Sophie



sophie Auteur : La Louve Blanche
Genre : nouvelle
Source : Mon imagination et mes ami(e)s
Note :Soyez indulgent, s'il vous plait. C'est ma première fic.


Tout commença un samedi après-midi, au 115eme mobile home du camping l'Hermitage, à Valras-Plage dans l'Hérault, dans le sud de la France. Je lisais tranquillement un roman installée dans la balancelle, quand on demanda mon grand-père, Bernard, le gardien du camping. Il fallait que j'arrête de me faire des idées , j'ai crue reconnaître la voix du nouvel arrivant. Je restais ébahie devant le nouvel arrivant qui n'était autre que Corentin mon emmerdeur de service et qui pour mon plus grand dame habitait également Franconville.

" _ Quelle bonne surprise ! s'écria-t-il.
_ Oh !************************(mot censuré pour cause de vulgarité extrême interdit au moins de 18 ans) "

Pour mon plus grand malheur, il passait ses vacances ici pour gâcher mon séjour. Malheureusement ses parents avaient entendu parler du camping de mon grand-père et voulaient y passer une semaine. Après l'incident inattendu qui venait de se dérouler, j'attrapait le téléphone pour tout déballer à Fanny.

" _ Fanny, c'est Sophie. C'est une véritable catastrophe, m'exclamais-je.
_ Que ce passe-t-il ? Un tremblement de terre ? Une invasion ? Une hallucination ?
_ Non, bien pire.
_ Me dit pas qu'un paumé du collège a débarqué.
_ Malheureusement.
_ Quoi ? Mais c'est qui ? Marco, Améle, Émeline, Matthieu, Jérémy, ou même pire, Corentin ?
_ C'est Corentin, dis-je d'un air dégoûté et désintéressé.
_ Non ? Pas possible ! Tu peux pas tomber plus mal ! hurla Fanny. "

Nous terminons notre discussion au moment où Delphine, une autre amie, arriva.
Elle parut en état de choc après mes quelques explications et raconta tout à Nandy qui en resta sans voie. Nous partîmes à la piscine pour nous rafraîchir de la canicule qui dure depuis plusieurs jours déjà.

" _ Il m'a gâché mes vacances en se pointant au camping.
_ C'est pas si gave ! dit Nandy d'une voix douce. Essayes de l'éviter.
_ Plus facile à dire qu'a faire, grommelai-je. "

Alors que je me baignais avec les filles, Corentin arriva tout à son aise sans que j'ai eu le tps de m'éclipser sous l'eau.

" _ Salut Sophie. Ça va ?
_ Salut Corentin, absolument, je te présente Delphine et Nandy, dis-je d'un ton méprisable.
_ Bonjour, répondirent-elles.
_ Comment est l'eau ? demande-t-il.
_ Normal, répondis-je.
_ Que lui reproches-tu Sophie ? me réprimanda Delphine. "

Le lendemain même rengaine le matin lecture et l'aprem piscine, seul le soir fut différent. Une soirée disco avait été organisée. Sur la piste de danse, les filles et moi nous défoulions, et je pense que Corentin et les autres devaient faire de même. Avec Delphine nous nous arrêtions de temps en temps alors que Nandy continuait dans sa folie musicale. Au alentour de 23h30 - 00h00, Nandy appela son chéri, Yannick, juste avant les slows. Mon amie et moi allâmes nous asseoir sur un banc prés de la piste mais dés que les danses romantiques commencèrent une personne bien connu fit son apparition.

" _ Tu viens danser ? me proposa Corentin.
_ Delphine y suis-je vraiment obligé ? chuchotais-je.
_ Vas-y, ça te changera les idées et ça lui fera plaisir, me dit-elle en retour.
_ D'accord pour une danse. "

Nous apprenions à nous connaître durant la danse puis la seconde commença. J'étais si épuisé que je ne m'aperçu pas que je commençais à m'endormir sur son épaule.

" _ Pas trop fatiguée ?
_ Hein ?… Quoi ?… Non.
_ On dirait pourtant. Veux-tu que je te raccompagne ? me propose-t-il gentiment.
_ Je veux bien. Delphine tu viens ?

En attendant la fin de la soirée nous restâmes toutes deux à discuter.
Le lundi, je continuais de lire mon livre avant d'aller chercher Nandy pour aller nager et faire quelques tours de pente à glisse. Durant notre activité une surprise inattendu fit son apparition :

" _ Yannick est là !
_ Quoi ? Yannick ? Yannick le petit ami de Nandy ? s'exclama Delphine.
_ Super y a mon chéri, sauta-t-elle de joie.
_ Non. Ce n'est pas le tien, c'est plutôt le mien, dis-je en cassant le moral insaisissable de mon amie qui avais désormais un teint livide et un regard rempli d'incompréhension.
_ Quoi ? Que veux-tu dire par là ?
_ C'est le garçon dont je t'ai parlé l'autre fois. J'ai une drôle d'impression. L'impression qu'ils se sont tous donnés rendez-vous ici. Bientôt vous allez voir toute la trouve débarquer.
_ Arrête ton charabia. Ils ne sont que deux !
_ Attend un peu que Corentin et Yannick se croisent et ce sera une véritable catastrophe, soupirais-je.
_ Bonjour Sophie ! Ça va ?
_ Ah Yannick bonjour. Je vais bien merci. Je ne savais pas que tu étais là. Quand es-tu arrivé ?
_ Je suis arrivé hier soir au début de la soirée, la fête était super alors je suis resté jusqu'au bout. Y a-t-il des personnes que l'on connaît ?
_ Pas que je sache. Je n'ai pas vraiment fait attention !
_ Bon à plus tard.
_ Les filles au secours. J'ai un big problème. "

Yannick pensa que je me moquais royalement de lui vu qu'il m'avait vu danser avec Corentin. Tout à ses réflexion il réalisa qu'il était bien trop jaloux en amour et qu'il se devait d'aller le voir.

" _Mes amies, l'heure est grave. J'ai peur des conséquences. Ça va mal tourné cette histoire.
_ Oh ! Toi ! Tu veux nous demander quelque chose, s'indigna Delphine.
_ J'ai compris. On va le suivre, ajouta Nandy.
_ Mais c'est bien pour te faire plaisir, renchérit Delphine. "

Pendant qu'il allait à la rencontre de Corentin, nous le suivions de prés comme les espionnes des films, cachées dans l'ombre, faisant semblant de discuté de choses intéressantes à chaque fois qu'il se retournait. Tout ce passa sans aucun problème sauf le mercredi qui fut un véritable scandale. Je me promenais tout à mon aise dans le camping sur le chemin vers chez Nandy puisque Delphine pouvait venir car elle était partie en course avec sa mère et ne revenait que dans une heure quand Yannick arriva par derrière et me fit sursauter puis avant que je comprenne le pourquoi du comment, il déposa un baiser sur mes lèvres.

" _ Ça te prend souvent ? Fais-tu ça avec toutes les filles que tu connais ? protestais-je.
_ Seulement avec celles que j'aime beaucoup, plaisanta-t-il. Un autre ce serait extra.
_ Non ! je t'interdis. Embrasses qui tu veux mais pas moi.
_ Tu ne 'aimes plus ?
_ J't'ai jamais aimé. Et je t'aimerais jamais parce que …parce que …j'aime …j'aime … parce que j'aime quelqu'un.
_ Je ne te crois absolument pas. Qui est-ce ?
_ Une personne à qui ne ressemblera jamais ni intérieurement ni extérieurement parce que tu ne seras jamais lui. Oh ! Et puis merde ! Demande donc à Fanny ou Aurore et puis voilà. "


Je le laissai planté là comme une vulgaire chaussette en continuant mon chemin lorsqu'un nouvel arrivant fit son apparition :

" _ Bonjours Corentin. Belle journée n'est-ce pas ?
_ Si on veut. Veux-tu sortir avec moi ? me demande-t-il.
_ Il faut que j'y réfléchisse. Mais c'est pas possible qu'est-ce qu'ils ont aujourd'hui, ils se sont tous donnés le mot ou quoi, pensais-je.
_ Tu n'as qu'a répondre non tout simplement, je comprendrais.
_ Hein ? Quoi ? mais qu'est-ce que tu racontes ?
_ Je t'ai vu avec Yannick. Je sais que tu sors avec lui alors pas la peine de réfléchir, me reprocha-t-il.
_ Mai je ne suis pas avec lui, m'énervais-je.
_ Alors pourquoi t'a-t-il embrassé ? répliqua-t-il.
_ Mais qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon ?
_ Laisse béton !
_ Ah ! C'est comme ça que tu le prends ! Bah va te faire voir, ça me fera des vacances. Au moins je pourrais faire ce que je veux sans que cela dérange personne et surtout pas Monsieur, hurlais-je.
_ Je n'ai …
_ Qui t'a autorisé à répondre, j'ai pas fini. J'en ai marre de vos enfantillages. Va t'en je veux plus jamais te revoir me suis-je bien fais comprendre.
_ Qu'est-ce qu'il lui arrive ? demanda Nandy.
_ T'as qu'a lui demander ? répondit Corentin méchamment.
_ Eh !oh ! Du calme je ne suis pour rien dans vos histoires moi ! supplia-t-elle. "

Je rentrais au mobile home en courant, je n'eus pas le temps d'entrer que Nandy m'appelait et je ne pus en la voyant que redoubler de sanglot. Elle qui menait une vie si paisible avec son petit ami, une fois calmée, je lui racontais tout ce que j'avais sur le cœur, ce qui me soulagea lorsqu'elle comprit et s'abstint avidement je m'interdire de pleurer.

" _ Les filles vous n'auriez pas été là, je ne serai pas restée une minute de plus.
_ C'est à ça que servent les amies, n'y pense plus, me rassura Delphine. "

Puis ensuite pour passer le temps et nous changer les idées nous allâmes à la piscine et devinez qui j'y trouvai, je vous le donne dans le mille les deux garçons qui m'avaient brisé le cœur à croire qu'il se foutait de ma gueule. Ils de croyaient comme chez eux les pieds en éventail, enfin Corentin aurait été plus à l'aise si il ne m'avait pas aperçu. Lorsque j'ai demandé au fille si nous pouvions partir mais elle refusèrent catégoriquement et me suggérèrent de faire comme s'ils n'existaient pas, ce qui fut entre parenthèse très difficile. À la soirée ce soir là, on y mangea une paella et on s'installa avant que Sandrine, la barmaid, m'apporta un message où on pouvait y lire :

" Je suis vraiment désolé pour ce qui c'est passé cette après-midi, j'ai vraiment été stupide. Je sais que je t'ai blesser et je le regrette infiniment. Je souhaite de tout cœur que tu me pardonnes. Je pense que tu sais qui je suis. "
Pour toute réponse je lui écrivit :
" T'es pas ma mère, je t'interdit de me dire avec qui je dois sortir ou non alors c'est pas la peine de compter sur moi. Il faut que j'y réfléchisse. "
" _ Jessica, vient voir s'il te plait. Pourrais-tu me rendes un service express ?
_ Si ce n'est pas trop difficile, j'accepte.
_ Apporte ça au garçons là-bas, s'il te plait j'aimerai savoir ce qu'il en pense.
_ No problemo. À tout à l'heure ! "

Le repas fut excellent, presque tout le monde dansait. Après avoir annoncé à mes grands-parents que j'allais faire un tour chez Delphine, je me dirigea vers le fond du camping tout en repensant au événement de la journée et en me disant que cette été les vacances avaient été très mouvementés, surtout ce mois-ci.

" _ Le ciel est magnifique ce soir, n'est-ce pas ? On n'en voit que rarement chez nous, annonça Corentin sur un ton nostalgique.
_ Que me veux-tu, encore ? Je suis vraiment pas d'humeur.
_ Rien ! Je me promenais, rien de plus. Et pour tout te dire je ne pensais pas te trouver ici, je pensais être seul. "

La pluie commença à tomber et nous n'eûmes d'autre choix que de nous abriter. Il me prit dans ses bras, ma première réaction fut d'être raide pour ensuite pouvoir me détendre et finir par m'abandonner à son étreinte. Au bout d'un moment il voulut m'embrasser et j'eu un recule instinctif qui parut le vexé au plus haut point.
Le lendemain alors que je nageais tranquillement, Yannick surgit de sous l'eau pour venir s'excuser et me promettre de ne jamais plus recommencer. J'en profitai de sa présence pour lui posé " the question " qui me brûlait les lèvres :

" _ Que penses-tu de Marianne ?
_ Marianne Le Breton, la SAF ?
_ C'est toi qui dit ça. Il paraîtrait que tu l'aurais défendu !
_ Qui t'as raconté ça ?
_ Une amie. Alors est-ce exact ?
_ Oui c'est la vérité. Elle me cour après depuis un certains temps et j'ai eut pitié d'elle c'est tout mais je ne lui voulais aucun mal, précisa-t-il
_ Et moi ? Ça t'a pas dérangé un seul instant ?répliquais-je.
_ C'est différent !ce n'est pas une fille que j'irai embrasser, si j'avais su qu'un simple baiser pouvait te blesser je ne l'aurais jamais fait. "

Le vendredi, ma mère Delphine et moi nous allâmes au marché ou nous y passèrent un moment fort agréable surtout lorsque nous y avons rencontrer en fin de matinée Nandy et sa famille. Le Samedi fut le départ de tous sauf moi qui ne partîmes que le dimanche matin de bonne heure et de bonne humeur pour éviter la canicule.


À suivre.


Voilà j'espère que ce première chapitre vous plut. C'est ma première fic alors envoyer moi un commentaire please qu'il soit bon ou mauvais j'aimerai savoir si ça vous plut.


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