L'amour de deux frères



l'maour de deux frères auteur : misao girl
E-mail : misaogirl@aol.com
genre : yaoi (homosexualité masculine), inceste
Disclaimer : je suis une spécialiste de fics Gundam wing yaoi et à chaque fois que j'écris le disclaimer en disant que ces bô bishonens ne m'appartiennent pas, mon coeur se brise alors il temps de se venger ! Les personnages de cette histoire n'appartiennent qu'à moi ! Et en plus c'est aussi des beaux bishonens^^
note : première fic originale yaoi
paroles du narrateur en italique, pensées des persos entre *...*


Chapitre unique



POV DE CHRIS :

J’ai tout pour être heureux et pourtant je ne le suis pas...

J’ai une famille formidable dans laquelle tous les membres s’entraident, j’ai des amis que je garde depuis l’enfance et qui m’ont toujours été fidèles, j’ai une petite copine adorable qui m’aime de tout son coeur.

J’ai pratiquement tous ce que je veux, mes parents refusent rarement de m’acheter ce que je leur demande, ils m’apportent leur soutien et leur amour, je ne me souviens pas d’avoir eu de dispute avec eux enfin par dispute j’entend plutôt "déchirure" car comme dans toutes les familles, nous avons des petits conflits mais rien de bien méchant.
Et j’ai une chose que peu de personnes ont : j’ai un frère jumeau et c’est dingue comme on se ressemble, surtout physiquement, seuls mes longs cheveux noirs noués en une natte permettent de nous différencier car lui a les cheveux noirs courts et "en pic"[je sais pas comment expliquer^^] mais sinon nous sommes pareils, si je me coupe les cheveux, personne ne pourra nous différencier.
Même de caractère nous nous ressemblons, nous partageons notre ironie, notre sens de l’humour décalé, nos goûts vestimentaires et musicaux... Parcontre il est beaucoup plus sérieux que moi mais néanmoins il éprouve certaines difficultés à l’école tandis que moi si je me foulais un peu je pourrais avoir un 15 de moyenne sans problème mais bon ça personne ne le sait, c’est que je suis fainéant et tiens à le rester.
J’ai donc vraiment tout pour être heureux surtout qu’aux yeux de tous, je suis quelqu'un de sympathique, séduisant, sûr de lui sans être orgueilleux ou narcissique [clin d’oeil à une discussion avec fandediscworld]. Alors pourquoi j’éprouve ce manque ? Cette sensation de ne pas trouver ma place malgré la présence de mes amis, de ma famille... Honnêtement je ne sais pas... Je me suis posé la question mais ça termine toujours par une sale migraine et une envie monstrueuse de me cogner la tête contre le mur pour remettre mes idées en place[cecprooch tu vois que je t’écoutes], pour penser comme tout le monde, pour être normal.
J’ai l’air d’un garçon normal en apparence, seuls mes yeux améthystes me distingue du commun des mortels. Mais je ne suis pas normal du moins psychologique, je suis pas dingue non plus mais j’ai trop de pensées tordues, de questionnement existentiel. J’ai l’impression de ne pas profiter de ma vie, de ne pas connaître la valeur des choses... Pourtant je suis pas du genre à me prendre la tête, je me lève tard, je me couche tard, je sors avec mes amis, je vais au ciné, en discothèque (eh ouais j’ai 18 ans)... Je suis un ado heureux... enfin je devrais... et à vrai dire je l’étais mais depuis quelque temps je ressens des sentiments étranges envers mon entourage et surtout envers... mon frère.
Depuis quelque temps, je n’arrête pas de me disputer avec lui... Je m’énerve pour un rien et je le blesse, je le sais, je le vois à ses beaux yeux qui s’emplissent lentement de larmes, à son regard blessé quand je lui reproche des choses qu’il ne peut de toute façon changer, à sa moue adorable de gamin qui vient de se faire gronder.
Vous voyez comment je parle de lui... C’est un pêché de penser de telles choses, si mes parents savaient ça, si mon frère savait ça... il me détesterait sûrement à vie, il aurait peur de moi, il serait dégoûté... et il aurait raison. Je me dégoûte moi-même de penser ça, à vrai dire je me dégoûtais car maintenant mes sentiments ont encore évolués, ils sont devenus plus fort, plus intenses... Je fais des rêves peu catholiques, où je lui dit ce que je ressens, où je l’embrasse, où je le touche, où je m’unis à lui... Vous aussi devez être écoeurés à l’entente de ce blasphème.
Comment puis-je penser cela alors que je suis catholique ? Je vous le dit, je ne suis pas normal ! Et j’en ai marre de penser des trucs pareils. Si mon entourage savait ça, réagirait-il de la même façon que maintenant, s’il savait que Christophe Adams était attiré par son frère jumeau ? Je pense pas que je continuerai à avoir droit à ses sourires, à ses tapes amicales sur l’épaule... Non j’aurais le droit à des regards dégoûtés voire horrifiés devant un tel monstre, un tel déchet de l’humanité... Mon dieu, j’en viens même à souhaiter de devenir amnésique ou de... mourir. Oui la mort... elle m’a toujours attirée car personne ne peut la cerner... personne ne peut savoir ce qui arrive après... Elle serait la solution à tous mes problèmes, mais ce serait une preuve de lâcheté... rien d’anormal chez moi.
Les autres vous diraient le contraire mais ils ne sont pas dans ma tête. Ils n’imaginent pas à quel point je suis lâche, à quel point j’ai peur de grandir et de le perdre... C’est ma moitié, je ne peux me séparer de lui sans ressentir un manque... Il est bien plus qu’un frère pour moi, pas seulement parce que je suis attiré par lui, d’ailleurs quand j’y pense... il est mon double et je suis attiré par lui... c’est comme si j’étais attiré par moi... mon père me dit toujours que je me prend la tête pour des choses futiles... ça doit être vrai, à force de trop réfléchir je deviens dingue. Bon passons... Je disais donc que pour moi, mon frère était plus qu’un frère et qu’un beau-gosse, il est avant tout un ami...mon meilleur ami.
Et ces derniers temps, je le blesse... je lui parle méchamment, m’emporte facilement, l’évite... Je sais que ça le perturbe... qu’il se demande pourquoi j’agis comme ça avec lui...Et je sens que bientôt il va me demander des explications et je ne pourrais lui échapper car comme moi, il est têtu, d’ailleurs, j’adore son caractère, c'est génial de vivre près de lui...L’heure des explications va arrivée...aujourd'hui il n’a pas arrêter de me lancer des coups d’oeil, hésitant à venir me voir, mais là c’est le moment idéal, nous sommes seuls dans notre chambre et les parents discutent gaiement dans le salon avec nos invités.
Ah... il se lève, le voilà le moment tant redouté... mais puis-je lui expliquer ce que je ressens ? Non je vais le traumatiser à vie c’est sur ! Bon je vais inventer un mensonge genre dispute avec ma petite amie, d’ailleurs ça fait longtemps que je la vois pas... Elle va péter une durite à force... Mais bon si je sors avec elle c’est pour oublier mon frangin c’est tout, elle ou une autre... Aller hop, il s’asseoit en face de moi et plonge son regard améthyste dans le mien. On dit que le regard est le reflet de l’âme mais là il ne peut rien voir dans le mien... Je ne dis rien et me contente de le regarder et d’en profiter pour admirer sa beauté, son regard si attrayant, ses lèvres pulpeuses... Il pousse un soupir voyant que je n’ai pas l’attention de lui répondre puis il s’asseoit confortablement en croisant ses jambes fines et musclées.
S’il savait comme il est désirable ainsi tentant désespérément de me comprendre, ça l’énerve quand j’ai des secrets car comme on est pareil, il croit me connaître par coeur mais là il est dans une impasse... Si la situation n’était pas aussi critique, je rirais de bon coeur, hélas il va pas me lâcher, va falloir ruser. Je sens que je vais passer un mauvais quart d’heure parce qu’il est grave sérieux.

-Tu comptes me prendre pour un con longtemps ?

-De quoi tu parles ? *Oh il fronce les sourcils ! Trop kawaii!*(=mignon, choupinet..)

-Je veux savoir ce qui se passe, j’en ai marre de te servir de punching-ball surtout que je t’ai rien fait.

*Si tu savais... Tu es pourtant le responsable de mes malheurs... Je sombre dans la folie, peu à peu, à force de te désirer et de t’aimer pas seulement comme un frère mais bien au-delà. Et toi tu dis que tu n’es pas responsable... quelle ironie ! Et maintenant que faire ? Et voilà tu soupires encore... abandonnera... abandonnera pas ? Telle est la question.*

-Chris ? Tu sais que tu peux tout me dire, n’est-ce pas?

*Vive la phrase-bateau si tu crois que c’est comme ça que tu me feras parler ! Voilà que je me montre sarcastique envers toi... Je suis vraiment une tâche... mais je ne suis pas égoïste, du moins quand ça te concerne, je ne veux pas me livrer de ce poids en le mettant sur tes épaules... Je suis désolé mais tu ne sauras rien car je veux te préserver et te voir heureux.*

-Je suis malheureux quand tu es triste.

*Oups aurais-je parler tout haut ? Non tu es mon frère jumeau, tu devines mes pensées... alors comme ça tu es triste parce que tu ignores ce qui se passe ?*

-Peut-être serais-tu encore plus triste si tu le savais.

-?

*Sur le coup, tu ne sais quoi répondre, je le vois à ton expression perplexe. Si on continue comme ça, on ne résoudra rien. Mais tu n’as pas l’air de vouloir abandonner... On en revient toujours à la même question : que faire ? On dit que certaines choses ne peuvent être dites...alors encore moins entendues. En fait, je devrais peut-être aller me confesser, histoire de soulager ma conscience.. ouais ce serait pas une mauvaise idée...*

-Chris ? Chris ? Hello la terre appelle Chris !!

-Nani ?(=hein quoi ?)

*Merde j’étais tellement perdu dans mes pensées que je l’ai pas entendu...*

-Non mais c’est pas vrai, t’es vraiment dans la lune.

-Ouais, ouais... tu disais quoi Bryan ?

-Je disais que je resterai là tant que tu ne m’auras rien dit.

-Tu vas avoir des crampes.

-C’est ça fout toi bien de ma gueule mais j’arriverais à te faire parler.

-Je t’ai dis que cela engendrerais plus de mal que de bien.

-Oui mais pourquoi ?

-T’es vraiment un emmerdeur.

-On est pas jumeau pour rien^^.


Le silence s’installa de nouveau pendant une bonne vingtaine de minutes, Bryan commençait à s’impatienter se tortillant dans tous les sens.

*Je l’avais prévenu pour les crampes ! Il est comme moi, il ne peut rester en place... mais là je suis calme, à vrai dire je n’ai jamais été aussi calme... Je réfléchis en combinant toutes les hypothèses possibles entre elles essayant de prévoir sa réaction, les répercussions que ça aura sur mes proches... et sur moi. J’ai l’impression que plus je réfléchis et moins j’ai de réponse... Dans ce cas carpe diem, vivons le moment présent, peu importe les conséquences de cet acte inconsidéré.*

-Tu es prêt à m’entendre Bryan ?

-Ah enfin ! c'est bon, let’s go !

*Je me penche vers lui, il s’attend à ce que je lui murmure mon secret à l’oreille mais ce n’est pas mon intention... Je m’approche de ses lèvres et lui ne bouge plus sentant mon souffle chaud sur sa nuque. Je descend le long du cou, il est parcouru de frissons. Il ne bouge pas mais ça ne m’étonne pas... il doit être choqué... il se demande sûrement ce qui se passe, comment une chose pareille peut arriver... Désolé frangin mais tu as demandé à savoir... c’est l’heure du coup de grâce. Je remonte et saisis ses lèvres si tentantes et si douces, ce n’est d’abord qu’un effleurement, lèvres contre lèvres, puis je passe ma langue sur ses lèvres lui demandant le passage et il me laisse entrer, sûrement instinctivement, et j’ai enfin droit à ce que je désire depuis si longtemps. Je me délecte de ce moment si particulier, si unique et si immoral. Soudain je sens sa langue jouer avec la mienne, j’ouvre grand les yeux, surpris par cette initiative, il me regarde malicieusement et prend le contrôle. Alors là je suis perdu, je comprend plus rien, alors c’est réciproque ? Je me prend la tête depuis si longtemps pour rien !*

-Tu en as mis du temps Chris *il me murmure ces mots à l’oreille. Et je reste bouche-bée.*

-Tu... tu ... tu le savais ?!

-Je m’en doutais.

-Et tu m’as rien dit ?!

-Ce que l’on ressent n’est pas moral, à part nous ou les personnes dans la même situation, personne ne comprendrait.

-Alors c’est notre secret.

-Oui il va falloir être discret...

-Et c’est pas notre genre...

-On a pas le choix.

-J’ai peur.

-Moi aussi mais je suis là pour toi comme tu es là pour moi.

-Oui on s’en sortira, on trouvera bien une solution.

-J’en suis sur répondit Bryan en souriant. Puis il se blottit dans les bras de son frère, toujours en souriant comme un bienheureux. Ce dernier referma les bras autour du corps fin de son amant et lui déposa un léger baiser sur le front, se blottissant davantage contre lui et s’endormit paisiblement.

*****************

Le soir venu, leurs parents qui s’inquiétaient de ne pas voir Chris dans sa chambre, décidèrent de demander à Bryan, et ils les retrouvèrent enlacés dans la même position que la veille.

-Je suis contente de voir qu’ils ont réglés leur problème.

-Oui j’en avais marre de les entendre s’engueuler.

-Ils sont trop mignons comme ça.

-Hn bon laissons les. Profitons de cette accalmie.

Les parents sortirent et laissèrent les deux jeunes hommes dans les bras de Morphée.

-S’ils savaient la vérité, ils ne nous trouveraient pas aussi mignons plaisanta Bryan.

-Tu m’étonnes. Enfin bon ils risquent pas de revenir nous réveiller alors profitons en. Tout à fait d’accord frangin répondit Chris posant ses lèvres affamés sur celles de son frère qui répondit au baiser avec fougue et tendresse.Je resterai à jamais près de toi murmura Chris.

-Et moi je te protégerai des autres et de tes doutes. Ils conclurent cette promesse par un tendre baiser scellant leur destin. Puis ils s’enlacèrent et se couchèrent sur le lit car dormir assis c’est pas franchement confortable. La lune les enveloppa de son manteau argenté, cachant cette union interdite du reste du monde.

************

Le lendemain matin, ils furent réveillés par un rayon de soleil qui les félicitait de leur union.

-Hum veux pas m’lever bouda Bryan, sa tête reposant sur le torse de son frère.

-Toujours aussi fainéant.

-Pas ma faute, j’ai un oreiller confortable.

Chris sourit à son frère, l’embrassa et l’obligea à se lever. Ils descendirent prendre leur petit déjeuner comme d’habitude gardant au fond de leur coeur leur précieux secret.


FIN



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