Shell no Kay
shell no kay
Auteur : Kay
Genre : fantastique, violence, sérieux
Disclamer : Tous les personnages m’appartiennent ! ^^ Les #### sont les changements d’endroits et de temps. Ce n’est pas vraiment la suite du premier chapitre vu que l’action se passe plusieurs années avant.
Chapitre 2 : La première bataille
Présentateur télé : La nouvelle vient de tomber ! Ancara entre en guerre contre Miriez ! La ville de Lapiru, étant contre cette guerre, a ordonné qu'aucune autre ville n'y participe. Bien que les intentions d'Ancara soient sans doutes les meilleures, le combat est malheureusement perdu d'avance pour elle, car, n'oublions pas qu'Ancara est pacifiste, tout l'opposé de Miriez. La première bataille sera sûrement la seule prise en compte, la seule chance d'Ancara, son seul espoir. Mais nous nous doutons bien que…
Shin : Mais éteignez-moi ces stupidités !
Une jeune femme blonde prit la télécommande et appuya sur un bouton.
Yuka : Faudrait savoir ! A quoi ça te sert d'allumer la télé si c'est pour te plaindre après ?
Shin : Je me disais qu'avec un peu de chance, ils auraient mis quelque chose d'intelligent ! Mais je vois que le niveau est toujours aussi bas !
Yuka : Mais tu n'as qu'à y aller, toi, si tu es si malin ! De plus, ils allaient annoncer quand allait avoir lieu l'attaque !
Shin : L'attaque aura lieu demain à treize heures pile !
Devant l'air étonné de sa femme, Shin préféra faire durer l'attente pour la faire enrager un peu plus. Il s'étira et s'allongea sur le canapé, les bras tendus en arrière.
Shin : C'est d'une simplicité enfantine. Nos chances de gagner étant infimes, j'ai décidé d'inscrire Kay dans la 127e armée, cette armée qui va combattre pour la survie d'Ancara.
Yuka le regarda, horrifié.
Yuka : Mais tu es malade ! Comment as-tu pu faire ça ? Kay est notre seul et unique fils ! Il n'a que quatre ans !
Shin : Et alors ! Il est en âge de combattre ! Et puis s'il perd, il ne connaîtra pas la souffrance que nous devrons endurer !
Yuka : JE ME FICHE DE TOUT CA ! JE NE VEUX PAS PERDRE MON UNIQUE ENFANT !
Elle venait de balancer la table contre un mur, et regardait son mari droit dans les yeux. Elle annonça alors d'une voix étonnamment calme :
Yuka : Personne ne me prendra mon enfant !
C'était rare qu'elle se mette dans des états pareils. Shin regretta un moment ses paroles. Peut-être n'était-ce pas une bonne idée. Malgré tout, il soutint son regard.
Kay : Ca…ne me dérange…pas !
Ils se retournèrent vivement pour apercevoir leur petit garçon. Celui-ci les regardait de ses grands yeux noirs, ne laissant apparaître aucunes de ses émotions.
Kay : Je ne veux pas vivre sous une…dictature !
C'était un garçon extrêmement intelligent. Mais malgré tout, il mettait toujours un moment avant de dire certains mots. Il s'approcha un peu plus, les rayons de la lune éclairant ses longs cheveux noirs. Dans la famille, absolument tout le monde avait les cheveux blond et les yeux bleu ou vert, à part un lointain ancêtre dont on ne connaissait rien.
Kay : Je veux…me battre pour…Ancara !
Yuka : Mais mon chéri, c'est très dangereux ! Il va y avoir des morts, du sang.
Les larmes commençaient à lui venir, mais elle réussit tout de même à les retenir.
Kay : Jonas aussi c'est…inscrit. Si je n'y vais pas, c'est…lui qui prendra…ma place. Je n'ai pas envie qu'il…meurt !
Elle le regarda longuement avant de lui afficher son plus beau sourire.
Yuka : Oui mon chéri, c'est bien ce que tu fais ! Va avec ton père, qu'il te prépare !
Shin prit son fils par la main et l'emmena avec lui. Yuka entendit la porte s'ouvrir et se refermer précipitamment, une portière de voiture claquer et enfin, le moteur démarrer et partir. Alors, seulement, elle s'effondra sur le sol, secouée de sanglots.
Yuka : Mon fils ! Pas mon fils !
Ses pleurs redoublèrent d'intensité alors qu'elle criait et hurlait sa rage.
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Shin : Et voilà !
Il se leva pour voir le résultat. Kay portait un uniforme rouge ainsi qu'un casque de même couleur. Il sourit de contentement.
Shin : C'est parfait !
Il regarda autour de lui. Tout le monde l'observait du coin de l'œil en chuchotant. Il arrivait parfois à entendre des brides de conversations du genre, " On a pas idée d'envoyer un môme au combat ", " Quel père irresponsable ! " etc… Il n'y fit pas attention. D'ailleurs, ce n'était pas la première fois qu'on jugeait sa façon d'élever son fils. Soudain, une voix résonna.
Voix : Que tout les soldats se dirigent vers la navette !
Il regarda son enfant et lui fit signe d'y aller. Celui-ci acquiesça et monta aux côté d'un grand homme barbu. Il lui fit un dernier au revoir avant que la navette ne décolle. Quand il ne put plus la voir, Shin se dirigea vers la salle commune où il pourrait observer la bataille.
Shin : Tu n'as pas intérêt à mourir !
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Mme Coril : Jonas, éteins-moi cette télé !
Jonas ne l'écoutait pas, hypnotisé par les images qui défilaient. Il avait les yeux rougis et sa main tenait fébrilement la télécommande. Quelques heures à peine, il recevait un appel de Mme Ikara, lui disant que Kay était parti se battre pour lui. A cause de lui. Il sentit les larmes remonter, mais il ne devait pas pleurer. Pas devant sa famille en tout cas.
Mme Coril : Jonas ! Il est bientôt midi et demi ! Viens manger !
Il se tourna vers sa mère sans pour autant éteindre. Son ventre commençait déjà à avoir des rondeurs, signe que le bébé se formait.
Jonas : Je n'ai pas faim.
Il reporta toute son attention sur les informations. Il n'avait jamais été très intéressé par ça, mais là, c'était différent. Les démons étaient plus précoces que la majorité des êtres peuplant l'univers. Ainsi, ils pouvaient facilement participer aux activités des plus âgés.
Jonas : Je veux juste voir la bataille.
Sa mère ne lui répondit pas. C'était rare qu'il s'intéresse à ce genre de choses, alors autant le laisser faire, pour une fois.
####
Homme bourru : Eh, petit ! Tu te prépares ?
Kay ne répondit pas, trop concentré sur un point invisible au loin. Il était bientôt treize heures et il essayait de voir où en était l'ennemi.
Chef de troupe : C'est bientôt l'heure ! Formez les troupes !
Tous le monde obéit et se mit au garde à vous.
Chef de troupe : Si vous êtes tous ici, c'est pour vous battre, pour l'honneur d'Ancara ! Vous avez sûrement entendu les informations dirent que nos chances de victoire étaient plus que minimes ! Et bien sachez que tout ceci n'est qu'un tissu de mensonges ! Nous avons toutes nos chances dans cette bataille ! Et nous allons le leur prouver ! Oui, compagnons ! Nous…
Kay n'écoutait plus les paroles d'encouragement de son supérieur depuis le moment où il avait " insinuer " qu'ils avaient une chance de gagner. Tout le monde disait que les démons étaient totalement différents des hommes, qu'ils leur était supérieurs. Pourtant, ils avaient tout deux la même manie, à dire qu'il y avait sûrement un espoir, que tout n'était pas perdu, même dans les situations les plus catastrophiques. Démons, hommes, anges, ils se ressemblaient tellement.
Homme bourru : Petit ! Tu rêves ? L'attaque va bientôt sonner !
Il sortit de sa rêverie et regarda l'homme. Celui-ci fut enchanté que le jeune démon daigne enfin lui accorder un regard. Mais seulement pour quelques instants, le temps pour celui-ci d'identifier l'intrus. Il concentra ensuite toute son attention sur le chef qui n'arrêtait pas de jeter des petits coups d'œil furtifs à sa montre.
Chef de troupe : Préparez arme ! Attention ! Chargez !!!
Et alors, dans un magnifique ensemble, tous se ruèrent vers l'ennemi. Tous, sauf un petit démon de quatre ans qui marchait tranquillement sur l'herbe verte de la plaine, plaine qui serait bientôt teintée de rouge. Dans le camp adverse, personne ne s'inquiétait. Plusieurs soldats s'affairaient autour d'une gigantesque machine. Cette machine était en fait une puissante arme qui pouvait détruire l'ensemble de la 127e armée en un seul coup. Il suffisait juste que chaque démon la remplisse d'un peu de leur magie. D'ailleurs, elle était déjà armée et prête à tirer. Les Mirieziens attendaient juste la fin du compte à rebours, juste au moment où les Ancarans seraient assez prêts pour pouvoir savourer les expressions de douleurs sur leurs visages.
Miriezien : Cinq !
Les soldats ancarans continuaient de courir de plus bel vers les tranchées ennemies. Kay marchait toujours vers son objectif inconnu.
Miriezien : Quatre !
Soudain, il s'arrêta. Il s'accroupit doucement et un petit sourire s'afficha sur ses lèvres.
Miriezien : Trois !
Il se pencha un peu plus pour cueillir quelque chose,…
Miriezien : Deux !
…un petit trèfle à larme rouge. Contrairement à la plupart des autres planètes où l'on avait de la chance quand on trouvait un trèfle à quatre, cinq, six, voir sept feuilles, ici, en Enfer, le plus rare des trèfles était celui à larme rouge.
Miriezien : Un !
Le nombre de feuille était proportionnelle à l'humeur de celui qui le cueillait. Et au milieu, comme son nom l'indiquait, trônait une petite perle rouge en forme de larme. Kay le serra un peu plus dans sa petite main.
Miriezien : Zéro !
Les soldats enclenchèrent automatiquement l'arme. Le coup partit aussitôt, fendant l'air, stoppant net les soldats ancarans et en leur faisant hurler de douleur. Le laser continua ainsi sa lancé jusqu'au dernier soldat. Ou du moins, c'est ce que les Mirieziens pensaient. Quand Kay se releva, tout les guerriers autour de lui étaient allongés, sans vie. Il s'approcha de l'un d'eux et posa ses mains sur son cœur en fermant les yeux. Quand il les rouvrit, ceux-ci brillaient d'une étrange manière. Il se leva alors, se tourna vers le camp adverse et se mit à parler comme s'il prononçait une sorte de tirade, sans aucuns problèmes de locution.
Kay : Etre tué sans avoir pu vous défendre ! Vous ne le méritez pas ! Chacun de vous correspond à chacun d'eux ! En ce jour, je promet que nous ne serons que deux survivants ! Revenez des morts, venez vous vengez, pour qu'ainsi, dans votre défunte vie, vous ne soyez pas les seuls à souffrir !
Les corps se mirent alors à briller d'une lueur blanche aveuglante. Cette lueur prit alors la forme de son hôte et se leva. Chacune d'elles se tourna vers les soldats ennemis et, dans une rapidité foudroyante, se jetèrent sur leur assassin respectif. Les Mirieziens, qui ne s'attendaient pas du tout à ça, n'eurent pas le temps de réagir. En voyant leurs frères se faire avoir aussi facilement, les autres essayèrent de les frapper mais leurs armes ne firent que brasser l'air. Et ça continua jusqu'à ce qu'il ne resta plus que deux personnes debout. Deux jeunes garçons de quatre ans, qui maintenant se défiaient du regard. Le jeune Miriezien aux cheveux bleu clair le regardait mi-effrayé, mi-impressionné. Il avait tout vu, ses yeux briller, son incantation, les lueurs blanches, la mort de ses compagnons… Il se figea quand le jeune garçon aux cheveux noir s'approcha. Il avait baissé la tête, semblant regarder quelque chose dans sa main. Arrivé à sa hauteur, il tendit celle-ci et l'ouvrit. A l'intérieur, il découvrit avec stupéfaction un trèfle à larme rouge. Il n'en poussait qu'une sur un million à peu près en Enfer.
Kay : Tiens ! A moi, elle m'a porté chance !
Il leva les yeux vers son visage pour plonger dans ses yeux noir. Il aurait parié que ceux-ci n'avaient rien à envier au Néant lui-même. Il tendit la main pour accepter le cadeau et la referma aussitôt après avoir pris possession de son bien, de peur qu'il ne le lui reprenne. Soudain, un bruit assourdissant déchira le ciel. En levant les yeux, ils aperçurent un énorme hélicoptère. Deux hommes en sortirent en courant. Le premier se jeta sur eux en tremblant.
Homme masqué : Vous allez bien ? Vous avez vu ce qui s'est passé ?
Jeune Miriezien : Il…c'était…
Il n'arrivait plus à rassembler ses idées. Il se sentait bête de parler comme ça devant eux.
Homme cagoulé : C'est pourtant simple à comprendre ! Pendant que tout le reste de la troupe essayait de défendre l'honneur de leur patrie, ce sale gamin est resté là à attendre la suite des évènements ! Il a essayé de se rattraper à la fin mais ça ne marche pas avec moi !
Il désigna Kay d'un air de dégoût. Le premier homme se retourna vers le bleuté.
Homme masqué : C'est vraiment ce qui s'est passé ?
Jeune Miriezien : … ?
Il ne put rien dire d'étonnement. Ils n'avaient pas vu ces formes blanches ? Ils n'avaient donc rien vu ?
Homme cagoulé : Tu vois, je te l'avais dit !
Il prit brutalement Kay par le bras et l'obligea à monter dans l'avion à aux côtés du jeune combattant. Quelques heures plus tard, ils se retrouvaient tous deux avec leur famille respective.
Homme cagoulé : Un demi-démon ! J'aurais du m'en douter !
A cette annonce, tout les personnes alentours se tournèrent vers Kay, une expression de dégoût sur le visage.
Mme Dokinsen : Un demi-démon ? Quelle horreur ! Il ne faut pas que mon petit Erwan s'approche de lui !
Elle prit le bleuté dans ses bras en regardant avec effarement le demi-démon.
Homme cagoulé : Il n'a rien fait pour sauver ses compatriotes. Il mériterait la mort !
Homme masqué : Mais il nous est impossible de le faire ! La peine de mort ne peut être appliqué qu'aux personnes de plus de vingt ans !
Homme cagoulé : On devrait voter une loi spécialement pour les demi-démons !
Ils avaient dit tout ça à voix haute, sans prendre compte des réactions de ceux qui les écoutaient. Les Ancarans étaient horrifiés, et les Mirieziens enchantés.
Shin : Je me fiche de ce que vous pouvez penser ! La guerre est finie et tout ce que nous comptons faire, c'est rentrer !
L'homme cagoulé allait répliquer mais il se bloqua quand il croisa les yeux de Shin. Il en avait déjà entendu parler et on lui avait conseillé de ne pas s'y frotter. Shin en profita pour prendre son fils dans les bras et l'emmener chez lui.
Shin : Je vous salut bien, vous et vos idéaux !
Il lui lança un dernier regard froid et s'en alla. L'homme masqué se tourna alors vers son confrère.
Homme masqué : Ca ne servirait à rien d'insister, Conseiller Iule !
Iule : Je ne vous ai rien demander, Sous-Conseiller Ojira !
Il s'adressa enfin à la famille restante.
Iule : Vous pouvez rentrer chez vous ! Nous n'avons plus besoin de vous !
Mme Dokinsen : Merci !
Elle se leva et entraîna son fils derrière elle.
Iule : Quand à nous, il ne nous reste plus qu'à rentrer à Lapiru !
Ojira : Bien Conseiller !
####
Yuka : Mon bébé ! Mon amour ! Tu n'as rien !
Dès qu'ils étaient rentrés, Yuka s'était jetée sur son enfant et l'avait couvert de baisers. Elle se tourna vers son mari en lui lançant un regard assassin.
Yuka : Plus jamais ça !
Shin lui fit un signe de tête affirmatif et s'en alla s'enfermer dans son bureau. Yuka se leva et se dirigea vers la cuisine.
Yuka : Tu dois avoir faim mon poussin ! Je vais te préparer pleins de bonnes choses ! Pendant ce temps, va t'amuser dans ta chambre !
Et elle disparut de sa vue. Kay lui obéit et descendit dans sa chambre. Elle était tellement grande qu'on n'en voyait pas le plafond. Il se dirigea vers le téléphone et composa un numéro. Il dû attendre un moment avant d'entendre une petite voix.
Jonas : Vous êtes bien chez les Coril ! Qui est à l'appareil ?
Kay : C'est…moi !
Jonas : Kay ? Kay, c'est vraiment toi ? Tu vas bien ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
Et alors, comme il avait fait quelques heures plus tôt, il n'eut plus aucuns problèmes pour parler.
Kay : Oui c'est moi ! Oui je vais bien et tout te raconter maintenant serait trop long !
Il entendit un petit rire qui laissa place à la voix douce de son ami.
Jonas : C'est pas grave ! On aura tout le temps demain ! Salut !
Kay : Salut !
Et dans un parfait ensemble, ils raccrochèrent le combiné. Kay se dirigea alors vers le lit pour s'y allonger. Ses yeux se perdirent alors dans le noir sinistre du plafond.
Kay : …Faudrait que j'aille y faire un tour, un de ces quatre !
Fin
Kay : Ayé ! C'est terminé ! ^^
D.Kay : Mouais, pas mal ! Un peu bizarre quand même !
Kay : C'est pas ma faute ! J'avais tellement envie d'écrire que j'ai mis la première chose qui m'est passé par la tête !
D.Kay : Je plains ceux qui liront ! Y vont sûrement rien comprendre ! -_-
Kay : T'es méchant ! Mais tant pis, j'arrêterais pas en si bon chemin ! A qui le tour ? ^^
Reviews !!! Pleeeeeeeeeeeeeeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaasssssssssssseeeeeeeuhhhhhhhhhhhhhh !!!
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