Un moment fugace



un moment fugace Auteur : … Zaz
Disclamer : TOUUUUT est à moi !! tralalalalere ^^ *appelle l'asile*
Put*** si vous avez déjà lu cette histoire c'est…qu'on a volé la vie de
quelqu'un
Genre :Dramatique (sortez les mouchoirs)/ suis toute fière parce que c'est une
originale ^^
'Tite note : - Cette histoire aurait très bien pu être écrite au présent
- Si elle est nulle c'est normal vous affolez pas ^^0
- Donc si je dois aller me jeter d'un pont dîtes le moi, et je voudrais un commentaire sur l'histoire en elle-même si y a des courageux /euses…


Elle pleura, de haine ou de chagrin : pleurant aussi peut-être simplement sa douleur qui depuis si longtemps ne se matérialisait que dans ses rêves. Une douleur implacable qui ne se voyait pas, qui ne se voyait plus. Elle voyait s'effilocher sa vie mais n'avait aucun moyen pour changer cela. Aux pauses, elle souriait plus par principe que par joie, les professeurs ne voyaient rien et elle ne s'en souciait guerre ; un seul savait et il avait commis une faute qui l'avait blessée, elle ne pourrait plus avoir confiance.
Ses larmes si longtemps refoulées se déversaient sans retenue une fois la lumière éteinte et la couette remontée. Bercée par les étoiles fluorescentes qui lui donnaient l'impression de liberté tant demandée : laissant la source se tarir… quand elle entendit des cris venus d'en bas :

- J'en ai marre !!
- Mais laisse leur donc du temps.
- Pourquoi faire ? Je lui ai répété au moins quatre fois avant qu'elle aille dormir, elle ne l'a toujours pas fait !
- Mais laisse-les un peu…

Elle se souvint de la fois où sa marraine avait appelé, elle lui avait raconté que c'était son père qui désirait des enfants : elle, elle n'en avait jamais douté. Sa marraine lui raconta aussi que dans sa jeunesse, sa mère prônait le fait qu'elle avait fait des études et que ce n'était pas pour faire à manger aux enfants ainsi que le ménage. Son père était, quant à lui, extrêmement patient avec eux, les enfants, contrairement avec certains adultes.
Sa mère : " Il n'y en a pas un pour relever l'autre " lui parlant, s'adressant à elle pour désigner son frère et sa sœur. Sa sœur venait de prendre un appartement, il n'était pas rare d'entendre sa mère crier à se sujet. Aujourd'hui, elle ne l'avait entendu que deux fois…
Le célèbre " On se demande encore pourquoi je veux partir " devenait de la rengaine habituelle. Mais les motifs de son emploi, eux, étaient toujours différents : " le bureau est une véritable porcherie " ou " encore le buffet est mal rangé "ou " ça me tue de rentrer dans une maison mal rangée ", " tu ne sais pas l'effet que ça me fait ". Elle aurait presque pus écrire un recueil tellement elle les connaissait et les apprivoisais…

Elle se souvenait de la fois aussi quand elle, sa sœur, son frère et son père étaient allés voir un match de basket, son frère avait absolument tenu à être entre son père et sa sœur. Elle avait laissé, ne pouvant s'asseoir juste à côté de son père elle descendit d'un rang et regarda le match seule. Elle se souvenait aussi des deux hypothétiques larmes qui avaient coulé. Innocentes et fugaces, ne laissant comme trace juste sur ses doigts qu'un léger voile humide…

Le repas… ô grande joie de la nature : son père lui répétait souvent. " Même la foudre épargne un repas ", c'était sa mère qui le disait souvent ; elle ne pouvait vérifier. Coupée dans ses pensées par un haussement de ton de sa mère pour dire à son frère d'arrêter de s'empiffrer sous le regard dans le vague de son père. Elle avait appris à fermer les yeux et à laisser couler. Mais il y avait des jours, ces jours où elle ne laissait pas couler et provoquait sa mère, il était quand même moins rare le temps ou elle laissait couler.

Il faut dire que la nature n'avait pas gâtée sa famille : toutes les maladies s'y mélangeaient des fréquentes aux rares ainsi que des coûteuses au simple formalité…
Son père a des problèmes de cœur, il prend souvent des médicaments, un de ses cousins, lui, est atteint de la mucoviscidose… En pensant aux maladies de ses proches elles avaient l'impression de faire une liste de courses. La sclérose en plaques, les dépressions nerveuses, et la mort …

Sa famille… du moins ce qu'il en restait ; elle n'avait pas connu ses grands-parents ou si peu un an voir deux tout au plus. Mais, à cet âge, qui ou que retient-on ? Elle se souvenait de toutes ses copines qui râlaient parce qu'elles devaient aller voir leurs grands-parents…Elle aurait aimé elle aussi pouvoir râler… Peut-être pleurerait elle maintenant mais elle n'aurait qu'est-ce au moins un souvenir…

Ses amies, autre point douloureux, elles orchestraient maintenant leurs vies sans elle. Elle les laissait se détacher, ne voulant pas leur avouer que finalement la vérité était qu'elle n'allait pas déménager. Chacune invitant l'autre mais aucune ne l'invitant elle.

Le bilan n'était guerre positif : une mère détestée et des amies…perdues dans l'oublie.

Cette histoire semble dérisoire et ne présente que très peu d'intérêt sauf si vous connaissez la personne qui le vit … Elle n'est pas morte mais ne vit dans ce monde ou elle se sent étrangère : elle survit…

Elle sourit en pensant à sa citation préférée qui clôturerait son chapitre, un passage de sa vie :

" L'espoir est le privilège des fous… "


Fin


Mici d'avoir eu le courage de lire
ainsi qu'à Kitsune qui a va avoir/(a eu) le courage de bêta-lecter !!!
Kitsune: ayééééé!! A corrigé les fautes ^w^

Explications :

Les deux maladies citées ici (la mucoviscidose ainsi que la sclérose en plaque) sont deux maladies réelles qui n'ont pas de remède et dont la recherche s'occupe toujours.
La sclérose en plaque : nécessite des piqûres trois fois par semaines le traitement ne s'arrêtera qu'à la mort de la personne. Celle-ci est tout le temps fatigué et doit faire très attention à son alimentation. On ne sait pas comment elle s'attrape elle n'est ni héréditaire ni viral.
La sclérose en plaque est une maladie qui touche le système nerveux. Elle se caractérise par une dégénérescence des gaines de myéline qui entourent les axones. Les gaines de myéline sont constituées de cellules myéliniques. Ce sont ces cellules qui meurent. La mort de ces cellules engendre une perte de protection des neurones qui meurent à leur tour.
La cause de cette affection est inconnue. Les étiologies suspectées sont surtout virales et auto-immunes, c'est à dire que l'organiste détruit lui-même ces gaines de myéline. La fatigue et les problèmes affectifs ne sont pas non plus à négliger dans ces crises.
[Pour ceux qui ont compris tous les mots du paragraphe sans chercher dans le dictionnaire : bravo !]
La mucoviscidose : Aucun traitement curatif n'existe et, à l'heure actuelle, on ne sait toujours pas guérir la Mucoviscidose. Toutefois les progrès de la recherche et des soins ont permis d'accroître l'espérance de vie des patients atteints de Mucoviscidose.





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