When past comes back


Auteur : Tahiri-chan
Source : Pour la dernière, je déconne pas, c'est Hamtaro le petit hamster...
Genre : Epilogue, et donc, dans un épilogue, on est censée tout expliquer...Purée, qu'est-ce que j'explique ??? O_o''''
Couples : Aaaaah, c'est beau l'originalité...Mais là, je suis de type conservatrice ^^ Hin hin...
Disclaimer : Alors on reprend tout depuis le début : Moi, fauchée née, moi pas avoir assez de pez pour acheter de si bô bishôs...*Ô rage, Ô désespoir*
Notes : c'est la fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!! Moi, contente, naaaaaaaaaaaaaan ! Ca se saurait !!!! ...Ca se sait ? Bin, ça doit bien faire plus d'un an qu'elle est commencée...Faudrait que je vois ça, je m'en rappelles plus (Et ça veut rien dire, je suis capable de ne plus me rappeler ce que j'ai fait y'a 5 minutes, loooooooool ! ...D'ailleurs, qu'ai-je fait y'a 5 minutes ???? __ ? ) Alors, ça commence à faire long, surtout pour une fic qui aurait dû faire pas plus de 5 chapitres, loooool !
Hum…*broute broute*…*piaf piaf*…*Tsoin tsoin*…Heuuuuuu, comment dire…Voilà * se jette du haut d'un pont…non à l'eau…* Un seul mot : pitoyable. Vraiment. Je suis désolée du plus profond de mon être, pourtant ça fait des lustres que le début de cet épilogue est écrit…Mais là, j'ai eu une période comment dire…à se jeter du haut d'un pont (j'ai les idées qui tournent pas ronds je crois) Ouais, ça a duré le temps ( me demandez pas combien, vous devez le savoir mieux que moi…) Voilà, tout ce que j'espère, c'est que vous lirez tout de même la fin de ma fic, malgré un temps d'attente qui dépasse les bornes des limites, mais sachez oh grands dieux que je ne pouvais pas faire autrement. Sachez aussi que je finirais toutes mes fics, Toutes, sans exception.
Remerciements : J'espère pouvoir passer avec cette rubrique toute la gratitude que je ressens envers vous, j'ai découvert à quel point le monde de la fanfiction est un monde soudé, où tout le monde, ou presque, se connaît. Et c'est super de se sentir soutenue ^^ Je remercie du fond du coeur tous ceux qui m'ont suivi jusqu'ici, ça m'a fait vraiment très plaisir. Des milliers de bisous pour tous !


Epilogue : et si c'était à la fin que tout commençait ?


Quatre était assis sur le banc du jardin de la maison de convalescence où Sally les avait emmené. Il prenait le temps de lire, chose qu'il n'avait pu faire depuis longtemps. Il trouvait enfin cette paix, éphémère mais réelle, qui lui manquait ces derniers temps. Il entendait les oiseaux chanter avec entrain, les fleurs exhalaient leurs odeurs parfumées, l'herbe des pelouses qui l'entourait était bien verte, les abeilles commençaient à pointer le bout de leur dard, c'était le printemps.

Soudain, une ombre se fit sur son livre. Il releva la tête.

- Trowa, murmura t'il.

- Que fais-tu ici ?

- Je lis. Ca me fait du bien. Cela m'apaise l'esprit.

- C'est une bonne chose. C'est vrai que cet endroit est idyllique.

Il profita de l'occasion pour voler un baiser à son amant, qui rougit un peu.

- Tu sais où est Wufei ? Il a disparu tout à l'heure, quand on attendait dans le couloir.

- Il doit être avec Sally. Il ne vaut mieux pas les déranger, je pense ^^ !

- Non, non, j'ai déjà vérifié ! Et puis, Sally est avec Duo, pour un autre chek-up hebdomadaire.

- Ah oui, c'est vrai.

- Bon, je ne m'inquiètes pas, il doit avoir oublier de faire quelque chose.

Une main s'abattit sur son épaule.

- Qui a oublié de faire quoi ?

- Duo ! Alors, qu'a dit Sally ? fit Quatre en se levant, format mère poule, prêt à mettre Duo au lit, au moindre doute.

- Oh là, Quat'chou, je vais bien ! Pas la peine de t'inquiéter ! Mon poids remonte, je pète la forme, j'ai de moins en moins de cauchemars, tout va bien !

Pour ce qui était des cauchemars c'était moins vrai, mais c'était inutile d'inquiéter tout le monde sur une chose qui, de toute façon, ne s'en ira jamais.

- Je suis content pour toi Duo !

Trowa hocha la tête dans un sourire.

- Maintenant cette ordure pourrit en enfer, y'a plus de raison de s'en faire, y reste qu'à donner le coup de grâce à Oz pour que Treize ne se relève plus jamais !

- Oui.

- As-tu été le voir ? Demanda Trowa.

- Ne m'en parles, il ne tient pas au lit. Sally désespère ! Fit Duo, mort de rire.

- Ce n'est pas drôle, Duo, il faut absolument qu'il se repose, une balle dans le corps, ce n'est pas rien ! Le sermonna quatre.

- Bah, n'est pas soldat parfait qui veut ! Là, je l'ai trouvé en train de faire des abdos ! Pour la prochaine mission qu'y me disait ! *Mort de rire*

- Duooooooooo....

- Ouais, ouais, Quat'chou, mais y m'écoutes pas plus que Sally....Bon, d'accord, même moins ! J'ai aucun pouvoir sur lui !

- Oh si ! Bien plus que tu ne sembles le constater, mon cher Duo !

Duo rougit.

- Que veux-tu dire Quat' ? Tu sais, pour lui, je m'appelle encore Omae o Korosu ! Ou baka dans ces bons jours !

- Hum...

- Quoi Hum ?

- Oh rien, rien, Sourit Quatre.

Trowa se contenta d'un sourire en coin.

- T'as pas l'habitude de me cacher des choses bien longtemps, toi. Je t'aurai à l'usure ! Bonzaiiiiiiiiiiiii !

- Hiiiiiiiiiiiiiiiek !!!!!!

Et voilà nos deux amis en pleine partie de guiliguilis meurtriers sur la pelouse de la maison de convalescence.

- C'EST PAS BIENTÔT FINI CE BOUCAN, OUI ????????? ON EST DANS UN LIEU DE REPOS ICI, PAS SUR UN CHAMP DE BATAILLE !!!!!! DUO MAXWELL, VEUILLEZ CESSER TOUT DE SUITE !!!!!

- Mais pourquoi moi, Sally ?

- JE NE LE REPETERAIS PAS !!!!!!

-Mais...Couina Duo...Plus bas, il chuchota à Quatre : Purée, Wuwu va pas avoir la tâche facile...

- J'AI ENTENDU !!!!!

- Ouah, balèze....

******

- Quand pourras-tu sortir ?

- Selon Sally, dans deux jours. Pourquoi pas avant ?!!?

- Allons, Heero, tu as été grièvement blessé. Tu as besoin de repos pour récupérer. Sally, au moins, te permet de rester loin des profs et de...J.

Duo réprima une grimace à ce nom prononcé par Quatre.

- Mais où est Wuffy ? Demanda Duo.

Nos trois pilotes secouèrent vainement la tête.

- Ca fait près de 2 heures qu'il est parti. Expliqua Trowa. Mais c'est un solitaire.

- Beuuuuuuuuuuh, il essaye d'échapper à mon attaque de chatouilles...Quelle sera ma prochaine victime ?

Des yeux, il fit le tour de la salle. Quatre s'était soudainement pris à tapoter le lit pour lisser les draps, Trowa était pris dans la contemplation si fascinante du mur plus blanc que blanc et Heero semblait découvrir pour la première fois que les oiseaux savaient voler.

- Oh, vous êtes pas drôles les gars...

- Salut.

- Wuffyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy !!!!!!!!!!!!

Trois soupirs de soulagement retentirent dans la pièce, et Wufei, les yeux écarquillés, ne comprenait pas ce qui lui tomba soudain dessus.

- Maxwell ! Mais...hi hi hi...qu'est-ce qui hi hi hi...t'arrives ? Ha ha ha !!

Wufei se tordait de rire sous les attaques de chatouilles impossibles à esquiver de Duo. Les spectateurs de la scène ne purent empêcher un sourire d'apparaître.

- Puréééééééé hé hé hé !!! Arrê he he he he te !!!!! Duoooooo hohohohoh !!!!

- Allez, j'arrête!

- Merci…Mais ça va pas la tête !!!!!!!! Tu pouvais pas t'en prendre à quelqu'un d'autre !!!!!

- Maieu, ils voulaient pas jouer !!!!!

Les " ils " concernés reçurent la spéciale regard-qui-tue Changien. Mais tous étaient heureux de retrouver leur Duo, celui qui les avait tant manqué pendant cette période si empreinte de douleur et de noirceur. Tous étaient plus ou moins curieux de connaître l'histoire de Duo, racontée par lui, et de son plein gré. Mais cela viendrait à son heure.

******

2 jours plus tard.

- Voilà, il est à vous. Fit Sally. Quatre, je compte sur toi pour veiller sur tout le monde.

- Pas de problème, tu peux compter sur moi.

- Oui, ne t'inquiètes pas ! Fit Duo. Il n'arrivera rien à Trowa avec Quat'chou, ça c'est sûr !

Et deux tomates bien mûres, deux !

- Duooooooooooo, fit Quatre, essayant de paraître menaçant.

- Bon, on peut embarquer Hee-chan maintenant ? J'veux pas dire, mais ces " baka " continuels me manquent !

- Baka !

- Ooooooh, doux bruit à mes oreilles ! Viens dans mes bras mon Hee-chanounet !

- T'approches pas ! Fit Heero, avant de se retrouver coincé dans les bras encore maigres de Duo. Une douce chaleur monta en lui et il s'y sentait bien. Mais il eut un pincement au cœur en sentant les os de Duo à travers sa peau.

Il était heureux comme les autres de retrouver son Duo. Celui-ci, de part sa rapidité, lui avait sauvé la vie. Lui ne se rappelle plus de rien. Il ne se rappelle juste avoir servi de bouclier à Duo, pour empêcher Harper de le tuer. Ensuite, il s'était réveillé à l'hôpital, avec Sally au dessus de lui, lui disant qu'il l'avait " encore " échappé belle et que ça commençait à bien faire, et que non, elle ne faisait pas les cartes d'abonnement de long séjour dans son hôpital. Le temps d'assimiler tout ça, il reçut la visite de Quatre, les traits tirés, ne semblant pas avoir beaucoup dormi pendant ces nuits. C'est lui qui lui expliqua la situation.
Trowa, après s'être séparé de Heero, avait attendu un peu, puis avait décidé d'attendre dehors le secours de ses amis, voyant que de toute façon, plus personne n'était en état de surveiller qui que ce soit. Il avait entendu le coup de feu. Juste au même moment, les gundams sont arrivés. Trowa s'était précipité à l'intérieur, après avoir arraché une arme à Wufei, Quatre à ses talons. Ils avaient découvert les soldats dans le couloir, tous égorgés. Puis, venant à leur rencontre, Duo, portant de ses dernières forces Heero, qui laissant des traînées pourpres derrière lui. Ils s'étaient dépêchés de les sortir pour les amener à Sally, qui fut très soulagée de revoir Duo, dans un sale état mais vivant, chassant ses pires craintes. Elle grimaça plus en voyant Heero, rouspétant qu'il allait encore falloir le supporter pendant quelque temps, ne s'inquiétant pas outre mesure de ses blessures. Il mit quand même deux semaines à se réveiller.
Pendant ce temps, Duo avait subi une cure forcée de sommeil, ainsi que de remplumage et se remettait doucement. Il avait hâte que Heero se réveille. Voilà où en était l'histoire au moment de son réveil. Et maintenant, il sortait. Il redevenait opérationnel. Mais il restait une dernière chose inachevée. Et il ne se sentait pas encore le courage de l'accomplir. Cela viendrait…avec le temps.

" Duo… " Pensa t'il.

******

Ce soir-là, ils s'étaient tous retrouvés dans le salon de leur planque. Après le film, Duo sentit que le moment était venu. Tous étaient réunis. Et avaient mille questions dans leur tête que, il le savait, ils n'oseraient jamais lui poser.

- Les gars…

Le ton sérieux de Duo les fit tous tourner la tête.

- Je voulais…vous remercier…de vous être occupé de moi comme vous l'avez fait pendant…le trou.

Le " trou " était le nom que Duo avait donné à sa période d'apathie totale, car il ne se rappellerait de rien. Ou presque. La chaleur qu'avaient dégagé ses amis lui était restée en mémoire, et il débordait de gratitude pour eux.

- Malgré ce que j'ai fait, vous ne m'avez pas lâché, je vous suis infiniment reconnaissant. [1]

- Mais Duo ! C'est tout naturel ! Nous sommes tes amis ! Réplique Quatre. Et puis, qu'as-tu fait ? Tu as essayé de survivre, voilà tout. Je ne vois rien d'autre.

- Merci Quatre. Mais j'aurais peut-être dû essayer de survivre autrement, qu'en détruisant mon propre monde…

- Duo, tu exagères.

- Non, je ne pense pas. Tout ce que j'ai dit à J était vrai. J'étais à la rue. Tout le monde était mort. Solo, les enfants ….J'étais seul, à essayer de me débrouiller. Je vivais de rapines. Remarquez, ça ne changeait pas beaucoup. Mais j'en tirais une satisfaction personnelle. Tous ces riches qui respiraient l'opulence, qui dégoulinaient l'argent de partout, nous regardaient comme autant que de la merde de chien. Pour eux, nous devions tous être abattus. Ne fais pas cette tête, Quatre, L2 n'a jamais été un paradis pour les enfants des rues. C'était dur. Un jour, ma route a croisé celle d'un homme que j'avais déjà croisé plusieurs fois. Je savais pertinemment qu'il n'était pas du " bon " côté. Mais finalement moi non plus. Et à cette époque, quand on vous proposait un toit pour dormir, et de quoi manger, on n'hésitait pas. J'avais eu le malheur de n'avoir aucune éducation. Je n'avais que ma propre loi. Et c'était la loi de survivre à L2. Lui faire subir le plus de crasses possibles.
Mais au fur à mesure, je me suis rendu compte que c'était moi qui l'encrassait de plus en plus, qui contribuait à l'atmosphère irrespirable de cette colonie. Je devais voler, voler et encore voler. C'était différent de d'habitude, je ne volais pas pour me nourrir, mais pour nourrir mon protecteur. Et je trouvais de la nourriture dans mon assiette à son bon vouloir, le toit pouvait une simple grange, où il m'enchaînait. Je suis devenu prisonnier de Harper, sa chose. Je suis après devenu coursier, Harper m'avait totalement capturé de son emprise, mon esprit ne réagissait plus, et il s'en était rendu compte. Je revenais automatiquement vers lui. La seule fois où j'ai essayé de m'échapper, je me suis réveillé trois jours après tellement il avait cogné dur. Petit à petit, je n'en pouvais plus. Je suis resté en tout 2 ans avec lui. Il me battait régulièrement, je ne mangeais pas mieux que quand j'étais libre. Je voulais partir, mais je ne pouvais pas.
Un jour, j'ai été curieux. J'ai ouvert un des paquets qu'il me faisait régulièrement porter en cachette de la police surtout. Ce n'était pas évident, même la nuit. Il fallait éviter tout le monde, les autres voleurs, les violeurs, les ivrognes, pas mal de monde devenait ton ennemi la nuit. Mais j'ai dû mal refermer le paquet. Harper l'a su. Il m'a battu…et pire…et m'a dit que la prochaine fois, il me tuerait.

Un silence s'établit dans la pièce. Duo semblait revivre la scène. Il tremblait un peu. Mais il ne voulait plus perdre l'esprit. C'était loin maintenant, il s'était vengé. Et il avait des amis qui l'aimaient.

- Duo, tu n'es pas obligé de tout nous dire…Fit Quatre.

- Si…Quatre, ça me fait du bien….Pendant la nuit, je suis resté sur le sol de la pièce. Je me sentais désorienté, mais bizarrement beaucoup plus lucide. Je savais qu'un point de non-retour avait été franchi. Le lendemain, pendant qu'il regardait ailleurs, je me suis emparé d'un bout de verre qui dépassait d'une fenêtre cassée dans la rue. Je l'ai dissimulé. Je ne savais pas ce que j'allais en faire. J'allais vite avoir ma réponse. Le soir, il voulut recommencer à me toucher, je me suis débattu violemment, et j'ai réussi à sortir mon bout de verre et je l'ai abattu sur lui, je voulais l'égorger, je n'ai réussi qu'à lui entailler la joue, il en a encore la marque d'ailleurs. Mais la douleur a été telle qu'il m'a lâché et pendant qu'il hurlait comme un goret, j'ai pu trouver la force de m'enfuir, loin, très loin de lui. J'ai réussi. Mais mes cauchemars m'ont suivi jusqu'ici. J'avais réellement tout oublié. Tout. Et je n'ai pas pu remonter la pente tout de suite. Si vous n'aviez pas été là, j'aurais certainement perdu l'esprit.

Quatre frissonna à cette idée. Il ne fut pas le seul. Wufei fut le seul à parler après ce long monologue :

- Nous somme contents d'avoir pu t'apporter notre soutien, et qu'il t'ait été utile. Nous sommes également très fiers de la confiance que tu nous as accordé en nous ouvrant cette partie de ton coeur. Nous sommes très touchés.

- Merci Wufei.

- Je pense qu'il nous est inutile de te réaffirmer que si tu as besoin de quoi que ce soit, nous sommes là.

- C'est toujours bon de le savoir. Y'a-t-il autre chose que vous voulez savoir ? Pendant qu'on y est, autant ne rien laisser en zone d'ombres.

- J'aurais bien une question, demanda timidement Quatre.

- Oui, vas-y.

- Qu'est-ce qui a provoqué ton réveil ?

- Mon réveil ? S'étonna Duo.

- Oui, tu sais, pendant le …trou, tu as disparu, tu t'es enfui, on ne savait pas où tu étais. Pourtant, juste avant encore, tu semblais presque sans vie. Pourquoi es-tu parti ?

Duo rougit, se remémorant cette nuit-là.

- Eh bien…je n'ai pas supporté…que …qu'on vous ai envoyé au casse-pipe comme ça….Je savais ce que ce type faisait, j'ai entendu Sally et Hilde dans le couloir, je savais qu'ils vous tueraient, Heero et Trowa.

Le silence se fit.

- Je suis parti en cachette, je ne me contrôlais plus. J'ai réussi à infiltrer la base pour avoir les infos de la localisation de la maison et les avancées de l'opération, j'ai pu ainsi savoir quand se préparait l'assaut. Je suis arrivé, je me suis débarrassé des gardes, ça commençait à courir. Je suis arrivé dans le bureau du monstre, je n'avais que lui en tête. J'ai vu Heero par terre, un ozzie allait l'abattre. Je voulais tuer Harper, j'ai pas trop fait attention, c'est à cause de moi que Heero s'est fait avoir, je sais pas pourquoi il a fait ça, c'était idiot…De rage, j'ai tué celui qui m'avait tout pris… J'ai eu ma vengeance.

Voilà, tout était dit. [2] Quatre interrompit le silence qui s'était fait dans la pièce :

- On va te laisser te reposer Duo, on te confie Heero par la même occasion, fit-il dans un clin d'œil.

- Mais Quat' répondit Duo, en mode ketchup.

Tous montèrent dans leur chambre, laissant Heero et Duo, un peu gênés.

- Je crois qu'ils ont quelque chose derrière la tête. Fit Heero, avec un petit sourire en coin.
- Ah ?

- Peut-être veux-tu aller te coucher, il est tard.

- C'est plutôt à moi de te dire ça. C'est pas moi la passoire !

- Omae wo korosu !

- Oh ça me manquait...Que dirais-tu de prendre un peu l'air dehors ?

C'était l'heure de remettre tout en ordre, et chacun le savait.

- Hn.

Ils sortirent tous deux sur la petite terrasse et s'asseyèrent sur le vieux banc rouillé, autrefois blanc. Le silence se fit, ils se sentaient bien, l'un à côté de l'autre, il sauraient voulu rester comme ça tout le temps. Prenant de l'hardiesse, Duo posa sa tête sur l'épaule de Heero, qui le laissa faire.

- Dis…murmura Duo.

- Hn ?

- Tu étais sérieux ce soir là ? Quand tu m'as dis que tu m'aimais ?

Silence.

- Tu…Tu te rappelles ?

Hochement de tête.

- *soupir* Oui, Duo…

- Tu sais, quand Harper…t'a touché…quand tu m'as protégé…J'ai cru vraiment te perdre…Je me suis dit…Si Dieu m'accorde juste…juste de te garder en vie…je l'ai supplié…je me suis dit…je lui dirai, je n'hésiterais plus.

- Alors, dis-moi…

Ils étaient maintenant face à face, Heero attendait, il espérait même. " Duo, dis-moi… "

- Je serais tombé fou si tu étais mort, Heero, jure-moi…que tu ne me laissera plus. Et je te jurerais alors…que je serais fort. Que je ne baisserai plus les bras…pour toi…parce que je ne peux pas vivre sans toi. Je t'aime. I love you.

Heero était ému, une discrète larme coulait le long de sa joue. Il faisait froid, une bruine commençait à tomber. Mais il s'en foutait, il avait eu le plus merveilleux cadeau qu'il puisse posséder, le cœur de Duo.

- Alors, jure-le moi, car moi, je te jure que je ne te laisserai plus, je serais toujours là pour toi…parce que…je t'aime aussi. Aishiteru.

Leur baiser s'éternisa alors sous la pluie.

***********

Le lendemain

- Atchaaaaaaa !!!!!!

- Atchiiiii !!!

- Bah, vous êtes beaux ! Fit Quatre. Rester sous la pluie pendant je ne sais combien de temps, alors que vous êtes tous les deux malades, c'est inconscient !

Heero et Duo s'étaient mis dans le canapé, entourés de deux tonnes de couvertures que Quatre leur avait imposé. La veille, ils avaient bien trempé.

- Laisse-les Winner, je crois pas qu'ils se soient rendus compte qu'ils pleuvaient !

- Chaaaaaang, menaça Heero.

- Quoi, Yuy, ose me dire que ce n'est pas vrai. Oh tiens, Duo, j'ai un petit cadeau pour toi, j'ai oublié de te le donner.

Il lui lança alors un bout de papier. C'était un pola. Duo le regarda un instant, ahuri, cligna des yeux et se mit à hurler de rire. Tous se mirent à le croire fou et voulurent savoir ce qu'il y avait sur ce pola.

- Merci Wu ! Ca me fait très plaisir !

- Oh, je passais par là, et je crois qu'il en avait besoin.

Sur le pola apparaissait le professeur J, attaché par un bas à une chaise, vêtu de bas-résilles, une mini-jupe à carreaux et un soutien gorge rouge affriolant. Des chaussures à talons aiguilles lui tenaient les pieds et du maquillage à outrance couvrait son visage, en partie caché par un affreux groin de porc et la pomme qui était enfoncée dans sa bouche. Juste vengeance…


FIN !

Le 12 Octobre 2004.

[1] Oui, oui, je vous jure, c'est Duo qui cause là !

[2] Enfin, je crois si j'ai oublié un détail, rappelez- le moi, je vous répondrais sans problème ^^

Remarques : je me démarque totalement de la vraie histoire de Duo.
Le discours de Duo est un peu décousu, je n'ai pas suivi de trame particulière, j'ai voulu transcrire comme une idée que ce discours n'avait pas été du tout préparé par Duo, il sort tout ça tel qu'il le pense, au fur et à mesure que les choses lui viennent.

Autre remarque de fin : Oh seigneur, ça y est, elle est finiiiiiiie !!!!!! J'y croyais plus ! La déclaration m'a pris du temps, je sais pas si c'est clair, en tout cas, j'ai pas le courage d'en faire une autre !
Merci à tous et à toutes !



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