Quelques mots
regrets
Auteur : Megan
Source : Originale
En cette nuit sombre, je n'entends plus que les battements de mon coeur qui resonnent dans ma poitrine. Le feu ardent monte en moi et me possède. Je n'ai plus de raison, plus rien ne me retiens. Je peux aller vers toi. Je peux être à toi.
Je ne contrôle plus rien. Tu me touches et je me perds, je m'égare et rien ne m'arrete. Je ne ressens que ton souffle sur ma peau, que ta bouche sur ma peau, que tes mains sur mon corps et toutes ces paroles qui pénètrent en moi. Mon coeur s'affaisse et me laisse seul avec mon bonheur soudain, je ne peux que remurmurer ces quelques mots qui ont frachi il y a quelques instants de cela ta magnifique bouche : "je t'aime". Je ne cesse de les murmurer, je ne veux plus m'arreter. Je souris, tellement heureuse, et ce sourire traverse mon visage, il grandit de lui-même.
Je me tourne pour te le montrer et tu es alongé près de moi. Oui, juste quelques centimètres te sépare de moi. Tu sembles dormir, je m'aproche doucement, à quelques centimètres de tes cheveux si soyeux, mon souffle émet une fine braise qui les soulèvent, mais cela ne te réveille en rien. Tu dors paisiblement, nous ne somme plus enlaçés mais cela ne me chagrine pas. Il y a quelques minutes de cela, tu as prononcé les mots qui me font revivre. Je me sens forte, je me sens prise d'une envie de rire et de chasser le diable. Alors aussi paisiblement que toi, je m'allonge à tes côtés et pose délicatement ma main droite sur ta peau fraiche. Il y a de nouveau un lien entre nous. Malgré moi, je m'endors en regardant ton visage si angélique, pensant toujours à ces quelques mots.
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Je me réveille en sursaut et vois la porte de la chambre se refermer. Précipitament, mon regard fait le tour de la pièce. Aucun de tes vêtements ne s'y trouve. Ton pantalon prés du lit a disparu, ta chemise jeter dans le fond de la pièce ne se mélange plus à le couleur du tapis. Il ne reste que mes habits sombre à terre. Je me remplis d'un vide. Désespérement, je me découvre, je suis encore nue mais je n'en ai que faire, je cours aussi vite que je peux. Plus qu'une penser trotine indéfiniment dans ma tête : il est parti, il est parti." Il me semble l'avoir déjà entendu des miliers de fois. Mais aujourd'hui, je ne l'accepte pas. J'ouvre en grand la porte et un grand bruit me suis. La porte se renferme brutalement. Mais je n'y prend pas garde. Je traverse le salon, arrive devant la porte d'entrée : ton manteau n'est plus accroché. Je tombe lourdement. Mes genoux ne me tienne plus, la réalité est si lourde a porter et elle ravage mon corps qui devient pierre. Les larmes commencent à couler par elles-même. Pourtant, je ne veux pas. Mais par habitude, je m'apitoie un peu plus sur mon sort. Comment avais-je pu croire à mon bonheur? Il était surement égal à ces délicieuses paroles qui m'avait transperçé. Et soudain, je ne me met plus à pleurer car il m'a quitté, non, je pleure car j'ai de nouveau perdu un peu plus de ma joie, de ma fraicheur qui avait bercémon enfance et mon adolescence. Je ne veux pas me perdre d'avantage alors pour me protéger, j'entoure mes bras autour de mon corps nu. Puis lentement, je m'allonge sur le parquet et prend la forme du foetus. Dans cette position, je me sens en osmose avec moi-même, comme j'étais en osmose avec lui. Plus rien ne m'atteins, je me sens protégée par ma mère, comme lorsque je me trouvais dans le placenta. Je ferme les yeux mais les larmes coulent toujours et elles ne veulent plus s'arrêter. Depuis mon réveil, je ne savais pas combien de temps s'étaient écoulés, je n'y prenais jamais garde. La pendule était le seul élement qui me permettait de prendre conscience de la lenteur de mes mouvements et de mes jours. Mais doucement, la fatigue, les larmes et le chagrin fit que je m'endormis. Dans mes songes rien ne me perturbait. J'étais seule souveraine.
Mon corps ne ressentait plus le sol rugueux, il était posé sur du fin coton : le drap. L'endroit où nos deux âme s'étaient rencontrées. J'ouvris de nouveau les yeux, je vis un regard anxieux croiser mon regard. Des yeux noirs, ses yeux. Que faisait-il encore ici? Avait-il oublier quelque chose? !!! Déjà mon coeur reprenait sa course folle, mon esprit s'embrumait, je ne savais plus penser. Nos regards se croisèrent et j'y vis de l'anxièté puis de la colère mélanger à de la douceur. Dans le même moment, il s'assit près de moi pris entre ses mains moites, d'habitudes si ferme, les miennes encore chaude. Il me regarda, ouvris la bouche mais rien ne sortit. Il réessaya et je l'entendis dire faiblement : "que s'est-il passé? Je t'ai trouvé nue et allongé devant la porte d'entrée!". Je senti le rouge me monter aux joue, je n'osai lui avouer ma peur éprouvée. De lui-même, il compris ce qui m'inquiétait tant,et me prenant dans ses bras en me serrant fortement, il murmura tout doucement à mon oreille pour que chaque mot aille s'encrer dans mon cerveau : "Ne pense pas que tout est fini, ne l'imagine même pas, ce n'est que le début de nous deux.
Pense à ces mots : je t'aime, et nous sommes seulement rendu au commencement de notre vie".
Fin
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