Amour interdit
amour interdit
Auteur : misao girl
E-mail : misaogirl@aol.com
Note : Cette fic parle d'inceste, que ceux qui sont dérangés par ce thème rebroussent chemin.
Les ******** indiquent une ellipse temporelle ou un changement de lieu.
PROLOGUE
Seule dans la nuit, le ciel étoilé l'éblouissant à travers la fenêtre lui remémorait l'éclat de ses yeux bleus. Son sourire, ses lèvres, son corps lui revenaient en mémoire alors que la lune éclairait les longs cheveux bouclés de la jeune femme totalement perdue dans ses pensées et les formes de son corps se dessinaient sous les draps de soie laissant deviner un corps magnifique, voluptueux. La voix sensuelle de son aimé résonnait à ses oreilles comme s'il était à ses côtés et lui murmurait des mots doux au creux de l'oreille. Lui, son prince, son ami, son amant... Lui : son frère.
Chapitre un : Bouleversements en série
Ma mère, fraîchement remariée, sans m'avoir consultée au préalable, a choisi de débarquer avec sa nouvelle "famille" de son "merveilleux" séjour dans les îles paradisiaques de Tahiti. Là-bas, elle rencontra son deuxième "grand amour", d'après elle bien évidemment, un homme d'une trentaine d'années de nationalité japonaise mais parlant français bien entendu car sinon le mariage aurait été compromis. Quand elle m'annonça la "merveilleuse" nouvelle de son mariage éclair, en ayant l'amabilité de me prévenir au préalable du choc imminent, je me mis dans une colère inimaginable. Mais comment ose-t-elle bouleverser ainsi la vie de sa fille de 15 ans ! Quelle honte !
Avec un père qui se tape des midinettes de l'âge de sa fille et une mère qui se remarie avec un japonais qu'elle vient tout juste de rencontrer, je suis la personne la plus normale du monde.
Un japonais... Pourquoi un japonais ?! Leur culture est à mille lieux de la nôtre, leur coutume, leur nourriture, leur pensées aussi... Comment veut-elle que je m'entende avec un japonais ? Et à quoi il va ressembler, lui et son fils ? Comment vais-je supporter un adolescent japonais de 15 ans en pleine crise d'adolescence qui écoute toute la journée du heavy metal japonais et prend des tonnes de médicaments à l'approche des examens scolaires ; et son père, un homme d'affaire stressé et obnubilé par ses bons résultats au travail. Je ne suis vraiment pas pressée de le rencontrer. Et pourtant le jour J approche, le jour où ma mère me présentera mon nouveau beau-père et son fils. Ils viendront s'installer chez nous. Ce doit être une idée de ma mère, elle se plaint toujours que la maison est trop grande pour nous deux. Elle fait tout pour paraître heureuse pour ne pas m'inquiéter mais je sais qu'elle souffre de sa solitude et je n'aime pas la voir dans cet état. Malgré mon incompréhension face à ce mariage-éclair, je dois avouer que je suis contente car ma mère sourit, elle est heureuse. Cela me réjouit mais je ne suis toujours pas disposée à accepter ce mariage. Je devrais dormir car demain j'ai une dure journée au lycée mais je n'y arrive pas, je suis trop anxieuse à l'idée de les rencontrer. Je ne partage pas les illusions de ma mère d'une famille recomposée et heureuse, je ne peux vivre avec des étrangers. Bien que cela va la blesser, je ne peux me faire à cette situation et je refuse de vivre dans de telles circonstances. J'aime ma mère plus que tout et son bonheur est très important à mes yeux mais cette situation est inconcevable pour moi. Ma mère me dit toujours que je réfléchis trop, que je ne vis pas le moment présent. Ma mère, elle, me parait insouciante et cette situation le démontre. Comment peut-elle épouser l'amant de ses vacances ? Je me demande si mon demi-frère se pose aussi ces questions ce qui serait tout à fait légitime. Tout comme moi, il doit trouver cette situation complètement folle. Comment peut-on épouser quelqu'un que l'on connaît depuis deux semaines ? Je pense qu'à nous deux, nous arriverons à leur montrer leur erreur dans notre intérêt. Il sera mon seul allié dans cette histoire.
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Le lendemain matin, j'eu l'agréable surprise de trouver un bon petit déjeuner m'attendant sur la table. Ma mère était tellement heureuse qu'elle chantonnait, on se serait cru dans la petite maison dans la prairie, alors je suis parti sans même finir mon petit déjeuner à l'idée du mal que j'allais lui causer mais j'étais décidée à compromettre ce mariage.
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Le soir tant attendu est imminent. Après cette longue journée scolaire, j'allais enfin connaître ma "nouvelle famille", des inconnus. Quand je suis sur le chemin du retour à la maison il est déjà tard et l'heure du dîner approche. Quand j'arriverais à la maison, ils seront déjà là.
Je pousse la porte d'entrée, mon coeur bat la chamade. Je m'avance vers le salon et j'entend ma mère me dire "tu es en retard ma belle". J'entre dans le salon et je vois enfin mon beau-père. Il se lève et se présente aimablement en s'inclinant légèrement suivant le rituel japonais, enfin je pense, je fais de même intimidée par sa carrure. Au lieu du petit homme stressé auquel je m'attendais, je rencontre un homme grand et élancé aux traits sympathiques et détendus. Un homme dans la fleur de l'âge et séduisant. Je m'assois et tente de cacher mon étonnement pendant qu'il me pose les questions habituelles : "Comment se passent tes études ? " ou bien "j'ai appris que tu joues au tennis au lycée. C'est un passe-temps ou plus pour toi ?" et je répond à ces questions en attendant impatiemment la venue de son fils. J'entend tout à coup la porte d'entrée s'ouvrir et ma mère dire "il est arrivé". Là je m'insurge de l'attitude de mon demi-frère qui se croit déjà chez lui en négligeant de sonner. J'entend ces pas de plus en plus proches et je me demande si je me suis aussi trompée sur lui.
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Cher journal, je vais te confier le récit de cette journée, celle qui annonce le commencement d'une longue séries de surprise. Étant donné l'heure tardive qu'il est, je vais aller à l'essentiel et t'épargner ma rencontre avec mon beau-père, Kaworu Sagara, pour te narrer les événements de ma rencontre avec son fils : Yoki Sagara. Quand ce dernier est entré dans le salon, j'ai découvert avec surprise un jeune homme très élégant et respectueux qui s'est immédiatement excusé de son retard. Il n'y avait rien de rebelle ou de dépressif en lui comme je l'avais imaginé auparavant. Il n'avait pas non plus un physique de japonais, j'appris un peu plus tard dans la soirée que sa mère était américaine. Certes il avait les yeux bridés et des cheveux fins et lisses mais il avait plus l'air d'un européen que d'un asiatique avec ses yeux cobalt et sa grande taille. Ce métissage lui donnait un charme fou, je me suis mise à rougir dès que je l'ai vu. Il a fait battre mon coeur comme aucun garçon ni même fille ne l'avait fait auparavant ( à part Mickael mais ce n'était pas réciproque.)
Ce dîner se passait à merveille, ils se souriaient, ils plaisantaient entre eux. Moi-même, j'appréciais ce dîner car mes yeux était rivés sur Yoki. C'est à ce moment que j'ai tiré la sonnette d'alarme, je ne pouvais pas accepter cette situation !!! Je me leva brusquement et ils se tournèrent vers moi, tous très étonnés. Je me mis à leur faire la morale, à leur dire qu'un mariage décidé sur un coup de tête ne pouvait perduré et que jamais nous ne formerions une famille. Je croisa à ce moment-là le regard de ma mère, un regard profondément triste et empli d'une grande déception. Jamais je ne l'avais autant blessée, je m'en suis rendu compte et cela m'a fait tellement mal que je me suis mise à pleurer avant même de leur avoir dit tout ce que j'avais sur le coeur. Puis un événement inattendu s'est produit, Yoki s'est tournée vers moi et il m'a dit calmement que nos parents étaient heureux et que cette situation lui convenait également alors je devais moi aussi essayer de les comprendre et me soumettre à leur décision. Il m'a dit tout cela en me regardant droit dans les yeux m'envoûtant avec ses magnifiques yeux cobalt et face à ce regard je décida, non sans peine, de me soumettre à la majorité. Ma mère, très contente, fit son plus beau sourire et elle le réserva au nouvel homme de sa vie. Le reste du dîner se passa dans le calme, j'étais tellement malheureuse d'avoir abdiqué aussi facilement que je n'étais plus moralement présente au dîner. J'étais ailleurs, perdue dans mes pensées mais ma mère était bien trop heureuse pour s'en rendre compte.
A SUIVRE dans le chapitre 2.
Histoires Originales