Rose de feu



rose de feu Auteur : ChtiteElfie dit Chtite
Mail : ChtiteElfie@aol.com
Genre : Yaoi, sience fiction qui va déborder fantastique un de ces quat'
Disclamer : Kaze and co sont a moi donc pas touche ! Pareil pour le scénar
Note : J'ai pas fait trois chap que je me mes déjà à vriller -_- J'suis co même un cas -_______-
Coin de la béta : Youpi ! Elle vrille. Et moi, je vais pouvoir bosser encore plus. *soupire* Des fois, je me demande pourquoi j'ai accepter de faire ce boulot… Enfin, je sais pourquoi. Parce que comme ça j'ai ses histoires en avant-première. ^^ Allez, bonne lecture à vous, moi je vais aller m'occuper du chapitre 4. ^_-
Note : je préviens qu'après ce chap la fic passera dans sience fiction ^^


Chapitre 3 : voisinage difficile



La lampe torche éclairait l'ombre qu'ils pouvaient désormais qualifier d'humaine. Les trois amis regardaient la personne qu'ils avaient sous les yeux avec une surprise non contenue. Kaze relâcha légèrement sa prise, et l'homme ou la femme, se délivra pour se calfeutrer dans un coin, apparemment fait pour se cacher. Le capitaine se tourna vers l'adolescent, car s'en était visiblement un, et pointa sa lampe torche juste à côté du trou, pour éviter de l'aveugler tout en lui permettant de le voir. Il était désormais sûr que quelqu'un comme ça ne pouvait avoir voulu leur faire du mal. De plus, même si cela avait été son intention, il était désormais terrifié. Jani voyant, que ni Shaku ni Kaze n'allait faire le premier pas vers une présentation civilisée, soupira et s'avança vers la forme tremblante. Elle lui présenta une main dans l'espoir que la silhouette prenne cela comme une invitation sans arrière pensée. Au début, l'adolescent sembla hésiter, s'approchant puis reculant, mais, remarquant qu'aucun des étrangers ne bougeait et que tous attendaient patiemment, il se décida à sortir.

Jani soupira à nouveau. Elle n'était pas sûre qu'elle aurait su quoi faire si l'adolescent n'était pas sorti. En détaillant l'indigène qu'elle avait devant elle, elle se rendit compte qu'ils n'avaient non pas affaire à un adolescent mais à une adolescente. Un visage extrêmement fin et doux, ainsi qu'une longue chevelure blanche comme la neige qui lui descendait jusqu'aux reins, et un corps mince, peut-être trop, le confirmait. L'adolescente présumée n'avait pas de poitrine, mais pour quelqu'un de seize ans, l'âge qu'elle lui donnait, il n'était pas anormal de ne pas en avoir, elle pouvait être tout simplement en retard.

Par contre, les vêtements qu'elle portait étaient… Étranges. C'était le moins que l'on pouvait dire. Une simple chemise étonnamment grande qui semblait lui servir de robe, ainsi que des sortes de jambières se terminant en sandale, et un genre de ceinture relié à un collier, formaient la tenue peu banale. Quelque chose dans ses vêtements, lui faisait penser que ça n'était pas une jeune fille comme les autres. Peut-être était-ce la boue qui les maculait, ou alors les nombreuses déchirures. Où alors, c'était la saleté qui la recouvrait et ses cheveux embroussaillés. Et pour la jeune fille… Sa voix confirmerait cet état de fait. Mais avant, il fallait trouver ce qui provoquait cet état de panique chez elle. Elle suivait le regard rouge, classique chez les albinos, et vit la lampe torche. Pour un peu, Jani s'en serait cognée la tête contre les murs. Ils étaient sur une terre du Moyen-Âge ! Si les habitants connaissaient l'électricité, ça serait vraiment étonnant.

- Kaze, rallume le feu.

Le capitaine obéit sans poser de question. Pour ce genre de choses, mieux valait faire confiance à une femme. Il posa la lampe à terre de manière à ce qu'elle l'éclaire le temps qu'une autre source lumineuse soit allumée. Shaku en profita pour s'habiller dans le noir de son côté à une vitesse étonnante, ses vêtements étant enfin secs. Pendant ce temps, Jani recherchait un petit appareil très utile pour pouvoir converser avec la jeune fille sans passer pour une idiote de l'âge de Cro-Magnon. Elle regretta de ne pas l'avoir mis tout au-dessus de ses affaires, et dut rechercher presque au fond de son sac pour trouver l'appareil. C'était une plaque métallique aussi large que sa paume, et légèrement bleutée. Elle attendit que le feu fût allumé et la lampe éteinte, pour approcher de nouveau la jeune femme. Cette dernière semblait un peu plus rassurée et plus du tout effrayée par les étrangers. Quand Jani voulut lui poser l'appareil sur la tempe, elle se laissa donc faire sans crainte. La technicienne, aussitôt l'appareil posé, se plaça de manière à pouvoir rattraper l'albinos à tout moment. Bien lui en prit, car la jeune fille eut un instant de faiblesse et aurait durement touché le sol si elle ne l'avait pas retenue. C'était l'une des conséquences de l'appareil. Il permettait de faire comprendre leur langue à d'autres personnes, en identifiant dans le cerveau même, l'image représentant le sentiment, l'action, ou l'objet et en le remplaçant par le langage demandé, mais la pose déstabilisait le cerveau qui compensait en affaiblissant les fonctions motrices. Cela ne durait heureusement, que quelques secondes. Une fois sûre que l'adolescente ne tomberait pas à nouveau, Jani se posta devant elle pour lui parler.

- Je m'appelle Jani, celui qui a les cheveux bleus s'appelle Shaku et le dernier avec son air grognon c'est Kaze.

L'albinos recula à nouveau. Quand la femme avait parlé la toute première fois, elle n'avait pas compris un mot, et maintenant, elle comprenait tout. Elle s'était pourtant crue rassurée à cause couleurs qu'elle avait vues. Soudain, elle se décolla du mur et s'abrita derrière Shaku, qui n'en comprenait pas les raisons.

- Qu'est-ce que j'ai fait ? Fit-il légèrement paniqué.
- Rien ne t'inquiète pas. C'est vrai qu'il faut nous habituer à penser que nous sommes au Moyen-Âge ici.
- Et qu'est-ce que ça change ? Reprit le technicien essayant de regarder l'albinos qui se cachait derrière lui.
- À cette époque, les gens différents étaient considérés comme des démons et elle ne doit pas faire exception à la règle.
- Mais pourquoi moi ?
- Pour une fois qu'une fille s'intéresse à toi, tu te plains ! Je me demande ce qu'il te faut !
- Un chocolat chaud et une glace géante ? Répondit Shaku du tac au tac, semblant être de nouveau lui-même.
- Shaku… Soupira Jani, tu es désespérant…
- Je prends ça pour un compliment !
- Au lieu de faire l'idiot, demande plutôt à ta protégée son nom, rétorqua Jani une pointe de reproche dans la voix.
- Même pas drôle, et je pourrais savoir pourquoi moi ?
- Tu es sûrement le garçon le plus étrange qu'elle ait vu, fit-elle un petit rire dans la voix.
- Mais heu !
- Allez demande-lui !

Shaku se retourna pour parler à l'albinos. Mais cette dernière se trouvait toujours dans son dos. Quoi qu'il fasse et dans quelque sens qu'il se tourne, la jeune fille était toujours derrière lui. Finalement, il lui attrapa n bras et se retourna, pour pouvoir enfin la regarder en face.

- J'imagine que tu as compris ce qu'a dit notre gentille Jani là-bas ? Fit-il, ignorant volontairement le rire de Jani.

La jeune fille acquiesça, mais ne dit rien.

-Tu ne veux pas nous le dire ?

Elle sembla hésiter, puis ouvrit la bouche, laissant échappé deux ou trois sons étranges, avant de baisser la tête. Shaku se tourna vers ses deux coéquipiers.

- Je crois que ce n'est pas l'envie qui lui manque, hein puce ?

Il lui prit doucement la tête, et la releva pour dévoiler le cou, sur lequel une marque bleue s'étalait, donnant l'impression que c'était une partie de son étrange collier.

- Elle a dû se faire ça en tombant. Et ça permet aussi d'expliquer sa maigreur. S'il elle s'est brisé la gorge, le moindre élément, solide ou liquide, passant par là, doit lui causer une forte douleur, fit Jani académiquement.
- Ça va être pratique encore cette histoire ! S'énerva Kaze.
- C'est pas de sa faute ! Défendit Shaku.
- En attendant ça sera bien de connaître son nom, intervint Jani.
- Elle pourrait nous l'écrire ? Tenta le technicien.
- C'est une bonne idée, fit Jani qui partit aussi chercher un bloc note et un crayon.

Ces ustensiles étaient bien plus utiles pour ce genre de monde et moins effrayants pour les habitants qu'un ordinateur de poche. Shaku prit les outils pour les remettre à l'albinos. Heureusement, l'appareil installé sur sa tempe permettait aussi un apprentissage accéléré à de l'écriture. L'albinos était néanmoins peu habile avec cet instrument, qu'elle avait, apparemment, peu l'habitude de manier. La jeune fille réussit malgré tout à écrire son nom, d'une écriture maladroite et tremblante, bien qu'il fût suivi d'étranges symboles. Elle s'appelait Jess. Shaku lui ébouriffa gentiment les cheveux avant de brandir fièrement le nom de la jeune fille devant ses deux amis.

- Vous n'auriez pas dû lui demander son nom, fit Kaze d'une voix tranchante.
- Pourquoi ça ? répondit Shaku surpris.
- Parce que dans quatre jours tu ne la reverras plus, rétorqua le capitaine.
- Je sais mais…
- Nous sommes levés et nous ne risquons pas de nous rendormir puisque le soleil se lève, alors autant commencer notre inspection.

Kaze partit sans un mot de plus, prenant juste la peine de ramasser ses affaires pour les mettre plus tard. Shaku et Jani soupirèrent de concert. Leur capitaine était toujours ainsi devant des étrangers et cela ne s'améliorait pas avec le temps. La technicienne se tourna vers l'albinos, qui les yeux ronds regardaient l'entrée de la caverne, qui devait être la sienne, par laquelle Kaze était parti.

- Ne t'inquiète pas. Il ne t'en veut pas particulièrement. C'est son caractère c'est tout.

Jess leva les yeux vers Jani. Elle ne comprenait pas ce que la fille voulait dire par son caractère. Elle le voyait son caractère, et il n'était pas comme ça.

- Ça te dirait de nous suivre ? Proposa Shaku.
- Elle ne pourra pas et tu le sais. Kaze ne l'acceptera pas.
- Pour ça j'en fais mon affaire.
- Je ne suis pas convaincue.
- S'il te plaîîîît ! Supplia le technicien, de petites larmes perlèrent aux coins de ses yeux.
- Tu te débrouillas avec lui, soupira Jani, vaincue sans combat.
- Merci ! Suis-nous !

Shaku prit la main de Jess dans la sienne, et ensemble ils coururent pour rattraper le capitaine. Jani s'habilla en vitesse, avant de les suivre un peu en arrière, en premier pour profiter du couple étrange et amusant que formait l'albinos et Shaku, et ensuite pour prévenir tout problème avec Jess. Il était connu que les albinos étaient pourvus de problème tel que l'asthme ou des déficiences immunitaires, et une femme avertie en valait deux. Elle se rendit compte très vite qu'elle avait bien fait. Jess commençait déjà à s'essouffler. Heureusement, le capitaine était en vue, peut-être parce qu'il avait pris le temps de remettre ses affaires, et elle n'eut donc pas à intervenir.

- Kaze !! Attends-nous un peu ! Lui cria Shaku.

Le dit Kaze se retourna, et en voyant l'adolescente, il fut tout d'abord, surpris, puis, furieux. Il se retourna complètement, foudroyant Shaku du regard.

- Je peux savoir ce qu'elle fait là ? Reprocha le capitaine avec colère.
- C'est bien gentil de vouloir rechercher les ressources qui nous manquent, mais ça serait plus facile avec un guide.

C'était Jani qui s'était avancée et avait pris la défense de Jess, contrairement à ce qu'elle avait dit à Shaku. Elle s'avança lentement et posément, mettant l'albinos entre elle et le technicien.

- De plus, tu es parti sur un coup de tête, sans penser entre autre à prendre un déjeuner qui t'aurais permis de marcher toute la matinée.
Shaku parla à mi-voix à la rousse pendant que le capitaine réfléchissait.

- Je croyais que c'était a moi de m'en occuper.
- J'ai envie qu'elle nous suive moi.
- Ça veux dire que je ne suis pas capable de la défendre, fit Shaku bien que très peu vexé.
- C'est bien que tu t'en rendes compte.
- Traîtresse, lui répondit-il en lui tirant la langue.

Pendant ce temps, Kaze regardait la jeune fille, ses méninges tournant à toute vitesse. Ce qu'avait dit sa coéquipière n'était pas faux, et il était sûr qu'elle trouverait d'autres raisons s'il n'acceptait pas la jeune fille. Il s'apprêtait donc à dire qu'il l'autorisait à les suivre, et par là classer l'affaire, quand Jess, apparemment sur un coup de tête, s'approcha en souriant du capitaine. Et elle continua de s'avancer vers lui, malgré le regard peu avenant qu'il lui lança, et les regards nerveux que lui lançaient Jani et Shaku. Quand finalement elle arriva à sa hauteur, elle entourant le bras de Kaze avec les siens. Le capitaine sembla exploser. Il secoua violemment son bras, envoyant Jess s'écraser par terre. Le technicien fut aussitôt à ses côtés.

- Kaze qu'est-ce qui te prend ! Cria Jani. Cette pauvre enfant ne t'a rien fait.
- Dites-lui de ne pas m'approcher et tout se passera bien, rétorqua-t-il.
- Non ça ne se passera pas bien ! Il faut que tu arrêtes de prendre tout le monde pour une menace. Elle ne t'a rien fait que je sache !

C'était Shaku qui venait de parler, et il était furieux. La jeune fille de santé si fragile que l'on pouvait se demander comment elle avait survécu jusque-là, était inconsciente dans ses bras. Kaze se tourna vers lui d'un seul coup.

- Je croyais t'avoir dit de ne sortir de la caverne qu'après être sûr que tu n'aies rien, fit-il glacial.
- Si ça peut te rassurer, j'y retourne ! Mais je l'emmène avec moi !
- Du moment que je ne l'ai pas sous les yeux.

Kaze se retourna, et reprit sa marche, laissant un Shaku choqué derrière lui. Il savait que son capitaine pouvait se montrer peu aimable, mais il y avait des limites ! Jani s'approcha de son ami aux cheveux bleus, qui n'avait toujours pas bougé depuis le départ de Kaze. Elle s'accroupit à côté de lui et toucha le front de l'albinos. Puis, elle se tourna vers le technicien qui avait maintenant un air déçu sur le visage.

- Allonge-la sur un endroit plat met-là au chaud. Quand elle se réveillera, donne-lui un anesthésiant pour sa gorge et fais-lui avaler quelque chose. Nous ne pouvons pas la soigner ici mais à l'infirmerie du vaisseau, il n'y aura aucun problème, dit-elle conciliante.
- Si on arrive à la faire monter.
- Tu savais comment il réagirait. Il n'a pas changé. Maintenant, je pars le rejoindre avant qu'il ne se mette dans le pétrin, occupe-toi d'elle pendant que je ferai sa leçon de morale à Kaze.
- Elle ne risque rien, après le coup qu'elle a reçu ?
- Si, beaucoup de choses même, c'est pour ça qu'il faut qu'elle reste allongée, assise au grand maximum.
- Bon, je vais retourner dans notre refuge avant qu'elle ne se réveille dans ce cas.
- C'est ça. Bon, moi je file avant qu'il ne réussisse à me distancer ! À ce soir !

Jani regrettait de devoir laisser Shaku seul avec Jess, mais elle n'avait pas le choix. Elle se retourna et se mit à courir de toute la vitesse de ses jambes. Il fallait qu'elle retrouve le capitaine, ne serait-ce que pour lui passer le savon du millénaire. Mais, elle devait souvent s'arrêter pour vérifier son chemin et savoir si elle suivait toujours Kaze. Et après avoir vérifié plusieurs pistes, elle était sûre de deux choses. Elle suivait bien quelqu'un, et ce quelqu'un était humain. C'était déjà ça. Mais étant de ces personnes qui voient le verre moitié plein, elle fonça tête baissée en espérant que s c'était bien Kaze.

Elle finit par voir la silhouette d'un homme en face d'elle. Elle accéléra sa course en l'appelant. Elle aurait mieux fait de s'abstenir. Elle quelques secondes, elle fut entourée par une dizaine d'hommes, armés de haches, de fourches et de tous objets. qui pouvaient s'improviser arme du jour au lendemain. Elle s'arrêta brusquement, consciente que le moindre de ses gestes pouvait désormais la faire décapiter, d'un simple lancer de hache. Oh elle savait se défendre. Mais qui savait assez se battre, pour combattre dix hommes aux muscles bien visibles portants des armes blanches et sans avoir vous-même de quoi vous battre. Peut-être Superman. Ou Superwoman dans son cas. Elle se mit donc en position de reddition, à genou, mains levées et croisées au-dessus de sa tête. Les hommes baissèrent très légèrement leurs armes en voyant cela et se rapprochèrent lentement. Jani en aurait soupiré d'ennui si elle n'avait craint que cela effraie ses agresseurs. Finalement, le savon serait double pour Kaze. Et capitaine ou pas, il allait le sentir passer.

Les hommes étaient enfin à sa hauteur. L'un d'eux lui prit les mains violemment et les attacha avec une corde de fermier. Jani sentait les fils durcis lui rentrer dans la chair. Kaze allait souffrir.

En deux secondes, elle se retrouva juchée comme un sac à patates sur l'épaule d'un de ces hommes. Elle pouvait sentir l'odeur répugnante de la transpiration mêlée à celle de la saleté, de l'ancienne cuisine, de la graisse et d'un quelconque animal. Elle remercia le ciel de ne pas être née au Moyen-Âge. Rien que l'idée de passer plus de deux jours sans se laver lui faisait horreur. Elle décida de regarder autour d'elle et d'essayer de profiter de la magnifique vue sur le fessier de son porteur. Oh joie ! Elle soupira pour de bon cette fois, et eu pour récompense un coup dans le ventre. Elle se retint de pousser un cri, ne voulant pas d'un second coup.

Cela ne devait pas faire très longtemps depuis le soupir, quand elle sentit une main se balader sur ses cuisses. Elle ne devait plus les effrayés maintenant s'ils s'autorisaient ce genre de liberté. Et encore, le pire était de les entendre parler dans une langue qu'elle ne comprenait pas, et de les voir rire dès qu'il la regardait. Jani fulminait de son impuissance. Qu'on lui donne une arme, à feu, blanche, ou même un bâton, et ils comprendraient leur douleur ces rustres ! Voilà qu'elle se mettait à jouer les vierges outrées.

Soudain, elle sentit qu'on la décollait de l'épaule inconfortable, pour la jeter à plat ventre par terre. Elle expira sous le choc, faisait voler la poussière devant elle. De ses yeux couleur d'ambre, elle jeta un regard noir à la première personne qu'elle vit. Mauvaise pioche. Elle reconnut celui qu'elle avait regardé comme le maître des lieux, quels que soient ces derniers. Ça n'était pas difficile de ne pas se tromper, certains détails ne trompaient pas, tels que les couleurs vives, la coiffe emplumée, et la myriade de valets qui le suivaient.

Jani ne comprit pas un mot de ce que disait ce " seigneur " mais devina à ses regards déplacés et à son sourire lubrique, que sa femme ne lui suffisait pas, que les paysannes ne lui plaisaient pas ou plus, et que c'était à son tour de passer à la casserole. Elle pria, tout en se demandant si elle aurait revu tout son répertoire de prières avant la fin de la journée.


À suivre


Chtite : Review please ? *chibi eyes tout mouillé*



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