Le vrai amour est souvent le premier

 

Auteur :Ysa (Ysachan)
Adresse : maelarchange@hotmail.com
Série : Gundam wing
Genre :yaoi, big OCC
Couple : 1x5x1, 1x2x1, 3x5x3
Disclaimer : personnages de Gw
*** : déplacement temporel
présentation de l'histoire :

Chapitre un


Wufei cligna des yeux plusieurs fois avant de se réveiller complètement. Un long
bâillement sorti de sa bouche pendant qu’il s’étirait soigneusement, c’était un
samedi, et le réveil lui indiquait 8h30, Wufei jeta un bref coup d’œil autour de
lui, il était seul. Il ramena les couvertures sur lui en un paquet informe en
grommelant, quelle idée de se lever aussi tôt un samedi, son compagnon ne
connaissait de toute évidence pas le mot « grasse matinée ». En tendant
l’oreille, Wufei, bien que sous une épaisse couche de tissu, entendit le
cliquetis des touches d’ordinateur, c’est vrai, il avait complètement oublié le
rapport que son ami devait envoyer la veille, oh eh puis tant pis il ferait
celui qui ne s’en souviens pas . Non mais, il se demandait souvent si son amant
ne dorlotait pas plus cet ordinateur que lui .

Son compagnon, Heero Yui, était un as de l’informatique, à tour de rôle
concepteur de jeux électroniques, concepteur de virus , c’était un informaticien
très demandé, surtout ces temps-ci, il avait beaucoup de talents, parfois
cachés, aussi bien au travail qu’au lit, Wufei avait expérimenté ses talents
lui-même.

Il était lui aussi un professeur d’art martiaux très recherché mais sa semaine
de cours allait du lundi matin au vendredi soir, pendant le week end, il ne
voulait pas entendre parler de dojo, ou de sabre, il se concentrait uniquement
sur deux choses essentielles, la nourriture et Heero. Mais ces derniers temps,
il avait l’impression que quelque chose n’allait pas, Heero rentrait de plus en
plus tard, une fois même il avait découché et Wufei avait passé la nuit à
l’attendre, et puis surtout à chaque fois qu’il voulait faire l’amour, Heero
trouvait un prétexte pour remettre la chose au lendemain ; si bien qu’au bout
d’un mois, ils ne l’avaient fait que deux fois, ce qui frustrait terriblement

Wufei qui se demandait s’il ne devait pas aller se faire mettre ailleurs ou
interroger Heero sur ce qui se tramait.

N’arrivant plus à se rendormir, Wufei se leva, enfila un short, un de ces shorts
en spandex noir réservé à son amant, et quittant la chambre se dirigea vers le
bureau d’Heero. Il le vit d’abord de dos, debout, en train taper son rapport
d’une main et de tenir ce qu’il était censé écrire de l’autre.

- Tu as bientôt fini,…rô ?
L’interpelle se retourna et sourit en voyant son amant à moitié nu (pour être
optimiste) ou à moitié habillé (pour être pessimiste), appuyé contre
l’encadrement de la porte .

- Prépare le petit dej’, Fei, j’en ai pour dix minutes
- Au moins il compte manger son petit dej’ avec moi , c’est déjà ca . »
pensa Wufei en préparant les deux bols, les tartines et la confiture. Très
ponctuel, Heero arriva dix minutes plus tard et déposant un p’tit baiser sur le
bout du nez de son partenaire commença à l’embrasser dans le cou en prenant
possession de sa taille.
- Tu me sembles bien joyeux
- En fait j’ai fini par régler quelques petites affaires au sein du bureau dans
lequel je travaille.
- Tu as des problèmes, pourquoi tu ne m’en as pas parlé ?
- Tu sais bien qu’on a promis de jamais parler boulot le week end. Ne proteste
pas c’est toi qui as instauré cette règle.
Mmmmmhhm …mais tu portes mon short, oh petit coquin, rends-le moi, immédiatement
» , plaisanta Heero en glissant ses doigts sous l’élastique du short.
- Mmmmmh…comme voudras mon maître et seigneur… » répliqua Wufei avec un petit
sourire mi-pervers, mi-obéissant, il descendit le short jusqu'à ses genoux où il
le laissa glisser le long de ses jambes puis faisant dos volontairement à Heero
se pencha en avant pour le ramasser, les fesses bien en l’air. Heero eut juste
le temps de murmurer un juron nippon avant de se jeter sur son dragon d’amant.

***

Le téléphone sonna pendant que Heero se préparait à achever Wufei d’un bon coup
de hanche.
Deuxième sonnerie.
- Non, laisse le sonner……
- Fei, c’est peut être important.
- Je ne suis pas important ?
Troisième sonnerie.
- Héhé, il s’obstine.
- Fei, et si c’est pour le travail… ?
Quatrième sonnerie.
- ………
- ………
Cinquième sonnerie. Wufei se releva, avec mauvaise humeur.
- Va décrocher.
- Fei ,…
- Va décrocher.

Ce qu’il alla faire pendant que le dit Fei regagna sa chambre, il fallait qu’il
débranche ce téléphone, surtout quand Heero avait décidé de lui sauté dessus
comme un lapin en chaleur. Mais quand il s’agissait de boulot, entre la baise et
le travail, Heero préférait le travail, peut être parce qu’il serait toujours
là. Wufei soupira, et se demanda si sa journée était partiellement pourrie mais
il en fut complètement sur quand Heero revint avec un petit air désolé sur la
figure.

- ils ont besoin de moi, j’y vais ,je n’en ai pas pour longtemps.
- Moi aussi j’ai besoin de toi.
- Fei, s’il te plaît c’est important pour moi.

Wufei, à cette phrase, lui tourna le dos sciemment et quand Heero se pencha pour
lui faire un baiser, il le repoussa farouchement.
Heero ne força pas et partit, la peine au cœur.
Hélas le malheur le poursuivait, au moment où il claquait la porte, le portable
d’Heero se mit à sonner, Wufei le laissa sonner une dizaine de fois puis se
décida à décrocher.

- Allô ?
- Allô, Hee_chan ?
- A qui ai-je l’honneur ?
- Mais c’est Duo.
- Duo ?
- Pardon vous êtes Heero Yui ?
- Non.
- ………
- ………
- Je rappellerai
- C’est ça.

Il lui raccrocha au nez, depuis quand on appelait son amant : Hee_chan ? Il
n’aimait pas être indiscret mais là un horrible doute lui nouait les tripes. Il
cliqua sur « message », et regarda les vingt derniers messages conservés. Sur
les vingt, treize étaient des messages de boulot, trois de lui et quatre de ……
Duo. Wufei trembla un peu mais il voulait être sur, il cliqua et les quatre
messages s’affichèrent.

Oh Hee_chan,
Je sais que tu en aimes un autre mais je ne peux t’oublier, j’ai besoin de tes
mains, de tes lèvres, de ton corps, je ne demande qu’un baiser, une nuit où tu
ne serais pas à ce chinois mais à moi, rien qu’à moi.
Duo

Wufei respira un grand coup puis continua sa lecture.

Hee_chan,
Pourquoi tu m’as embrassé, et surtout pourquoi tu m’as rejeté ensuite, ce
n’était pas mon nom qui est venu à tes lèvres quand je les ai caressé mais le
sien, « Fei », je ne permettrais à personne de te prendre à moi. Je te veux.
Duo

Hee_chan,
Cette nuit a été la plus belle de toute ma vie, tes mains sur moi, en moi,
partout sur mon corps, s’en était délicieux.
Ta langue qui s’insinuait dans le moindre de mes orifices, et tes baisers, je
crois que j’ai vu les étoiles cette nuit, tu m’as envoyé au septième ciel. Au
lieu de baiser ton chinois « Fei », tu m’as fait l’amour passionnément. Je
t’adore.
Duo

Wufei laissa tomber le portable, Heero l’avais trompé. Comment avais il put,
pourquoi ?Il n’était pas assez bon pour lui ? Pourtant il n’avait rien fait pour
le contrarier, son foutre n’était pas assez bien pour ce macho ? Il récupéra le
portable, tremblant, et lut le dernier message, il fallait qu’il sache.

Hee_chan,
Je ne te crois pas, comment fini ? Pourquoi ?Tu as aimé ça, j’en sur alors
pourquoi ?Ton chinois je parie, il doit être bon pour que tu aimes l’enculer,
hein . Et un chinois pour monsieur, un ! Je t’attends dans ton bureau samedi, il
faut qu’on parle mais je te préviens, retourne sucer la queue de ton « Fei » et
foi de shinigami, il ne sera plus aussi étroit après mon passage(en lui).
Duo

Heero avait répondu à son message :
Duo,
Je t’aime et j’ai adoré, mieux vaut que tu le saches mais je suis avec Wufei et
même s’il n’a pas ta fougue, il me chevauche comme un étalon, il est tellement
beau, en plus son foutre à un meilleur goût que le tien, et j’aime trop le sucer
pour le quitter.
Heero

Wufei n’arrivait pas à y croire, comment pouvait on le traiter aussi
vulgairement, il en avait honte, comme s’il n’était qu’une « queue ».
Il lâcha le portable sur le lit et s’habillant rapidement, chercha un sac, y
fourra quelques fringues, ses sabres, fit toutes les pièces de la cuisine à la
salle de bain, du bureau à la chambre. Il s’arrêta quelques instant et contempla
la pièce ou il avait passé tant de nuit à faire l’amour et refaire l’amour. Il
s’écroula sur le lit, que devais t’il faire ? La tête entre les mains, il pleura
amèrement, il ne savait même pas où aller. Il ouvrit son propre portable et fit
défiler la liste de ses amis, pour la première fois il eut l’impression qu’aucun
ne pouvait l’aider, ses yeux s’arrêtèrent sur « Trowa ». Trowa, quand il y
pensait son cœur se serrait, il l’avait tellement aimé et quand il avait
rencontré Heero il l’avait repoussé prétextant qu’il le trompait, pauvre Trowa
qui l’avait supplié de rester, qui lui avait dit qu’il l’aimait, qui l’avait
laissé partir en lui disant d’être heureux, est ce qu’il avait le droit de
revenir ?Est ce que Trowa accepterait que son ex, injuste et égoïste, revienne
car il s ’était fait trompé. Il trembla nerveusement, laissa ses doigts appuyer
sur le téléphone, puis écouta la sonnerie avec l’espoir qu’il ne répondrait pas.

- Allô, ici Trowa. », répondit une voix qui lui était bien connu.
- Tro………Trowa ? C’est…c’est Wufei… ?, il bredouillait légèrement.
- ………Wu ? C’est toi ? Pourquoi tu m’appelles ? », sa voix avait changé un peu
plus dur sans doute.
- Je………ne sais pas où aller………alors…je me demandais si…tu saurais où habite
quatre », acheva t’il péniblement, l’idée d’aller chez quatre ne l’avait pas
effleuré mais à cet instant cela lui paru logique.
- …pourquoi tu veux savoir ça ? Je te rappelle que c’est un concurrent d’Heero
et c’est pour cela que vous ne vous parlez plus.
- Je ne pense pas que cela lui posera un problème de m’héberger vu………, il
respira un grand coup, ………la tournure des événements.
- …………………………………………………………………………………………………………………………………………
- Trowa ?
- Je passe te chercher.
- Mais Tro……… ?
BIP BIP BIP BIP BIP

Il lui avait raccroché au nez, ne lui laissant pas le choix. Wufei soupira, un
peu soulagé tout de même que Trowa s’occupe de lui, il souleva son sac et
laissant aucune de ses affaires dans l’appartement, descendit les marches de
l’immeuble, prit l’ascenseur et sortant dans la rue, s’affaissa sur un banc
devant chez lui . Il n’attendit pas longtemps, six à sept minutes plus tard, une
voiture noire s’arrêta devant le banc et Trowa descendit du véhicule, il le héla
mais ne lui accorda ni une parole gentille, ni un sourire.
Il faisait chaud dans la voiture, Trowa conduisait lentement, il avait sans
doute pris la décision de ne rien dire, comme à son habitude mais il ne respecta
ce qu’il s’était fixé.

- Alors que s’est il passé ?
- ………
- Qu’a t’il fait pour mériter que tu le quittes ?
- ………
- Tu t’es trouvé quelqu’un d’autre, c’est ça ?
- ………il m’a trompé……… », murmura Wufei, il ne voulait pas en parler avec Trowa.
- Comme je t’ai trompé ?
- Non, il l’a vraiment fait.
- Pourquoi ?Tu avais quelqu’un d’autre ?
- Non, je lui étais fidèle ! »répondit le chinois avec véhémence
- Peut être que tu as eu ce que tu méritais.

Si Heero lui avait dit ça il l’aurait sans doute giflé, mais là c’était Trowa et
il avait raison dans leur relation, Wufei s’était montré égoïste et idiot.

- Et maintenant ? Que comptes tu faire ? », demanda Trowa
- ………
- Tu veux sans doute récupérer ton japonais.
- …non…je …je ne sais pas…je préfère ne plus le voir pendant un long moment.
- Somme toute, tu veux reprendre une relation et une vie normale.
- Oui.

La voiture stoppa devant un immeuble, et Trowa prenant son sac, lui dit de le
suivre.

- C’est chez moi », annonça t’il
- Mais Quatre… ?
- Désolé mais il est submergé de travail et il n’a pas vraiment de temps pour
toi.
- Mais toi, tu………
- J’ai fait l’erreur de te laisser à un parfait idiot, je ne referais pas cette
bétise, il ne t’a même pas rendu heureux.
- Mais……… ?
- Assez discuté, va prendre une douche, pendant que je prepare le déjeuner.
Sans laisser Wufei réagit, il lui vola un baiser avant de le pousser dans la
salle de bain. D’un coté, le chinois était content que Trowa s’occupe de lui, et
se montre plus autoritaire qu’avant, mais d’un autre coté il ne savait si
s’était se qu’il voulait. Il se frotta mollement avec du savon, quand deux mains
energiques lui prirent le savon des mains et se mirent elles même en devoir de
savonner le corps de l’asiatique.

- Tro……… ?
- Je me suis juré que si un jour tu revenais à la maison, je ne te laisserai
plus partir. Tu m’as tant manqué, tu es si beau, si doux et pourtant si dur avec
moi…

Wufei se retourna vivement et embrassa longuement celui qui avait partagé ses
nuits auparavant.

- Je ne partirai plus, je ne partirai plus,…
Répétait le chinois comme une litanie, avant de frotter à son tour son amant
retrouvé.


A suivre