Retrouvailles

 

Auteur : Ibiki
Genre : Yaoi, lemon
Note : Ceci est ma toute première histoire. J'espère qu'elle vous plaira. En tous cas, je suis ouvert à toutes suggestions, remarques, compliments(c'est ce que je préfère^^) la concernant. Merci de votre aimable compréhension à tous. Ibiki, le roi des intros pourries.

 

Thomas monta dans le bus et alla s'asseoir à sa place habituelle. Quelques instant plus tard, le chauffeur partait d'Antarès. Les maisons du petit village s'éloignaient alors que le car qui conduisait les élèves au lycée entrait dans la campagne.
Sur le siège de gauche se trouvait Fabrice. Thomas le regardait intensément.
Leur regard se croisèrent. Ils tournèrent chacun la tête. Le jeune homme se demandait comment la vie avait pu les éloigner à tous les deux. Eux qui étaient extrêmement proches, qui étaient devenus amis à la maternelle, qui venaient l'un chez l'autre volontiers durant leur jeune âge.
Thomas cherchait, ne comprenait toujours pas. Cette séparation qui était arrivée avait eu lieu au collège, mais quand? En sixième ils étaient dans la même classe et s'entendaient plutôt bien. C'est ensuite que ça avait changé! Ils furent séparés. Bien sûr, ils ne se voyaient plus, et dans ses souvenirs, Thomas se rappelait que les amis de Fabrice ne l'aimaient pas, ce qui était réciproque. C'était cet éloignement pendant trois années qui avait été la cause de cette sorte d'indifférence que Fabrice faisait paraître envers Thomas. Cela lui faisait mal au cœur de savoir que cet ami auquel il tenait tant était parti loin de lui et l'avait presque oublié.
Thomas recommença à admirer son ancien compagnon. Cette année, leur route s'était croisée de nouveau : être dans la même classe que Fabrice lui avait donné un étrange sentiment. Plus il le regardait, plus il trouvait que son camarade avait changé : il avait grandi, pris un tout petit peu de ventre, son visage était peut-être devenu plus dur, mais son caractère semblait totalement le même, Thomas pensait qu'il s'était également assagit.
Il était comme hypnotisé par ce corps qui se tenait devant lui.

Le car s'arrêta pour la dernière fois : ils étaient arrivés. Il commencèrent leur journée par deux heures de bio. C'était le cours préféré de Thomas : son professeur était vraiment sympa et une sorte complicité s'était installée entre eux-deux.
La journée continua sans le moindre événement curieux ou insolite. Lors des deux dernières heures de sport, Thomas pensait au fait que cette journée était la dernière avant les vacances d'été. Ce vendredi allait être le dernier de son année de seconde. L'année prochaine, il changerait de classe, il ne verrait plus tous ces cons qu'il ne pouvait pas supporter. Cependant, en voyant Fabrice se rhabiller pour aller prendre le bus, il ne pouvait s'empêcher d'avoir un pincement au cœur. Cet éloignement qu'ils avaient connu quelques années auparavant était déjà beaucoup, et le fait de s'être revu, de reparler à nouveau, lui avait fait tellement de bien que la séparation qui allait se produire dans quelques heures allait encore le faire souffrir.

Arrivé en haut de la cote qui lui permet d'atteindre sa maison, Thomas se fit un résumé de la journée. Il se rendit compte de la pensée qui lui occupait l'esprit depuis le matin : Fabrice!

Thomas était un jeune garçon de 14 ans dont les parents étaient archéologues. Souvent en voyage, ils avaient décidé de laisser une grande autonomie à leur fils unique qui ne s'ennuyait que très rarement de leur absence : le manque constant de ses parents depuis l'âge de 11 ans lui avait fait prendre goût à la solitude dans laquelle il aimait se retrancher pour réfléchir lorsque la situation l'imposait. Cette autonomie lui semblait normale et lui avait enseigné des choses assez diverses : comment faire la cuisine, coudre, repasser, réparer divers objets cassés, et bien des choses en tout genre. Tous les deux jours, venait une jeune voisine qui avait pour mission de connaître son état de santé, et de vérifier que tout allait bien.
Thomas était précoce pour son âge : ce n'était certes pas un surdoué, mais il savait très bien se débrouiller tout seul.
Il y a huit ans, alors que ses parents étaient chez eux, ou plutôt chez lui, ils avaient eu l'idée de l'inscrire à l'école de musique, et Thomas avait opté pour la guitare, comme l'avait fait son arrière-grand-père, mort à la guerre. Et il savait en jouer! Chaque fois que quelqu'un l'écoutait, la musique imprégnait l'esprit de cette personne et, bien qu'on lui dise qu'il était vraiment très bon, Thomas, lui, refusait tout compliment, disant qu'il n'y avait pas de quoi s'extasier devant un tout petit guitariste comme lui.
Il ne faisait certes aucun sport, mais cela n'empêchait pas la présence de muscles forts et bien définis sur sa peau dorée par un bronzage qu'il gardait toute l'année. Il avait des cheveux d'un noir profond. A l'inverse, ses bras et ses jambes étaient couverts de poils blonds : on aurait pu croire qu'il n'en avait pas. Autre chose troublante, l'odeur de sa transpiration : elle faisait penser à un tigre qui sort de l'eau, mais avec une finesse, et une délicatesse, qui ne le dérangeait pas lorsque le matin il se réveillait dans son lit, trempé par cette transpiration dont l'odeur épouvantait tout le monde.

Le premier lundi des vacances, on sonna à sa porte. Dérangé pendant qu'il travaillait sur son ordinateur portable dans le salon, Thomas alla ouvrir, en pyjama, qui ressemblait plus à un short et un T-shirt ordinaires. Il découvrit Fabrice, attendant que l'on veuille bien lui ouvrir avec une gêne certaine gène dans le regard:
-Salut! dit-il en tombant nez à nez avec le seul occupant de la maison tout en essayant d'éviter le regard de son ancien camarade de classe.
-Bonjour, ça va? répondit timidement Thomas.
-Ca va,… et toi ?
Il rougit en voyant la tenue de son interlocuteur, et plus particulièrement la "bosse" formée par son sexe, pourtant au repos, qui pouvait s'admirer sur son short.
-Tu veux entrer? proposa Thomas ne se rendant pas compte de son erreur. Installe-toi.
Fabrice entra, suivi de son hôte. Ils se retrouvèrent tous les deux dans le salon. Ils restèrent un petit moment sans rien dire.
-Tu veux boire quelque chose? Ou bien manger un croissant? demanda poliment Thomas.
-En fait…, répondit l'autre mal à l'aise, je suis juste venu te rendre un de tes cours que tu m'as prêté il y a longtemps.
-Ok, mais tu es sur que tu ne veux rien?

Thomas dit à Fabrice de le suivre jusqu'à sa chambre où il entreposait tous ses cours. Après l'avoir rangé, ils s'apprêtaient à quitter la pièce, lorsqu'ils se bousculèrent et tombèrent tous les deux sur le lit.
Fabrice se trouvait au-dessus de son hôte et le regardait droit dans les yeux. Ils restèrent quelques secondes dans cette position jusqu'au moment où Fabrice rapprocha ses lèvres de celles de Thomas. Un désir monta en lui, et comme s'il ne pouvait pas s'en empêcher, il se rapprocha encore, et encore…
Puis s'en suivit un long baiser dans lequel le désir, le plaisir et la peur se mêlaient. Bloqué par Fabrice, Thomas ne pouvait pas faire un seul geste. En avait-il même l'envie?
Lentement, Fabrice relâcha les poignets de Thomas qu'il tenait fermement dans ses mains pour les descendre au niveau de la ceinture de son ami.
S'apercevant de ce qu'il faisait, le jeune garçon se retira et s'enfuit de la chambre ou régnait encore l'odeur de transpiration due au sommeil agité de l'autre.

Thomas, en un éclair, se releva et couru après son compagnon. Il le rattrapa dans le jardin et le fit tomber à terre :
-Lâche-moi, espèce d'idiot! Qu'est-ce que tu vas faire? Me frapper pour ce que j'ai fait? Vas-y, ne te gêne pas, je le mérite. Je ne suis qu'un con qui a tout gâché. J'ai gâché l'amitié et la confiance que tu continuais à m'accorder. Des larmes de douleur coulaient le long de son visage.
-Tu crois que j'ai que ça à faire, te frapper! Et puis pourquoi je t'en voudrais? Qui a dis que tu m'as forcé à t'embrasser? Qui a dis que tu as tout gâché? Qui a dit que je ne t'accorderai plus ma confiance? ET QUI A DI QUE JE N'EPROUVE PAS DES SENTIMENTS MOI AUSSI???

Fabrice, lentement, sécha ses larmes. Ces phrases que Thomas venait de prononcer l'avait rassuré. Ils se relevèrent et allèrent parler de cette aventure à l'intérieur. Ils s'assirent sur le lit, l'un à côté de l'autre. Ils avaient tous les deux honte de leur comportement. Pour eux, la journée commençait assez mal!


Longtemps ils discutèrent de ce qui les préoccupait : "Quand t'es-tu rendu compte de tes sentiments pour moi?" , "Pourquoi moi et pas un autre?", etc.
Ils s'avouèrent tout, et même le fait que chacun ait apprécié ce moment ou ils s'étaient embrassés de manière plutôt sensuelle :
-Tu crois que ça peux marcher?
-Qu'est-ce que tu veux dire? demanda Thomas.
-Je veux dire nous deux? Tu sais… ça me fait un peu peur de te l'avouer mais je crois que…
Thomas s'était levé, interrompant Fabrice. Le jeune homme alla fermer les volets et la porte, sous le regard attentif de celui-ci. Bien que la pièce fut sombre, quelques raies de lumières traversaient les fenêtres. Fabrice se redressa et Thomas le prit dans ses bras. Son compagnon en fit de même :
-Pour savoir si ça peut marcher, on a qu'un seul moyen… dit-il.
-Je…je crois que…tu as raison. Je t'aime, tu m'aimes, ça va le faire! répondit Fabrice, à la fois pour se rassurer mais aussi pour faire comprendre à son compagnon que quoi qu'il arrive ils pourraient compter l'un sur l'autre.
Une lumière brilla dans les yeux des deux garçons. Lentement Fabrice se déshabilla et alla s'étendre dans le lit. Il sentit l'odeur que le corps de son ami avait laissé. Elle l'envahissait, lui paraissait comme un parfum d'une pureté rare. Thomas sortit le haut de son pyjama, gardant son short ou l'on pouvait toujours admirer les contours de son sexe à moitié dressé. Il entra dans le lit ou se trouvait son amant déjà nu, et commença à s'approcher de lui.

Thomas allait commencer, mais Fabrice décida de prendre les choses en main : il allongea son compagnon et glissa lentement vers son caleçon, qu'il retira, laissant apparaître le sexe de son partenaire. Thomas senti la salive de son compagnon autour de ses parties génitales et lâcha une sorte de grognement de plaisir. La langue qui tournait autour de son pénis le rendait plus dur et plus gros à chaque instant. Une fois l'érection totale, Fabrice se retira quelques instants, pour admirer la "bête" de son compagnon. Devant lui se dressait un sexe de 18 centimètres de long, et de diamètre plutôt imposant. À la vue de cet "engin", Fabrice n'eut qu'une seule réaction : l'envie de "lui faire cracher le morceau!!! ". Il se mit à sucer son compagnon avec férocité. Thomas échappait des gémissements de bonheurs du fait du plaisir que lui procurait Fabrice et de l'approche de son orgasme.
Soudain, la bîte du jeune garçon explosa dans la bouche de l'autre, libérant un sperme chaud qui ne mit pas longtemps à être avalé. Ils restèrent là, sans rien dire durant une petite minute à apprécier le silence qui les entourait. Chacun commençait à transpirer cependant Fabrice ne dégageait aucune odeur particulière.
Il remonta jusqu'à la bouche de son amant et lui fit goûter sa propre semence grâce à un long baiser. Ce fut au tour de Thomas de donner du plaisir à son compagnon. De même, il prit la peine de descendre au niveau des parties génitales de l'autre. Son sexe était déjà dressé. Voyant qu'il était déjà proche de l'éjaculation de par l'excitation intense qu'éprouvait son amant, il décida de remonter jusqu'à sa poitrine et de mordiller les tétons de son camarade. Celui-ci fut très surpris et lâcha un cri où se mélangeaient plaisir et douleur. Puis, il retourna à son objectif principal et remarqua que le sexe de Fabrice était légèrement plus long que le sien, mais que son diamètre était lui un peu plus petit. Après cette observation, il se mit à sucer la bîte de son amant jusqu'à ce que celui-ci ait joui.
Cela fait, Thomas se leva et alla chercher une petite fiole d'huile. Il s'en mit sur les doigts et rassura Fabrice :
-Ca risque de faire un peu mal au début, mais ne t'en fait pas, je suis là. Détend-toi, et laisse-toi faire. D'accord?
L'autre acquiesça d'un signe de tête. Thomas commença à introduire un de ses doigts huilés dans l'anus de son compagnon qui s'était mis à quatre-pattes. Il tourna, vira, entama des mouvements de va et vient afin d'habituer son compagnon à ce qui allait suivre. Puis, il introduisit un deuxième doigt, puis un troisième. Il finit par se retirer. Il reprit la fiole et badigeonna son pénis d'huile.
Lentement, il pressa la tête de son sexe contre l'anus déjà graissé de son partenaire. Puis il le pénétra avec délicatesse. Fabrice était rassuré et émit quelques gémissements tout au long de l'acte. Thomas commença des mouvements de va et vient très lents, puis accéléra au fur et à mesure. Il se rendit compte que son amant suivait ses mouvements. Au bout de plusieurs minutes, il pénétra soudainement, et profondément son partenaire. Alors, Fabrice sentit la semence de son compagnon envahir son corps, encore vierge quelques instants auparavant. Thomas attendit la fin de son orgasme et roula à côté de son amant tout en restant en lui. Ils s'embrassèrent, le souffle court. La sueur tapissait leurs corps de jeunes garçons innocents. Enfin, il se retira, laissant Fabrice libre, qui s'empressa de prendre la fiole d'huile. Il fit les mêmes choses que ce que son camarade avait fait pour lui. La seule différence résidait dans le fait qu'il était beaucoup plus pressé que Thomas, et par conséquent, plus agressif. Cela entraîna de légères douleurs chez le jeune garçon. Mais peu importait ces inconvénients aux yeux de Thomas : il était avec l'homme qu'il aimait, et il était sur le point de connaître une expérience incroyable. La douleur qu'il ressentit, mêlée au plaisir éprouvé, lorsque Fabrice le pénétra lui fit couler une larme au coin de l'œil. Lors de l'orgasme de son compagnon, il sentit également ce sperme couler en lui et même suinter hors de lui de par la quantité écoulée par Fabrice.

Il dormirent ensemble, l'un dans les bras de l'autre, l'odeur de transpiration les berçant doucement comme un long murmure protecteur. Ils étaient enfin heureux de pouvoir s'aimer. En sécurité l'un avec l'autre, ils défiaient, en dormant, le monde cruel qui les attendait dehors très prochainement.

……………………………… THE END????…………………………




Rédigé par IBIKI,
Revu et corrigé par IBIKI
Sur une idée originale de IBIKI,
Avec le soutient moral de Salomé, la plus belle d'entre toute.


IBIKI : Viou que c'est chaud!
THOMAS : Mouai t'aurait pu faire mieux…
FABRICE : Ouai c'est vrai ça. C'est passé trop vite, pas vrai chéri?
THOMAS : Tout à fait ma pute!
FABRICE : Je t'ai déjà dis de pas m'appeler comme ça. J'ai l'impression d'être juste un jouet pour toi quand tu le dis.
THOMAS : Bon d'accord je vais faire des efforts. N'empêche que toi tu pourrais faire mieux!
IBIKI : Ecoute c'est la première fois que je vous mets sur papier… Je suis pas censé m'y connaître!
FABRICE : T'en fait pas mon chou on va te faire faire un stage ou tu vas être en situation tu va comprendre vite! (tout en caressant l'auteur avec Thomas)
IBIKI (se débattant) : Hou là! Moi yen être po d'accord du tout!!!! Moi je fais ressortir les sentiments pas le sexe : c'est juste le ch'tit plus pour pas que vous vous ennuyez.
THOMAS : D'accord, merci patron de penser à notre bien être!!!
IBIKI : Mais je vous promets d'essayer de faire mieux la prochaine fois…