La découverte d'une amazone
la découverte d'une amazone
Auteur: Usagi-mini
Chapitre 2 : Family killers
Je me réveillais avec la tête encore plus lourde que la dernière fois. Je me relevais doucement. Cette fois on s'était pas donné la peine de me mettre dans une chambre. J'était sur un canapé !! Je regardais autour de moi.. c'est quoi cette piaule ?? En tentant de me souvenir de ce qui s'était passé, je fis resurgir ma colère. J'vous ais pas dit que j'était très impulsive ? Pris d'une soudaine panique, je me fouillais pour trouver l'atamé. C'était mal partie j'était en chemise…
Vous étiez au courant qu'il ne fallait pas boire d'eau quand on avait du sang dans l'estomac ? Avec ma logique à toute épreuve, je ne l'ai pas deviner, je vomis donc et refis la déco du sol. Une jeune fille brune entra, en la reconnaissant, je sortis du lit pour mieux lui faire face.
_ Calme toi… commença-t-elle .
_ Ou est mon atamé ??lui balançais-je à la figure.
Après l'avoir demandé je me dis que j'aurais peut-être du commencer par espècedeconnassecommentaosémemmenéicideforcejevaitétriper ! Mais bon, après tout…
_ En lieu sur. Répondit-elle calmement.
J'me sentais vachement rassurée là. Sans que j'ai encore décidé quoi que ce soit, mon corps se mit en position de combat. Celle-ci m'imita. Mais le combat ne commença pas, une femme dans la quarantaine aux longs cheveux d'or et à la peau noire entra et donna un coup sur la tête de ma nouvelle adversaire. Celle-ci se redressa et parti ronchon. La femme en face de moi me toisa. Je ne cillais pas. Elle finit par s'asseoir et me regarda cette fois avec amusement. Son sourire me fit tomber sur le cul, pas qu'il soit spécialement beau, c'était surtout qu'a cause de ça je me rendis compte qu'on avait la même tête. Pas bon ça.
_ Etant donné que tu tires une tronche de dix pieds d'long, j'suppose que tu sais déjà qui je suis.
_ Non. Dit-je pas sur du tout de vouloir le savoir.
_ Je suis ta mère.
Mhh, ma pensée fut stupide à ce moment là " heureusement que je ne suis pas cardiaque ".
_ Et entre autres choses, continua-t-elle tranquillement, une tueuse de première ordre.
_ …
_ Je t'ai appelé ici car des² choses se préparent, et que nous auront besoin de toi, et de ta puissance.
J'était furieuse, cette femme m'avait non seulement appelée uniquement par intérêt, mais elle semblait se foutre totalement de ma personne. Le fait qu'elle soit une tueuse ne me choque pas…que je sache, j'en suis aussi une.
_ Non, ce fut simple et directe, mais surtout sans précédent.
Car aussitôt dit, elle se leva et partit. Je l'avoue, j'était larguée, je pensais qu'elle insisterait un peu plus, mais ce n'était pas plus mal. Quand à l'atamé, il était peut-être mauvais, mais je l'avais depuis ma naissance, alors je décidais d'aller le chercher. Au moment ou j'entrouvris la porte, celle ci s'ouvrit à toute volée et m'arriva en pleine figure. Je faillis atterrir sur le cul mais me rattrapai de justesse avec les mains.
_ Qui est la conne qui… commençais-je (déjà) énervée.
_ Bonjour jeune fille, répondit l'homme.
Il avait la quarantaine, très beau et bien conservé, il était assez grand et avait une longue chevelure noire attachée par derrière avec un ruban apparemment.
_ Vous êtes ? demandais-je sur un ton de défi.
_ Moi ? Juste ton père. Dit-il d'un ton guilleret.
Arrêt sur image, enfin c'était tout comme. Ces cons avaient le dont de me foutre sur le cul (pardonnez l'expression), je ne dis rien mais fit une sorte de grimace bizarre qui me décollait les oreilles et consistait à éjecter mes yeux de leurs orbites respectif. Bref je tirai la tronche. Ce qui parut l'amusé.
_ Je sais c'était un peu brutale de te l'annoncer comme ça, mais d'après moi les solutions les plus franches sont les meilleures.
_ Heu…. (<= super réponse hein ?)
_ Nous t'avons demander quelque chose, et tu as refuser, c'est tout à fait normal, mais si tu repars d' ici c'est sans l'atamé, puisqu'il appartient à la famille.
Je ne répondis rien, en temps normal je lui aurais balancé un truc cinglant, n'importe quoi, mais pas là, j'avais juste envie de me casser et de l'éclater… mais mieux valait pas. Je le poussais et sortit en chemise légère dans le couloir, un peu trop long à mon avis, et me mis en quête d'une sortie. Mes deux " parents " ainsi que ma sœur et tout un tas de monde qui me ressemblaient plus ou moins, des fois pas du tout et des fois trop, se réunissaient derrière moi. Je me retournais avec lenteur mais surtout avec horreur. Comment pouvais-je appartenir à une famille comme ça ??
_ Si tu veux sortir, il faudra d'abord nous passer dessus, lança une gosse de dix ans.
Etrangement, je ne fut pas vraiment surprise d'une telle attitude, car plus le temps passait, plus je me rendais compte que dans la baraque ou j'avais atterrit, tout était possible, y compris le pire…
Je ne put que lui lancer un sourire de défi partiellement crispé. Ils entravaient ma route vers la grande porte, mai il devait sûrement y en avoir une autre…je priais pour. Je pris mon élan et courut à tout vitesse dans le sens opposés qui menaient à toutes ses têtes de nœud et éclatait une porte au hasard. Ce très méchant hasard voulu que j'atterrisse dans un bureau...ou siégeait une femme dans la cinquantaine. Sa tête ne m'était pas inconnu. Puis mes souvenirs revint, cette femme était la version vieillie de la fille qui se reflétait dans mon miroir, or, cette fille dans le miroir… c'était moi en rousse aux yeux noir. Mes idées s'embrouillèrent, ma vue se troubla, mes pensées ne voulaient plu rien dire, je ne comprenais plus rien, amenée de force dans une famille de fou et un reflet bizarre qui se matérialise en plus vieille devant moi, ce fut peut-être trop, car je sombrais dans les vapes. Je sais pas vous, mais j'en avais un peu marre de me réveiller tout l'temps dans des lieux bizarres et avec un mal de tête très particulier…
************
Je me levais dans une chambre qui semblait appartenir à une fanatique d'armes. Un miroir avec pour cadre 4 longs poignard était accroché au fond de cette chambre. Histoire de voir si j'avais pas été amochés pendant mon voyage au pays des merveilles, je partis m'y zieuter un coup. J'en tombais sur le cul…au sens propre. Je n'avais pas mon atamé, mais mes yeux étaient noir et mes cheveux avaient la couleur du sang. Une méchante envie de tuer me parcouru le corps, une colère sans précédent remonta soudain à la surface. Et puis je vis rouge…je défonçais la porte, et couru à une vitesse et avec une légèreté que je ne me connaissais pas. Je me rendit soudain compte que j'était en tenue de combat, je continuais de courir, tournant à gauche, à droite, encore à droite, descendis des escalier s, en monta d'autre, je ne savais pas ce que je savais, mais je courais, dans une rage folle, je courais et ne me laissais guider que par mon instinct. J'atterris dans une cour, de combat semblait-il, un peu comme dans les dojos au japon. Une femme, celle du bureau m'attendait.
A suivre...
Histoires Originales