totalement envahi son petit corps et il tremblait autant de honte qu'il grelottait de froid. Il était presque bleu et on pouvait voir ses veines violettes sur la surface de sa peau qui palpitaient à un rythme frénétique. Dans sa poitrine, son cœur battait à la chamade. Il hurla à mort quand son violeur entra en lui. Il le supplia, l'implora, usa toutes les paroles qu'il connaissait pour le faire arrêter, mais l'excitation de son agresseur n'en était que plus grande. Il s'engagea dans une procédure de violent va-et-vient poussant en lui son sexe d'une manière effroyablement douloureuse. Quatre cria encore et encore alors que les à-coups de l'inconnu se faisaient de plus en plus hardis et bestiaux. Il lâcha un sanglot, puis un autre avant de pleurer ouvertement avec force. On lui volait sa virginité, toute son innocence partait en fumée, lui qui n'avait jamais rien fait de mal. On l'accusait chaque fois d'être un voyou, un vaurien traînant dans les rues sans rien faire de la journée. Mais lui savait, il savait qu'il n'était pas comme les autres. Il n'était pas un mauvais garçon. Toute sa vie, il n'avait voulu que le bonheur de son entourage, qui l'insultait, le rabrouait comme un vulgaire animal à tout bout de champ. Voilà…Rejeté par ses proches…Et à présent pour couronner le tout, un inconnu s'amusait avec son corps, finissant de détruire le peu de dignité qui lui restait. La fureur sadique de l'homme était loin d'être consumée, il se mit à le griffer de partout sauf au visage, s'attaquant particulièrement à son entre-jambes. Quatre ne saignait pas mais les griffures lui faisait un mal fou tout de même. L'homme marmonnait des paroles incompréhensibles pendant que ses hanches jouaient contre les fesses de l'adolescent. Celui-ci ballotté, secoué, malmené par la violence extrême de son bourreau faillit perdre connaissance. L'homme se libéra d'un coup. Quatre sentit le liquide chaud se déverser en lui avec dégoût. Il ferma les yeux, de grosses larmes roulant sur ses joues. L'homme ayant assouvi son désir se retira lentement de lui et se releva refermant son pantalon. Quatre s'écroula au sol, épuisé, soufflant comme un bœuf. L'homme le jaugea de haut et eut un sinistre sourire.

" Je te remercie. J'ai beaucoup apprécié, on est vraiment très bien en toi…permet-moi de te donner un dernier cadeau d'adieu… "

Il reprit sa barre de métal et lui assena un violent coup à l'épaule. Quatre cria de douleur, roulant au sol pour essayer d'éviter les coups. L'homme le frappa à nouveau, plus violemment encore. Quatre rampait à ses pieds pour essayer de s'écarter, gémissant et lâchant de pénibles cris de souffrance. L'inconnu le larda de coups sur tout le corps évitant toujours la tête qu'il semblait vouloir préserver. Son sang rouge s'écoulait à flot sur sa peau avant d'affluer en un long sillon sur la blancheur immaculée de la neige. Il hurlait toujours…Enfin l'homme s'arrêta et scruta les traits du jeune homme qui se tordait de douleur à ses pieds. Finalement, Quatre cessa de crier et le calme se refit tout autour d'eux. Il se recroquevilla à genoux par terre, grelottant, refusant de croiser le regard de celui qui l'avait maltraité. Celui-ci sortit d'une de ses poches un paquet de cigarettes ainsi qu'un briquet.

" Au fait…Si tu veux savoir mon nom…je m'appelle Treize… "

Il s'éloigna à grand pas, tranquillement, dans le brouillard s'allumant une autre cigarette qui produisit la seule étincelle rouge visible dans la nuit. Derrière lui, à quelques mètres, Quatre à genoux les bras entourant son torse meurtri pour garder un peu de chaleur le regardait s'en aller, Ses magnifiques yeux bleus embués de larmes qui reflétaient le peu de lumière que réverbéraient les flocons de neige. Ses lèvres tremblaient et il regarda la sombre silhouette s'éloigner et disparaître peu à peu dans le brouillard. Il voulut l'implorer…Mais il était déjà parti…Il ne voulait pas mourir…Non, il ne voulait pas mourir. Grelottant de froid il baissa la tête ramenant sur lui sa chemise qui ne cachait plus rien de son corps. Il pleura en silence. Ce soir-là, il aurait peut-être mieux fait de rester chez sa mère. Les petits nuages de condensations continuaient de s'échapper de sa bouche se ralentissant et finissant par disparaître presque totalement. La nuit était silencieuse…Il n'y avait personne aux alentours…Ses pensées continuèrent d'affluer dans son esprit embrumé allant à tous ceux qu'il avait connus, à tout ce qu'il avait fait, et à tout ce qu'il ne ferait jamais…Il finit par s'endormir en silence, la légère brise ébouriffant ses cheveux qui formaient un mince rideau devant son visage posé, calme, serein…

Demain sera un autre jour…

*Mouvement de caméra s'éloignant dans les airs et faisant disparaître au fur et à mesure la petite forme gelée agenouillée dans la neige*


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°~°~°~ OWARI ~°~°~°
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Solechan : snif…snif…snif…
Quatre : et pourquoi c'est moi qui doit mourir ?
Solechan : ouiiiiiiin…bouuuuuuuuuh…hhhh
Quatre : He ho ? Je suis là tout de même, tu m'réponds, dis !
Solechan *pleure encore plus fort* OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN !!!
Quatre : d'accord, je vois. Y pas qqn qui aurait un mouchoir par hasard ? pk je crois que les chutes du Niagara refont surface là, ça devient dangereux !
Ysa : C'est pas bientôt fini ce bordel ! J'ai des maths à revoir ! Et toi Solechan t'as ta carte de géo à apprendre. Qu'est ce que tu fais là à enfoncer encore les touches de ton clavier ? Allez cours, va bosser tout de suite!



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