Réflexion



refléxion Auteur : Durendal
Genre : Casse-tête
Base : la vie


Cyril 2
Où l’avancée d’un satellite vers sa Planète…



Il est d’ailleurs intéressent de constater que je parle de Ma planète comme si Cyril m’appartenait déjà. Pour cette suite, je vais vous faire une petit intro.

Nous voulions croire.

Nous voulions lancer un appel.

Le 20 août et le 5 septembre 1967, deux vaisseaux furent lancés depuis le cap Kennedy en Floride.

On les appela Voyager.

Chacun d’eux comportait un message, énoncé dans plusieurs langues afin qu’une intelligence Extraterrestre puisse les comprendre si elle venait à les découvrir.


Je voulais croire.

Je voulais envoyer un message.

Le 10 Janvier 2004, grâce à une maladie fulgurante qui m’empêche d’aller en cours, une lettre fut déposée de ma main sur le pas de la porte de Cyril.

Je l’intitulai : Pour Cyril.

Elle portait un message, avec deux sens de lecture. Le premier était d’un ton sérieux, peut-être maladroit étant donné ma non-expérience dans ce domaine. Le deuxième, écrit en rouge, était composé de répliques humoristiques destinées à détendre l’état causé par le message en lui-même.

Le jour même, en rentrant de ses cours, Cyril tombe sur cette lettre, que je vais ici vous retranscrire mots pour mots :



Salut Cyril, ( j'ai rien trouvé de mieux )

Tu dois sûrement te demander pourquoi je prends la peine de t'écrire une lettre alors que je te vois tous les jours ( mais oui ! Pourquoi ? ) . La réponse est simple. Je dois te dire quelque chose de très difficile.

Lorsque tu m'as dit, la veille des vacances de Noël que tes parents comptaient te changer de lycée, j'ai compris que je devais te le dire avant de risquer de ne plus jamais te voir. (Sortez les mouchoirs !)

Voilà, je vais pas y aller par 4 chemins : je voudrais te dire que je t'aime. (Et là, tu fais une crise cardiaque ! )

Oui, je sais, ça doit faire un choc !

D'abord, je dois te rassurer : je ne m'attends pas à ce que tu me dises que tu m'aimes toi aussi. Ca, ça n'arrive que dans les feuilletons américains pour adolescentes attardées (vive les Feux de l'Amour). Le plus important, c'est surtout que ça n'ait aucune incidence sur toi. Je ne te demande qu'une chose, c'est de ne pas m'éviter. Tu n'as pas besoin d'être gêné en face de moi (Ca fait pas trop prétentieux ?) et je ne vais pas te sauter dessus comme un animal. Saches que si tu n'éprouve pas la même chose que moi, j'y survivrai.

Alors voilà, quand tu auras lu tout ça, j'aimerais que tu me donnes une réponse, par lettre elle aussi. Que tu y répondes que tu m'aimes ou que tu ne m'aimes pas n'a pas d'importance, ce que je voudrais, c'est qu'on reste ami dans tous les cas.Voila, j'espère ne pas t'avoir énervé.

A plus,

Durendal.


Oui, bien sûr, j’ai pas signé Durendal.

La maladie m’empêcha de retourner en cour le Lundi suivant, mais j’y retournai le Mardi.

Ma meilleur amie, la fille la plus gentille du monde (bisous pour toi !), m’informe que la veille, Cyril était allé la voir pour lui parler d’un truc, mais qu’elle n’avait pas trouvé le temps de lui en parler.

Fin du premier cour. Dans les couloirs qui me mènent au deuxième cour, Cyril me demande s’il peut me parler. Etant donné qu’on était déjà à la bourre, et que la prof était pas du genre sympa avec les retardataires, je me dois de repousser la discussion à la fin du cour évoqué ci-dessus.

Fin du Deuxième cour, le satellite Durendal se rapproche de l’atmosphère de Cyril, mais un astéroïde que je nommerai " Ami Casse-Burnes " me repousse de la surface Cyrilienne.

Après de nombreux efforts, en fin de journée, je parvient enfin à lui parler.

Il ne m’apprend rien de bien inattendu, il n’a jamais rien ressenti pour les mecs, mais le fait que je l’aime n’est pas une raison pour que je l’effraie et qu’il ne me parle plus. Après quoi, je m’en vais reprendre ma position parmi les satellites qui lui gravitent autour, mais il me retient alors et me demande si je suis pas trop déçu. Je lui répond que non, de toute façon, je ne m’attendais pas à mieux. Il me demande une nouvelle fois si je suis sur d’être pas trop déçu, je lui répond amusé que non, ça va.

Le lendemain, ma meilleure amie (et oui, encore elle ^^) m’informe que Cyril à encore demandé à lui parler le soir après notre discussion, mais une fois encore, elle n’a pas eu le temps. Je la supplie donc de trouver le temps le soir même.

Le lendemain, encore, elle me dit qu’en fait, Cyril était un peu dérangé parce qu’il trouvait que c’était plus pareil qu’avant, que j’étais un peu gêné en face de lui et qu’il en était attristé.

Le satellite Durendal perd tout contrôle et fonce sur Cyril, mais est retenu par la Raison. Ce n’est que de la gentillesse.

Il décide cependant que cette orbite plus proche de sa planète est plutôt confortable, alors il décide d’y rester.

Jusqu’à nouvel ordre ;)


Dites moi ce que vous en pensez : Durendal1@free.fr

@+ !



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