Un cri brisa le silence puis s'éteint
Peu à peu le calme revint
Au sol un corps sans vie
Baignait dans son sang
Debout face a lui
Se tenait un enfant
Le vent pareil a un long râle
Battait son visage si pâle
Son corps roide et tremblent
Semblait être celui d'un mort vivant
Le jeune homme tomba a genoux
Une larme parcourue sa joue
Sa tête cambra en avant
Lâchant son arme les bras ballant
Il resta accroupi dans la neige
Jusqu’a ce que le froid le submerge
Bientôt il ne sentit même plus sur son petit corps frêle
S’abattre la pluie incessante et dure de la grêle