Regard


Auteur : Megan
Origine : Originale


Chapitre 4 : Un regard


Un soir de pleine lune, je le vis, lui, qui derrière ses lunettes noires, me regardais fixement de ses yeux verts, profond, si profond que je pouvais m'y perdre!

Mais pour y faire quoi? Pour y lire quoi? Je ne sais pas! A travers ce regard, rien n'existait. C'était comme vivre dans un monde où lui seul était, un peu comme un jardin secret où je ne pourrais jamais aller. Jamais, oui jamais, je ne pourrais y acceder. Un mur, un immense mur noir me ferme l'entrée, non plutôt une porte, oui c'est cela, une porte noire. Et cette immense porte me refuse l'entrée. Non pas besoin d'une pancarte! Seulement d'une porte noire. Seulement d'un mur vert qui vous refuse l'accès.

Mais à quoi? Un desespoir? Une souffrance? Un coeur? Une déclaration? Un souvenir? Un passé? Un présent? Un futur qui meurt dans un présent?

Je ne sais pas...

Et lui?


Pourquoi ce regard si vert qu me poursuit nuit et jour?

pourquoi ce regard ne me laisse pas une chance?

Pourquoi ne veut-il pas me laisser voir à travers cette porte noire?

Pourquoi ne me laisse-t il pas une chance de lire en lui?

De lire dans son coeur....

Tous ces sentiments qui le déchire et le laisse dans une profonde..dans ces profondes ténèbres.

Pourquoi devrais-je rester les bras croisés?!

Alors que lui...qui souffre tellement de son présent...de son passé..mais aussi de son futur.

Pourquoi ne me laisse-t-il pas une chance de pouvoir l'aider à remonter à la surface?

Pourquoi n'aurais-je pa les capacitées à le ramener à la lumière?

pourquoi... pourquoi mon coeur se serre-t-il ainsi quand je pense à sa souffrance qu'il endure tous les jours, toutes les heures sans jamais se plaindre une seule seconde.

Pourquoi?

Pourquoi?

Plongées dans mes pensées, je sentis une main essuyer une larme sur mon, visage.

Une larme? Mon visage?

Je n'avais rien senti couler, je levais les yeux et le vis.

Il était là, si près et si loin à la fois. Il portait encore ses lunettes noires, je souris et pendant un instant, le temps s'arrêta.

Tout doucement, j'approcha ma main de son visage, de ses lunettes et tout doucement comme pour un animal bléssé, je lui retirais ses lunettes

Quand soudain je vis des petits diamants briller aux coins de ses yeux.

Des diamants?

Non, seulements des larmes, alors mon regard dans ses yeux, je vis...je vis...

Je vis notre futur.

Quand tout doucement, il approcha son visage du mien et me murmura à l'oreille :

"Non, ne pleurez plus, arrêtez, ne cherchez pas plus loin, depuis que je vous ai vu dans cet hopital, j'ai su... j'ai lu dans vos yeux et j'ai compri, oui j'ai compris que mon futur était vous, oui vous et, seulement vous."


A suivre...



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